Quand on évoque le CBD, on pense souvent à ses avantages pour la santé et au soulagement qu'il apporte à de nombreuses personnes. Cependant, il est essentiel d'aborder un sujet souvent négligé : la contamination des produits de CBD. Imaginez acheter des légumes au marché en pensant qu'ils sont frais et sains, pour découvrir plus tard qu'ils sont en réalité remplis de produits chimiques nocifs. Les produits de CBD contaminés sont un peu comme ces légumes empoisonnés. Ils peuvent contenir des métaux lourds, des pesticides et d'autres impuretés, mettant en danger votre santé sans que vous le sachiez.
La contamination des produits de CBD peut provenir de diverses sources. L'une des principales préoccupations concerne la qualité de la plante de chanvre à partir de laquelle le CBD est extrait. Les plantes de chanvre absorbent facilement les contaminants du sol, tels que les métaux lourds, les pesticides et les produits chimiques toxiques. Si ces contaminants se retrouvent dans le produit final, ils peuvent entraîner des effets nocifs sur la santé des consommateurs.
De plus, les méthodes d'extraction et de fabrication peu scrupuleuses peuvent également conduire à la contamination des produits de CBD. Les solvants utilisés dans le processus d'extraction, s'ils ne sont pas correctement éliminés, peuvent contaminer le CBD. De même, le non-respect des normes d'hygiène lors de la fabrication des produits peut entraîner des contaminations bactériennes.
L'utilisation de produits de CBD contaminés peut entraîner toute une série de complications pour la santé. Les métaux lourds, tels que le plomb et le mercure, peuvent provoquer des problèmes neurologiques et affecter le développement cognitif, surtout chez les enfants. Les pesticides présents dans ces produits peuvent perturber le système hormonal et causer des troubles gastro-intestinaux. De plus, les contaminants bactériens peuvent provoquer des infections graves, mettant en danger la vie de ceux qui ont un système immunitaire affaibli.
Au-delà de ces risques, l'exposition prolongée à des produits de CBD contaminés peut avoir des conséquences sur le long terme. Des troubles respiratoires, des maladies chroniques et même un risque accru de certains types de cancer ont été associés à une exposition continue à ces contaminants.
Chez Le Comptoir du CBD Bio, votre santé est notre préoccupation principale. Nous nous efforçons de vous offrir des produits de CBD Bio qui sont non seulement efficaces, mais aussi totalement sûrs. Chaque produit que nous proposons est soigneusement sélectionné et contrôlé pour s'assurer qu'il est exempt de toute contamination. De plus, nous sommes fiers de vous offrir des produits de CBD bio, cultivés de manière naturelle, et entièrement fabriqués en France. Nous voulons que vous vous sentiez en confiance en choisissant nos produits, vous permettant ainsi de profiter des bienfaits du CBD en toute tranquillité.
Heureusement, il est facile de vous protéger contre les produits de CBD contaminés. Optez simplement pour des marques de confiance comme Le Comptoir du CBD Bio. Les retours d'expérience de nos clients sont une excellente source d'information. Notre engagement envers votre santé est transparent, car votre bien-être est notre priorité. Profitez des bienfaits du CBD de manière sûre, naturelle et locale avec Le Comptoir du CBD Bio.
En conclusion, votre santé est précieuse et mérite d'être traitée avec le plus grand soin. Optez pour des produits de CBD de qualité, provenant de sources fiables et soumis à des tests rigoureux. Chez Le Comptoir du CBD Bio, nous nous engageons à être votre partenaire de confiance dans votre voyage vers le bien-être. Faites le choix de la qualité, choisissez la sécurité. Merci de nous faire confiance pour votre santé et votre sérénité. Votre bien-être est notre priorité absolue.
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Ingrédients pour la pâte :
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De la cuisine quotidienne aux occasions spéciales, les recettes avec l'huile de CBD ajoutent une dimension nouvelle à votre table. Essayez ces recettes pour découvrir un monde de saveurs exquises et de relaxation profonde. Bon appétit et bien-être !
N'hésitez pas à ajuster ces recettes selon vos préférences personnelles et à les adapter en fonction de vos goûts.
]]>La cuisine, c'est comme une aventure sans fin pour les papilles. Mais avez-vous déjà pensé à ajouter une petite touche de nouveauté à un classique, comme la bruschetta ? Et si on vous dit que le CBD peut être l'ingrédient secret pour ajouter une touche originale et relaxante à ce plat ? Si l'idée de pimenter vos recettes traditionnelles vous titille, alors découvrez comment une simple bruschetta peut devenir une recette surprenante pour vos invités!
Le CBD, ou cannabidiol, est un composé naturel dérivé du chanvre qui a suscité un grand intérêt ces dernières années en raison de ses potentiels bienfaits pour la santé. Bien que les recherches soient encore en cours, de nombreux utilisateurs rapportent des effets positifs après l'incorporation du CBD dans leur routine alimentaire. Parmi les avantages potentiels, on peut citer la relaxation, la réduction du stress, le soulagement de l'anxiété, la gestion de la douleur et même l'amélioration du sommeil. En tant qu'antioxydant, le CBD peut également jouer un rôle dans l’amélioration du bien être en général.
Ingrédients :
4 tomates mûres, coupées en dés
1 pain de campagne tranché
1 cuillère à café de fleur de CBD Bio finement hachée
2 gousses d'ail, hachées
Quelques feuilles de basilic frais, ciselées
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre.
Instructions :
1. Dans un bol, mélangez les dés de tomates, la fleur de CBD, l'ail haché et le basilic.
2. Arrosez légèrement d'huile d'olive, puis assaisonnez avec du sel et du poivre selon votre préférence.
3. Faites griller les tranches de de pain de campagne jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes.
4. Répartissez généreusement le mélange de tomates sur chaque tranche de de pain.
5. Servez ces bruschettas à la fois fraîches et savoureuses en entrée ou à l’apéro
1. Sélection de Produits de Qualité : Lorsque vous choisissez des produits CBD, optez pour des marques réputées et transparentes quant à la provenance et à la qualité de leur CBD. Recherchez des produits qui sont testés en laboratoire pour la pureté et la concentration comme au comptoir du CBD Bio.
2. Dosage Prudent : Il est conseillé de commencer avec une petite quantité de CBD et d'augmenter progressivement selon vos préférences. Le dosage dépend de facteurs tels que votre tolérance au CBD et vos besoins individuels.
3. Consultation Médicale : Si vous prévoyez d'intégrer régulièrement du CBD dans votre alimentation, il est judicieux de consulter un professionnel de la santé, en particulier si vous suivez un traitement médical ou si vous avez des problèmes de santé préexistants.
Intégrer le CBD dans vos recettes peut être une manière facile d'explorer de nouvelles saveurs tout en bénéficiant de ses potentiels effets apaisants. Les bruschettas à la tomate et à la fleur de CBD sont une introduction délicieuse à cette expérience culinaire. Rappelez-vous que le CBD n'est pas une solution miracle, mais plutôt un complément à une alimentation équilibrée et à un mode de vie sain. Bon appétit !
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La plante de chanvre (Cannabis sativa) est célèbre pour ses multiples composants, dont les cannabinoïdes, qui suscitent un intérêt croissant dans les domaines de la médecine, de la recherche et de l'industrie. Les cannabinoïdes sont des composés chimiques naturellement présents dans le chanvre, chacun avec ses propriétés uniques et son potentiel thérapeutique. Il en existe plus d’une centaine. Dans cet article, nous allons explorer un lexique complet des principaux cannabinoïdes de la plante de chanvre, en fournissant une brève définition de chacun.
1) THC (Tétrahydrocannabinol) :
Le THC est le principal ingrédient actif que l'on trouve dans la plante de chanvre. C'est ce composant qui donne au cannabis ses effets psychologiques et physiques, tels que la sensation de bien-être et de détente, mais aussi les sensations de "planer" ou d'euphorie modifiant temporairement notre perception et notre humeur.
2) CBD (Cannabidiol) :
Le CBD est un cannabinoïde non psychoactif qui gagne en popularité pour ses propriétés anxiolytiques, anti-inflammatoires et analgésiques. Contrairement au THC, le CBD ne provoque pas d'effets psychotropes.
3) CBN (Cannabinol) :
Le CBN se forme à partir de la dégradation du THC. Il peut avoir des propriétés légèrement psychoactives et sédatives, bien qu'il soit généralement présent en petites quantités.
4) CBG (Cannabigerol):
Le CBG est non psychoactif. Il est considéré comme le "précurseur" des autres cannabinoïdes. On étudie ses effets potentiels anti-inflammatoires et neuroprotecteurs.
5) THCV (Tétrahydrocannabivarine) :
Le THCV partage des similitudes structurelles avec le THC, mais ses effets sont différents. À faibles doses, il peut stimuler et supprimer l'appétit, tandis qu'à fortes doses, il peut avoir des effets psychoactifs similaires au THC.
6) CBC (Cannabichromène) :
Le CBC est un cannabinoïde non psychoactif qui peut avoir des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. Il est également connu pour ses effets synergiques avec d'autres cannabinoïdes.
Note : Les informations sur ces cannabinoïdes sont limitées en raison de leur rareté dans la plante de chanvre.
7) CBDP (Cannabidiphénol) :
Le CBDP est un composé qui provient d'une modification chimique du CBD. Il interagit avec les mêmes récepteurs dans le corps que le CBD, mais nous ne comprenons pas encore complètement comment il fonctionne. Les chercheurs sont en train d'explorer en profondeur comment le CBDP influe sur ces récepteurs, qui jouent un rôle dans divers processus biologiques.
8) CBGA (Cannabigerolic Acid):
Il s'agit d'un précurseur essentiel dans la biosynthèse d'autres cannabinoïdes tels que le THC et le CBD. Bien que le CBGA lui-même ne soit pas largement étudié pour ses effets spécifiques, il joue un rôle crucial dans la production des différents cannabinoïdes qui ont des propriétés variées, pouvant potentiellement avoir des applications médicales et récréatives.
9) CBGVV (Cannabigerovarine) :
Un cannabinoïde dont les propriétés sont peu connues. Sa concentration étant faible, il reste à étudier pour mieux comprendre ses effets.
10) CBGM (Cannabigerol monométhyl éther) :
C’est un composé dérivé du CBG. La différence est que le CBGM a subi une modification chimique appelée méthylation.
Comme son cousin le CBG, le CBGM peut interagir avec les récepteurs cannabinoïdes dans le corps, mais les détails de ces interactions et leurs effets exacts ne sont pas encore totalement compris.
11) CBGVA (Cannabigerovarinique acide):
Le CBGVA dérive du CBGA et peut jouer un rôle dans la formation d'autres cannabinoïdes. C'est un type de composé qui peut potentiellement avoir des effets sur notre corps en interagissant avec notre système biologique appelé le système endocannabinoïde.
12) CBCA (Acide cannabichroménique):
Le CBCA est la forme acide du CBC, et il peut se transformer en CBC lorsqu'il est chauffé. Pour le moment, les scientifiques étudient encore ses propriétés et effets potentiels.
On pense que le CBCA pourrait avoir des effets positifs sur notre corps.
13) CBDVA (Acide cannabidivarinique):
Le CBDVA est un cannabinoïde acide dérivé du CBGA. Il a le potentiel de se transformer en d'autres composés lorsque la plante est traitée. Pour l'instant, les scientifiques explorent encore ses propriétés et effets potentiels.
On pense que le CBDVA pourrait avoir des effets bénéfiques sur notre corps, mais les détails exacts de ces effets sont encore en cours d'étude. et ses propriétés distinctes nécessitent une exploration approfondie.
14) THCA (Acide tétrahydrocannabinolique) :
Le THCA est la forme non psychoactive du THC, qui se transforme en THC lorsqu'il est chauffé ou subit un processus de décarboxylation.
15) THCVVA (Acide tétrahydrocannabivarine):
Comme d'autres cannabinoïdes, il peut subir des modifications chimiques pour évoluer vers d'autres substances.
Plus spécifiquement, le THCVVA est capable de se transformer en THCV, ou tétrahydrocannabivarine.
16) CBDV (Cannabidivarin):
Il partage des similitudes avec le CBD (cannabidiol), mais avec certaines caractéristiques uniques. On sait que le CBDV ne produit pas les effets psychotropes du THC.
Des études préliminaires suggèrent qu'il pourrait avoir des effets positifs dans le traitement de l'épilepsie et d'autres troubles neurologiques. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour en savoir plus sur ses effets et son utilisation.
17) CBDA (Acide cannabidiolique):
Le CBDA est la forme acide du CBD, qui se transforme en CBD lorsqu'il est chauffé ou subit un processus de décarboxylation.
Des recherches initiales indiquent qu'il pourrait jouer un rôle dans la modulation des réponses inflammatoires et avoir des propriétés antioxydantes
18) THCP (Tétrahydrocannabiphorol) :
Le THCP a une structure similaire au THC mais avec une chaîne latérale plus longue, ce qui signifie qu'il pourrait avoir des effets plus forts sur notre système endocannabinoïde.
Bien que les connaissances sur le THCP soient encore limitées, il a été suggéré qu'il pourrait jouer un rôle dans l'influence des effets du cannabis sur le corps.
19) CBDPVA (Acide cannabidiphorolique):
Il est encore peu étudié et son rôle dans le cannabis est en cours d'exploration.
On pense que le CBDPVA pourrait être lié au CBD (cannabidiol) d'une manière similaire à celle du CBDA et du CBD. Cependant, ses effets et ses applications potentielles ne sont pas encore bien compris.
20) CBCV (Cannabichromevarine):
Le CBCV est similaire au CBC, mais il fait partie de la famille des cannabinoïdes moins étudiés et ses effets spécifiques ne sont pas encore clairement établis.
]]>Dans le domaine de la santé et du bien-être, le Cannabidiol (CBD) a déjà conquis le cœur des adeptes de médecine naturelle, mais un autre phytocannabinoïde mérite notre attention : le Cannabinol (CBN). Bien que moins connu, le CBN détient des bienfaits prometteurs, notamment en ce qui concerne la régénération osseuse.
Les os, ces piliers qui soutiennent notre corps, jouent un rôle essentiel dans notre mobilité et notre bien-être général. Lorsque le remodelage osseux est perturbé, nos os deviennent fragiles et notre santé en souffre. C’est là que le CBN peut intervenir en tant qu’allié potentiel, soutenant naturellement la régénération osseuse.
Dans le présent article, nous vous présentons les bienfaits du CBN sur la régénération osseuse en nous appuyant exclusivement sur des études scientifiques fiables.
Nous vous ferons également découvrir les mécanismes en jeu, les propriétés uniques du CBN et ses effets bénéfiques sur les cellules osseuses.
Les os, bien plus que de simples structures de soutien, jouent un rôle vital dans notre corps. Ils offrent une base solide pour notre système musculaire, protègent nos organes vitaux et servent de réservoir de minéraux essentiels, tels que le calcium et le phosphore.
De plus, les os sont le foyer de la moelle osseuse, où les cellules souches hématopoïétiques créent les cellules sanguines, assurant ainsi un fonctionnement sain de notre système immunitaire et de notre circulation sanguine.
Il faut savoir que nos os se renouvellent sans cesse, durant toute notre vie! En effet, la régénération osseuse est un processus continu qui maintient l’intégrité de nos os tout au long de notre existence. Ce mécanisme complexe est orchestré par des cellules spécialisées, notamment les ostéoblastes responsables de la formation de l’os et les ostéoclastes chargés de sa résorption.
L’équilibre entre ces deux types cellulaires permet à l’os de se réparer après des blessures mineures et de s’adapter aux contraintes mécaniques subies par notre corps.
Malheureusement, plusieurs facteurs peuvent perturber le processus de régénération osseuse. Le vieillissement, les carences nutritionnelles, les blessures graves ou répétitives, certaines maladies chroniques et même certains médicaments peuvent altérer la capacité des os à se régénérer efficacement.
Lorsque cet équilibre est rompu, des conditions telles que l’ostéoporose et la dégénérescence osseuse peuvent se développer, entraînant une perte de densité osseuse, des fractures fréquentes et une mobilité réduite.
La régénération osseuse étant cruciale pour notre bien-être, il est essentiel d’explorer de nouvelles approches thérapeutiques qui pourraient stimuler ce processus naturel. C’est dans ce contexte que le Cannabinol (CBN) suscite un intérêt grandissant, en offrant une perspective prometteuse dans la recherche de solutions naturelles pour favoriser la santé osseuse.
Le Cannabinol (CBN) est l’un des nombreux phytocannabinoïdes présents dans la plante Cannabis sativa. Il se forme lorsque le THC (tétrahydrocannabinol), le principal composé psychoactif du cannabis, subit une oxydation, généralement due à la dégradation de la plante avec le temps ou à des conditions de stockage inadéquates.
Comme le CBD, et contrairement au THC,le CBN ne provoque pas d’effets psychotropes marqués, ce qui en fait un composé plus sûr et mieux toléré pour de potentielles applications thérapeutiques.
Le CBN (Cannabinol) partage des similitudes structurelles et certaines propriétés bénéfiques avec le CBD (Cannabidiol), mais il se distingue également par ses caractéristiques uniques.
Alors que le CBD est généralement apprécié pour ses propriétés relaxantes et anti-inflammatoires, le CBN est spécialement étudié pour ses effets potentiels sur le système osseux.
En effet, les recherches suggèrent que le CBN pourrait avoir un impact positif sur les processus de régénération osseuse en agissant directement sur les cellules impliquées dans la formation et le remodelage des os.
De nombreuses études scientifiques se sont intéressées aux effets positifs du CBN sur la santé, notamment sur la santé osseuse.
Voici quelques-uns des principaux effets bénéfiques du CBN sur la santé osseuse, tels qu’identifiés dans la recherche :
Les ostéoblastes sont les cellules responsables de la formation de l’os. Des études préliminaires ont montré que le CBN était capable d’induire une stimulation des ostéoblastes, favorisant ainsi la production et le dépôt de nouvelles fibres de collagène, un élément essentiel pour la construction d’un tissu osseux solide.
En favorisant la régénération osseuse, le CBN permet donc d’avoir des os plus solides, ce qui serait particulièrement intéressant pour les personnes souffrant de pathologies telles que l’ostéoporose (notamment les femmes après la ménopause, les personnes âgés…).
Comme mentionné plus haut, les os sont des structures qui se renouvellent continuellement, c’est ce qu’on appelle le «remodelage osseux».
En temps normal, il existe un équilibre entre la formation osseuse (assurée par des cellules appelées «ostéoblastes») et la résorption osseuse (assurée par des cellules appelées «ostéoclastes»).
Les ostéoclastes sont les cellules responsables de la résorption de l’os, un processus important pour remodeler et réparer les os endommagés.
Cependant, lorsqu’il existe une résorption excessive (activité accrue des ostéoclastes), cela entraîne un déséquilibre entre la formation et la dégradation osseuse à l’origine d’une perte de densité osseuse.
Des études ont suggéré que le CBN pourrait contrer ce problème. En limitant l’activité des ostéoclastes, il serait capable d’empêcher une résorption excessive et de contribuer au maintien de la densité osseuse.
Ainsi, en plus de favoriser la fabrication de tissu osseux (la formation osseuse ou «ostéoformation»), le CBN serait également capable de ralentir la dégradation de ce tissu (la résorption osseuse) en inhibant l’activité des «ostéoclastes» (cellules dégradant l’os).
Il faut savoir que l’inflammation chronique est un état qui perturbe le processus de régénération osseuse, contribuant à l’apparition de problèmes tels que l’ostéoporose.
Le CBN a montré des propriétés anti-inflammatoires potentielles dans de nombreuses études préliminaires, ce qui pourrait aider à créer un environnement propice à la régénération osseuse sans perturbations inflammatoires excessives.
Le métabolisme osseux est un processus complexe impliquant un équilibre entre la formation et la dégradation de l’os. D’après la recherche, le CBN pourrait jouer un rôle significatif dans la régulation de ce métabolisme, en favorisant la différenciation des cellules souches en ostéoblastes et en réduisant l’activité des ostéoclastes, favorisant ainsi la régénération osseuse.
En des termes plus simples, le CBN aurait la capacité d’augmenter le nombre de cellules qui fabriquent du tissu osseux, donc d’améliorer la solidité des os.
Outre son potentiel dans la régénération osseuse, le Cannabinol (CBN) a suscité l’intérêt des chercheurs en raison de ses autres effets potentiels sur la santé et le bien-être :
Le Cannabinol (CBN) émerge comme un phytocannabinoïde prometteur dans le domaine de la santé et du bien-être, notamment en ce qui concerne la régénération osseuse.
D’après la recherche, le CBN stimulerait l’activité des ostéoblastes, limiterait la résorption osseuse excessive et posséderait des propriétés anti-inflammatoires. Ces effets pourraient contribuer à soutenir la santé osseuse et à favoriser la régénération des tissus osseux endommagés.
Des études cliniques supplémentaires sont évidemment nécessaires pour confirmer pleinement ces bienfaits potentiels, mais les résultats préliminaires sont déjà porteurs d’espoir pour toutes les personnes souffrant de fragilité osseuse, notamment les femmes après la ménopause ainsi que les personnes âgées!
Références
[1] J. A. Farrimond, B. J. Whalley, et C. M. Williams, « Cannabinol and cannabidiol exert opposing effects on rat feeding patterns », Psychopharmacology (Berl.), vol. 223, no 1, Art. no 1, sept. 2012, doi: 10.1007/s00213-012-2697-x.
[2] G. Appendinoet al., « Antibacterial Cannabinoids from Cannabis sativa: A Structure−Activity Study », J. Nat. Prod., vol. 71, no 8, Art. no 8, août 2008, doi : 10.1021/np8002673.
[3] H. Wong et B. E. Cairns, « Cannabidiol, cannabinol and their combinations act as peripheral analgesics in a rat model of myofascial pain », Arch. Oral Biol., vol. 104, p. 33‑39, août 2019, doi : 10.1016/j.archoralbio.2019.05.028.
[4] J. Corroon, « Cannabinol and Sleep: Separating Fact from Fiction », Cannabis Cannabinoid Res., vol. 6, no 5, Art. no 5, oct. 2021, doi: 10.1089/can.2021.0006.
[5] R. K. Somvanshi, S. Zou, S. Kadhim, S. Padania, E. Hsu, et U. Kumar, « Cannabinol modulates neuroprotection and intraocular pressure: A potential multi-target therapeutic intervention for glaucoma », Biochim. Biophys. Acta BBA - Mol. Basis Dis., vol. 1868, no 3, Art. no 3, mars 2022, doi: 10.1016/j.bbadis.2021.166325.
[6] I. M. P. Linares, J. A. S. Crippa, et M. H. N. Chagas, « Chapter 91 - Beneficial Effects of Cannabis and Related Compounds on Sleep », in Handbook of Cannabis and Related Pathologies, V. R. Preedy, Éd., San Diego: Academic Press, 2017, p. 877‑882. doi: 10.1016/B978-0-12-800756-3.00106-X.
]]>La maladie d'Alzheimer est une forme de démence, la plus répandue chez les personnes âgées. Elle touche selon la Fondation Vaincre Alzheimer environ 1 million de personnes, avec 8% des Français de plus de 65 ans atteints selon les chiffres de 2020.
La maladie d'Alzheimer n'a pas seulement un impact sur les personnes qui en sont atteintes, mais aussi sur la vie de leurs proches qui peuvent choisir d'être leurs principaux soignants. Cette maladie est incurable, mais il existe de nombreux traitements pour ralentir sa progression, et un mode de vie sain peut également contribuer à la prévention de la maladie. Pour plus de renseignements, consultez France Alzheimer.
Stade précoce
À ce stade, les personnes peuvent:
Stade moyen
À ce stade, les personnes peuvent:
Stade avancé
À ce stade, la perte de mémoire est presque totale. La personne peut:
Le CBD est un cannabinoïde, un composé naturel de la plante C. sativa. Il ne contient pas ou peu de tétrahydrocannabinol (THC), l'ingrédient psychoactif présent dans la marijuana et qui provoque l'euphorie. La formulation habituelle du CBD est l'huile, mais le CBD est également vendu sous forme d'extrait, de liquide vaporisé, de fleurs et de capsule à base d'huile. Les aliments, les boissons et les produits de beauté à base de CBD font également partie des nombreux produits infusés au CBD disponibles en ligne.
La recherche a montré que l’utilisation de CBD peut s’avérer une forme de soulagement de la douleur généralement sûre et bien tolérée. Il pourrait avoir des propriétés anti-inflammatoires, mais les recherches n'ont pas encore permis de le confirmer. Les gens l'utilisent couramment pour soulager les douleurs chroniques, l'arthrite et d'autres affections chroniques.
Bien que le CBD présente de nombreux avantages et comme nous allons le voir, semble effectivement être efficace pour soulager les symptômes de la maladie d’Alzheimer, rien ne prouve qu'il puisse améliorer directement les symptômes de la démence ou la progression de la maladie. Aucun essai clinique de grande envergure n'a été réalisé pour étudier les effets de cette substance chimique sur les personnes atteintes de démence.
Certaines études ont observé les effets du CBD, ainsi que d'autres produits du cannabis, sur la gestion des symptômes de la démence.
Une étude de 2019 de l’Agence des médicaments et des technologies de la santé au Canada a montré que les personnes ayant reçu une combinaison de CBD et de THC ont vu leurs symptômes s'améliorer :
Toutefois, les chercheurs n'ont examiné que le CBD et le THC ensemble, et non séparément, de sorte que ces résultats ne confirment pas que le CBD seul peut produire les mêmes résultats.
Il existe très peu de recherches sur l'utilisation du CBD seul pour traiter les symptômes de la démence, mais plusieurs essais cliniques sont en cours. Une petite étude de 2022 portant sur 17 personnes atteintes de démence en Grèce a révélé que des gouttes de CBD à 3 % amélioraient les symptômes comportementaux et psychologiques chez environ deux tiers des participants.
Les auteurs ont noté que, bien que ces résultats soient encourageants, une étude à plus grande échelle permettrait de les confirmer.
Une étude Chinoise de 2023 conclut très positivement sur le rôle du CBD en tant qu’agent thérapeutique pour la prévention et l’atténuation de la neurodégénérescence de la maladie d'Alzheimer, soulignant l’effet anti-inflammatoire robuste du CBD.
Une autre étude de 2023 sur les effets du CBD sur la consolidation de la mémoire est positive et semble confirmer ses vertus.
Les preuves de l'interaction des cannabinoïdes avec la récupération de la mémoire sont limitées, mais il est désormais évident que les agonistes cannabinoïdes et le THC ont un impact négatif sur le processus, tandis que le CBD module positivement la récupération de la mémoire ; toutefois, les contradictions existantes justifient des études supplémentaires.
La recherche suggère que des concentrations élevées d'huile de CBD pourraient être utiles pour gérer certains des symptômes de la démence tels que l'agitation et l'anxiété.
Quelques petits essais cliniques ont évalué les effets des cannabinoïdes (y compris le THC et les cannabinoïdes synthétiques, comme le nabilone) sur les symptômes comportementaux de la démence. Toutefois, les essais et les études réalisés jusqu'à présent étaient généralement de petite taille ou de faible qualité, ce qui rend difficile toute conclusion.
Il est également important de noter que les chercheurs de ces études ont utilisé des concentrations élevées d'huile de CBD qui ne sont pas forcément disponibles à la vente. Ces études ont également été menées à court terme, de sorte que nous ne savons toujours pas quels sont les effets à long terme de l'utilisation de l'huile de CBD.
Une étude du King's College de Londres en 2018 a découvert qu'une dose unique d'extrait de cannabis, le cannabidiol, peut contribuer à réduire les anomalies des fonctions cérébrales observées chez les personnes souffrant de psychose.Le cannabidiol pourrait normaliser partiellement les altérations des fonctions parahippocampiques, striatales et cérébrales moyennes associées à l'état CHR (État clinique à haut risque de psychose).
Ces régions étant essentielles à la physiopathologie de la psychose, l'influence du CBD sur ces sites pourrait être à l'origine de ses effets thérapeutiques sur les symptômes psychotiques.
La recherche sur le cannabis s'est développée de manière exponentielle au cours des dernières années, mais la recherche sur le CBD pour la démence est malheureusement insuffisante.
Nous ne comprenons pas encore tous les effets du CBD sur la maladie d’Alzheimer, mais tout porte à croire que le chemin qui reste à parcourir à son sujet est très rassurant. L’utilisation du CBD en complément de traitement pourrait s’avérer très utile. En effet les études montrent que le CBD aurait des effets positifs sur:
Si vous souhaitez prendre du CBD pour traiter vos symptômes de démence, contactez votre médecin pour discuter des risques, des bénéfices et des autres options de traitement.
Si vous êtes à la recherche de compléments à base de CBD, d’huile de CBD ou de fleurs de CBD, nous proposons sur notre boutique une gamme de produits à base de CBD de haute qualité et sous différentes formes.
]]>L’importance de préserver notre environnement et de trouver des solutions durables pour répondre aux défis climatiques actuels n’a jamais été aussi cruciale. Dans cette quête, le chanvre émerge comme un allié écologique prometteur, offrant une multitude d’avantages pour notre planète.
De la fabrication de textiles et de cordages à la production de papier et même à l’utilisation dans la construction écologique, le chanvre offre des possibilités infinies. Au-delà de son utilité pratique, le chanvre se révèle être un acteur clé dans la préservation de l’environnement !
Dans le présent article, nous vous faisons découvrir les nombreux et insoupçonnés avantages environnementaux du chanvre et son potentiel pour soutenir une agriculture durable, préserver la biodiversité, réduire les émissions de gaz à effet de serre, utiliser des ressources durables et dépolluer les sols contaminés.
Découvrons ensemble comment le chanvre peut jouer un rôle important dans la construction d’un avenir plus vert et plus respectueux de notre planète !
Lorsqu’il s’agit de pratiques agricoles durables, le chanvre se démarque par ses nombreux avantages, dont deux principaux :
En premier lieu, sa culture nécessite moins d’intrants chimiques tels que les pesticides et les engrais synthétiques par rapport à d’autres cultures. Les fibres résistantes du chanvre le rendent naturellement résistant aux ravageurs, réduisant ainsi le besoin d’interventions chimiques coûteuses et nocives pour l’environnement.
En second lieu, le chanvre joue un rôle crucial dans la rotation des cultures, contribuant ainsi à la santé des sols. Ses racines profondes aident à prévenir l’érosion des sols en maintenant la structure du sol et en réduisant le ruissellement des eaux de pluie.
De plus, le chanvre est une plante à croissance rapide, ce qui permet de couvrir rapidement les sols et de les protéger des éléments nuisibles.
La biodiversité est essentielle à l’équilibre des écosystèmes, et le chanvre peut jouer un rôle important dans sa préservation.
En raison de sa croissance dense et de ses feuilles larges, le chanvre fournit un habitat idéal pour de nombreuses espèces animales, notamment les insectes pollinisateurs.
La présence du chanvre dans les paysages agricoles favorise également la diversité des insectes, des oiseaux et d’autres formes de vie, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité.
Comparé à d’autres cultures, telles que le coton ou le maïs génétiquement modifié, qui nécessitent l’utilisation intensive de pesticides, le chanvre offre une alternative plus respectueuse de l’environnement.
En cultivant davantage de chanvre, nous pouvons réduire l’utilisation de produits chimiques nocifs et préserver les écosystèmes locaux !
La réduction des émissions de gaz à effet de serre est une priorité majeure pour lutter contre le changement climatique. Dans cette optique, le chanvre se positionne comme un allié de choix.
En effet, le chanvre est une plante à croissance rapide qui absorbe efficacement le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Ainsi, en cultivant du chanvre à grande échelle, il est possible de participer efficacement à capturer davantage de carbone et à réduire l’empreinte carbone globale.
De plus, le chanvre offre des avantages environnementaux lorsqu’il est utilisé comme matériau de construction. Les fibres de chanvre peuvent être utilisées pour produire des matériaux de construction légers et résistants, tels que des briques de chanvre ou des panneaux isolants.
Ces matériaux ont une faible empreinte carbone par rapport aux matériaux traditionnels tels que le béton ou l’acier, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de la construction.
Dans notre quête pour réduire notre dépendance aux ressources fossiles épuisables, le chanvre se présente comme une solution attrayante. Les fibres de chanvre peuvent en effet être utilisées dans l’industrie textile pour produire des vêtements durables et résistants.
Contrairement au coton, dont la culture nécessite d’importantes quantités d’eau et de pesticides, le chanvre peut être cultivé de manière plus durable, nécessitant moins d’eau et de produits chimiques.
Il a également un rôle potentiel dans la production de papier respectueux de l’environnement. Les fibres de chanvre peuvent être transformées en pâte à papier, offrant une alternative renouvelable et moins dommageable que l’abattage d’arbres pour la production de papier traditionnel (lutte contre la déforestation).
L’un des avantages souvent méconnus du chanvre est sa capacité à dépolluer les sols contaminés. Grâce à son processus de phytoremédiation (utilisation du métabolisme des plantes pour accumuler, transformer, dégrader, concentrer, stabiliser ou volatiliser des polluants contenus dans des sols ou des eaux contaminés), le chanvre peut absorber efficacement les métaux lourds et les contaminants du sol, tels que le plomb, le mercure et le cadmium.
Les racines du chanvre agissent comme des éponges, extrayant ces substances nocives du sol et les stockant dans les tissus de la plante. Cette capacité unique du chanvre en fait une option prometteuse pour la remédiation des sites pollués et la revitalisation des sols dégradés.
Le chanvre se révèle être un allié écologique inestimable pour l’environnement ! Sa culture durable, sa contribution à la préservation de la biodiversité, sa capacité à réduire les émissions de gaz à effet de serre, son utilisation de ressources durables et son rôle dans la dépollution des sols font du chanvre une solution polyvalente et respectueuse de notre planète.
Pour un avenir plus écologique, il est essentiel de promouvoir l’utilisation du chanvre et d’adopter des pratiques agricoles et industrielles durables. En intégrant le chanvre dans nos systèmes, nous pouvons contribuer à la préservation de l’environnement et à la construction d’un avenir plus vert et plus durable.
Ne sous-estimons pas le potentiel du chanvre. Adoptons cette plante aux multiples vertus et ouvrons la voie à un monde où la durabilité et la préservation de l’environnement sont au cœur de nos actions !
Références :
[1] « Hemp as a potential raw material toward a sustainable world: A review - ScienceDirect ». https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S240584402200041X (consulté le 09 juillet 2023).
[2] « Hemp Production | Agricultural Marketing Service ». https://www.ams.usda.gov/rules-regulations/hemp (consulté le 09 juillet 2023).
[3] « Hemp, a real Green Deal », EIHA. https://eiha.org/hemp-a-real-green-deal/ (consulté le 10juillet 2023).
[4] « In Search for Sustainable Materials, Developers Turn to Hemp - The New York Times ». https://www.nytimes.com/2023/02/21/business/hemp-construction-buildings.html (consulté le 10juillet 2023).
[5] G. Todde, G. Carboni, S. Marras, M. Caria, et C. Sirca, « Industrial hemp (Cannabis sativa L.) for phytoremediation: Energy and environmental life cycle assessment of using contaminated biomass as an energy resource », Sustain. Energy Technol. Assess., vol. 52, p. 102081, août 2022, doi: 10.1016/j.seta.2022.102081.
[6] carbonfarm, « Industrial Hemp in Carbon Farming », Carbon Farm, 11 avril 2021. https://carbonfarm.je/industrial-hemp-in-carbon-farming/ (consulté le 11juillet 2023).
[7] « Potential of Industrial Hemp for Phytoremediation of Heavy Metals - PMC ». https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8912475/ (consulté le 09juillet 2023).
[8] « Sustainability | Free Full-Text | The Sustainability of Industrial Hemp: A Literature Review of Its Economic, Environmental, and Social Sustainability ». https://www.mdpi.com/2071-1050/15/8/6457 (consulté le 09juillet 2023).
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Pour comprendre le fonctionnement du CBD dans notre corps, nous devons comprendre le système endocannabinoïde, en particulier son interaction avec ses récepteurs.
Les recherches actuelles étudient spécifiquement la façon dont le CBD affecte ces récepteurs et l’impact global de ces interactions sur notre santé et notre bien-être.
Malgré de nombreux témoignages soulignant les avantages du CBD, des recherches détaillées sont encore nécessaires pour comprendre exactement comment le CBD agit sur le cerveau et le corps.
Cet article examine les mécanismes biologiques à l’origine des effets thérapeutiques du CBD et se concentre sur le rôle du système endocannabinoïde dans ce processus.
Le système endocannabinoïde (SEC), découvert dans les années 1990, doit son nom à la plante de cannabis qui l'a mis en lumière. Il s’agit d’un réseau de récepteurs, de neurotransmetteurs et d’enzymes présents dans tout le corps humain. Il agit comme un régulateur interne, influençant des fonctions essentielles comme le sommeil et l'humeur, assurant ainsi l'équilibre, également appelé homéostasie.
Le SEC réagit aux cannabinoïdes, des substances naturelles produites par le corps (endocannabinoïdes) ou provenant de l'extérieur (cannabinoïdes tel que le CBD, le CBG ou le CBN) .
Les récepteurs endocannabinoïdes (CB1 et CB2):
Il faut savoir que le système endocannabinoïde comprend deux types principaux de récepteurs [1], [2]:
Les récepteurs CB1 sont responsables de nombreux effets physiologiques liés au système endocannabinoïde, notamment:
Les récepteurs CB2, quant à eux, sont principalement impliqués dans la régulation de l’inflammation et de la réponse immunitaire.
Les endocannabinoïdes naturels produits par le corps:
En plus des récepteurs, le système endocannabinoïde produit naturellement ses propres composés chimiques appelés endocannabinoïdes ou « cannabinoïdes endogènes ».
Les deux endocannabinoïdes les plus étudiés sont l’anandamide et le 2-arachidonoylglycérol (2-AG). Ces substances sont synthétisées à la demande dans les cellules et agissent comme des messagers chimiques, se liant aux récepteurs endocannabinoïdes pour réguler divers processus biologiques.
L’anandamide, souvent appelé « molécule du bonheur », est impliqué dans la régulation de l’humeur, du plaisir et de la récompense.
Le 2-AG, quant à lui, joue un rôle important dans la régulation de l’inflammation et de la réponse immunitaire.
Les enzymes métaboliques :
Les enzymes métaboliques agissent comme des régulateurs dans notre corps. Ce sont des protéines qui accélèrent les réactions chimiques liées aux endocannabinoïdes. Elles sont responsables de produire des endocannabinoïdes en cas de besoin, mais également de les décomposer et de les éliminer une fois leur tâche terminée.
Ces récepteurs et endocannabinoïdes naturels jouent un rôle essentiel dans la régulation de divers processus physiologiques, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour d'éventuelles applications thérapeutiques. En effet, les scientifiques ont réalisé que ce système jouait un rôle clé dans le maintien de l’équilibre de notre organisme.
En comprenant ces éléments, on peut mieux saisir que lorsque ce système est déséquilibré, cela peut en effet entraîner divers problèmes de santé!
Le cannabidiol, ou CBD, est une molécule présente dans la plante de cannabis Sativa. Il appartient à un groupe de composés tels que le cannabigérol (CBG), connu pour ses propriétés médicinales, et le tétrahydrocannabinol (THC), connu pour ses effets psychoactifs. Contrairement au THC, le CBD ne provoque pas d’effets psychoactifs ni de dépendance.
En France, il est légal de consommer du CBD tant que la teneur en THC ne dépasse pas 0,3 %. Cependant, il est important de noter que lors des contrôles routiers, un test salivaire peut détecter le THC contenu dans les produits CBD. C’est pour cette raison que certaines personnes préfèrent choisir des produits à large spectre, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent pas de THC.
L’utilisation du CBD augmente les niveaux naturels de cannabinoïdes dans le corps et module la fonction des récepteurs cannabinoïdes.
Le THC active les récepteurs CB1 et CB2, entraînant diverses réponses physiologiques. À la différence, le CBD agit en modifiant la signalisation déclenchée par le THC ou d'autres cannabinoïdes, au lieu d'activer directement les récepteurs.
Les scientifiques étudient encore le fonctionnement du CBD, mais des recherches préliminaires suggèrent que le CBD agit comme un modulateur des récepteurs CB1, réduisant ainsi les effets psychoactifs du THC. En parallèle, le CBD stimule les récepteurs CB2, réduisant l'inflammation et renforçant les réponses immunitaires.
Bien que le CBD ne se lie pas directement au récepteur CB2, il ajuste l'ensemble du système endocannabinoïde, produisant des effets bénéfiques sur divers troubles métaboliques et de santé.
Le CBD possède de nombreuses utilisations :
La gestion de la douleur est l’une des principales utilisations du CBD. Des études ont suggéré que le CBD est capable de réduire la douleur chronique en agissant sur les récepteurs de la douleur et en réduisant l’inflammation [3]–[5].
Il peut être alors utilisé comme complément ou alternative aux analgésiques traditionnels, permettant une option plus naturelle (moins d’effets secondaires indésirables) pour les personnes souffrant de douleurs persistantes.
Le CBD a également suscité beaucoup d’intérêt pour son potentiel dans la gestion de l’anxiété et des troubles anxieux tels que le trouble panique, le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) et le trouble de stress post-traumatique (TSPT)[6]–[9].
Des études préliminaires suggèrent que le CBD pourrait avoir des effets anxiolytiques en réduisant l’anxiété et en favorisant la relaxation sans les effets indésirables des médicaments traditionnels.
Le CBD peut se révéler bénéfique pour les personnes souffrant de troubles du sommeil tels que l’insomnie[10]–[12]. Des recherches ont montré que le CBD peut aider à améliorer la qualité du sommeil, à réduire l’insomnie et à favoriser un sommeil plus réparateur. Il agit en régulant les cycles de sommeil, en réduisant l’anxiété nocturne et en favorisant la relaxation.
Les troubles neurologiques tels que la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson et l’épilepsie ont également été explorés en ce qui concerne l’utilisation du CBD [8], [13].
De nombreuses études ont montré que le CBD pouvait avoir des effets anticonvulsivants et neuroprotecteurs, offrant ainsi une lueur d’espoir pour les personnes souffrant de ces affections.
Cependant, il est important de souligner que le CBD ne remplace pas les traitements médicaux traditionnels et doit être utilisé sous l’étroite supervision d’un professionnel de santé qualifié.
Outre les affections mentionnées ci-dessus, le CBD a été étudié pour son potentiel dans la gestion de diverses autres conditions de santé. Cela comprend des domaines tels que les affections cutanées inflammatoires, les migraines, la dépression, les troubles liés au stress post-traumatique (TSPT), les addictions et bien d’autres encore.
Davantage de recherches sont nécessaires pour mieux comprendre l’efficacité et les mécanismes d’action du CBD dans ces contextes spécifiques.
En tant que substance naturelle, le CBD est généralement considéré comme sûr, mais il peut avoir des effets secondaires.
En raison d'interactions possibles avec d'autres médicaments, nous vous recommandons de consulter votre médecin avant utilisation, surtout si vous suivez un traitement.
Lorsqu’il s’agit de CBD, choisir un produit de qualité est important. Privilégiez des produits CBD bio fabriqués en France pour minimiser les risques de contamination comme au comptoir du CBD Bio. En plus de consulter votre médecin avant utilisation, cette précaution permettra de garantir la pureté et la qualité du CBD que vous consommez.
De plus, il est important de noter que les études sur le CBD sont encore en cours et que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses effets à long terme, son dosage optimal et son interaction avec différentes conditions médicales.
Voici quelques suggestions pour vous aider à garder votre système endocannabinoïde en bonne santé :
Le système endocannabinoïde, présent dans tout le corps, régule diverses fonctions physiologiques via ses récepteurs et endocannabinoïdes naturels. Le CBD offre des avantages pour la santé, allant de la gestion de la douleur à la réduction de l'anxiété. Cependant, il ne remplace pas les traitements médicaux traditionnels et son efficacité varie d'une personne à l'autre. Choisissez des produits CBD de qualité pour garantir leur fiabilité. Avant d'intégrer le CBD dans votre routine, consultez votre médecin pour des conseils appropriés.
Références:
[1] A. Kilaru et K. D. Chapman, «The endocannabinoid system», Essays Biochem., vol. 64, no 3, Art. no 3, sept. 2020, doi: 10.1042/EBC20190086.
[2] C. S. Piccarreta, « Système endocannabinoïde: une nouvelle voie thérapeutique ».
[3] H. Wong et B. E. Cairns, « Cannabidiol, cannabinol and their combinations act as peripheral analgesics in a rat model of myofascial pain», Arch. Oral Biol., vol. 104, p. 33‑39, août 2019, doi: 10.1016/j.archoralbio.2019.05.028.
[4] W. Xiong et al., « Cannabinoids suppress inflammatory and neuropathic pain by targeting α3 glycine receptors», J. Exp. Med., vol. 209, no 6, Art. no 6, juin 2012, doi: 10.1084/jem.20120242.
[5] J. R. Clapper et al., « Anandamide suppresses pain initiation through a peripheral endocannabinoid mechanism », Nat. Neurosci., vol. 13, no 10, Art. no 10, oct. 2010, doi: 10.1038/nn.2632.
[6] M. M. Bergamaschi et al., « Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients», Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 6, Art. no 6, mai 2011, doi: 10.1038/npp.2011.6.
[7] M. Berger et al., « Cannabidiol for Treatment-Resistant Anxiety Disorders in Young People: An Open-Label Trial », J. Clin. Psychiatry, vol. 83, no 5, Art. no 5, août 2022, doi: 10.4088/JCP.21m14130.
[8] S. M. de Faria et al., «Effects of acute cannabidiol administration on anxiety and tremors induced by a Simulated Public Speaking Test in patients with Parkinson’s disease», J. Psychopharmacol. (Oxf.), vol. 34, no 2, Art. no 2, févr. 2020, doi: 10.1177/0269881119895536.
[9] N. Masataka, «Anxiolytic Effects of Repeated Cannabidiol Treatment in Teenagers With Social Anxiety Disorders», Front. Psychol., vol. 10, p. 2466, nov. 2019, doi: 10.3389/fpsyg.2019.02466.
[10] K. A. Babson, J. Sottile, et D. Morabito, «Cannabis, Cannabinoids, and Sleep: a Review of the Literature», Curr. Psychiatry Rep., vol. 19, no 4, Art. no 4, mars 2017, doi: 10.1007/s11920-017-0775-9.
[11] M. H. N. Chagas et al., «Effects of acute systemic administration of cannabidiol on sleep-wake cycle in rats», J. Psychopharmacol. Oxf. Engl., vol. 27, no 3, Art. no 3, mars 2013, doi: 10.1177/0269881112474524.
[12] Y.-T. Hsiao, P.-L. Yi, C.-L. Li, et F.-C. Chang, «Effect of cannabidiol on sleep disruption induced by the repeated combination tests consisting of open field and elevated plus-maze in rats », Neuropharmacology, vol. 62, no 1, Art. no 1, janv. 2012, doi: 10.1016/j.neuropharm.2011.08.013.
[13] O. Devinsky et al., «Cannabidiol in patients with treatment-resistant epilepsy: an open-label interventional trial», Lancet Neurol., vol. 15, no 3, Art. no 3, mars 2016, doi: 10.1016/S1474-4422(15)00379-8.
Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau qui touche des millions de personnes dans le monde.
Si vous souffrez de cette maladie de peau, ou connaissez quelqu'un qui en souffre, vous savez à quel point il est difficile de trouver des traitements efficaces. C’est là qu’entre en jeu le CBD (cannabidiol), un cannabinoïde naturel non psychoactif dérivé du chanvre.
Ces dernières années, le CBD a gagné en popularité en tant que traitement naturel pour divers problèmes de santé, notamment grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Dans cet article, nous examinerons les effets du CBD sur le psoriasis et découvrirons comment il peut apporter un soulagement aux personnes touchées par cette maladie.
Le psoriasis est une maladie dermatologique fréquente, touchant environ 2 à 3% de la population mondiale.
Il faut savoir que le psoriasis est bien plus qu’une simple affection cutanée. Il s’agit d’une maladie chronique du système immunitaire qui se manifeste par des symptômes visibles à la surface de la peau.
Le psoriasis provoque non seulement des problèmes physiques comme des douleurs et des démangeaisons, mais aussi des problèmes psychologiques comme la perte de confiance en soi, la dépression et la peur d'être jugé par les autres.
Il n’est pas contagieux et ne peut pas être transmis d’une personne à une autre.
Le psoriasis survient parce que les cellules de la peau se régénèrent beaucoup plus rapidement que la normale. Normalement, ce renouvellement prend 3 à 4 semaines, mais dans le cas du psoriasis, il peut survenir en seulement 3 à 7 jours. Cette surproduction de cellules cutanées conduit à la formation de plaques épaisses, rouges et squameuses.
En plus des plaques rouges et squameuses, le psoriasis peut entraîner des démangeaisons intenses, des sensations de brûlure et de la douleur. Ces symptômes varient d'une personne à l'autre et sont souvent causés ou aggravés par des facteurs tels que le stress, les infections, les blessures cutanées, le froid, le tabac ou certains médicaments.
Malheureusement, il n’existe actuellement aucun traitement permettant de guérir définitivement le psoriasis. Les différentes stratégies de traitement utilisées visent à réduire les symptômes de la maladie simplement en luttant contre l’inflammation, en ralentissant la croissance des cellules cutanées et en régulant le système immunitaire.
Lorsqu’il s’agit de traiter le psoriasis, les options traditionnelles peuvent inclure:
Malgré les progrès réalisés dans le domaine médical, les traitements classiques contre le psoriasis ne fonctionnent pas pour tout le monde et provoquent souvent des effets secondaires indésirables tels que des irritations cutanées, des infections et des troubles du foie.
C’est la raison pour laquelle de plus en plus de personne se tourne vers des alternatives naturelles, telles que le CBD, pour compléter ou remplacer les traitements classiques.
Le CBD est un composé naturel dérivé du chanvre qui possède des propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antioxydantes. Contrairement aux traitements conventionnels, le CBD est considéré comme particulièrement sûr et est généralement bien toléré par les utilisateurs.
De plus, certaines études scientifiques ont montré que le CBD peut être efficace contre les symptômes du psoriasis. Par exemple, ses propriétés anti-inflammatoires et régulatrices du système immunitaire peuvent aider à réduire l’inflammation cutanée et à réduire les démangeaisons, les rougeurs et les plaques.
Le CBD peut également contribuer à rétablir l’équilibre de la peau en régulant la production de sébum, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant de psoriasis associé à des problèmes de peau tels que la sécheresse ou l’acné.
Examinons de plus près comment le CBD peut influencer les symptômes du psoriasis et ce que certaines études scientifiques ont découvert sur le sujet.
Comme mentionné plus haut, le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau qui se caractérise par une inflammation chronique, des démangeaisons, des rougeurs, des plaques épaisses et squameuse de la peau (aussi des ongles et du cuir chevelu).
D’après les recherches, le CBD agit sur le système endocannabinoïde du corps, qui est un système de signalisation impliqué dans la régulation de nombreux processus physiologiques, y compris l’inflammation [1]. Il interagit avec les récepteurs de ce système présents dans différentes parties du corps, y compris la peau, pour moduler la réponse inflammatoire [2].
Des recherches montrent que le CBD diminue la production de molécules inflammatoires liées au psoriasis, atténuant ainsi l'inflammation et réduisant les symptômes tels que les rougeurs et les plaques. [3] [4]
Le CBD peut également agir en tant qu’immunomodulateur, c’est-à-dire qu’il a la capacité d’aider à équilibrer la réponse immunitaire du corps [5], [6].
En effet, dans le psoriasis, le système immunitaire est dysfonctionnel, ce qui entraîne une réponse immunitaire excessive et une inflammation chronique à l’origine des différents symptômes de la maladie.
Des études préliminaires suggèrent que le CBD peut réguler cette réponse immunitaire inadaptée en réduisant l’activité des cellules immunitaires pro-inflammatoires et en favorisant l’action des cellules régulatrices anti-inflammatoires [7].
Une étude publiée en 2020 a examiné les effets du CBD sur les cellules de la peau impliquées dans le psoriasis, appelées kératinocytes [8]. Les résultats ont montré que le CBD inhibait la prolifération des kératinocytes (en régulant le métabolisme des phospholipides dans ces cellules de la peau), réduisant ainsi la croissance excessive des cellules cutanées.
Cela est important, car la croissance excessive des kératinocytes contribue à la formation des plaques épaisses caractéristiques du psoriasis.
En plus de ralentir la progression des plaques de psoriasis, le CBD peut aider à mieux gérer les symptômes associés à cette maladie, notamment les démangeaisons.
En effet, les démangeaisons peuvent être particulièrement gênantes pour les personnes atteintes de psoriasis, et le grattage est fréquemment à l’origine de complications telles que les saignements et les infections cutanées.
Le CBD, en agissant sur les récepteurs de la peau impliqués dans la sensation de démangeaisons, peut permettre un soulagement notable des démangeaisons et réduire le besoin de se gratter.
Le CBD peut aider à lutter efficacement et naturellement contre l'anxiété et les douleurs liées au psoriasis, grâce à ses propriétés antalgiques et anxiolytiques.
Il existe une grande variété de produits CBD sur le marché et il peut être difficile de choisir celui qui convient le mieux à votre situation. Voici quelques options à prendre en compte :
C’est à vous de trouver le produit CBD qui vous correspond le plus. À savoir que les huiles de CBD sont celles les plus appréciés.
Même si le CBD ou cannabidiol est une substance considérée comme sûre, certaines précautions sont à prendre en compte avant d'en consommer comme :
Si vous souhaitez en savoir plus consultez notre article sur les dangers du CBD.
Lorsque vous commencez à utiliser du CBD pour le psoriasis, il est recommandé de commencer par une faible dose et d’observer attentivement les effets. Chaque personne réagit différemment au CBD, il est donc important de trouver la dose qui vous convient le mieux. Vous pouvez ensuite ajuster progressivement la posologie en fonction de vos besoins et de la réponse de votre corps.
Il est recommandé de ne pas dépasser une quantité de 1500 mg de CBD par jour afin d'éviter d'éventuels effets secondaires. La dose journalière se situe généralement entre 100 et 300 mg, mais il est recommandé de consulter votre médecin pour un ajustement personnalisé de votre dosage. Vous pouvez également vous référer à notre guide de dosage journalier pour l’huile de CBD.
Le CBD présente un potentiel prometteur dans le traitement du psoriasis. Ce cannabinoïde aide également à soulager quelques-uns des symptômes les plus gênants d’après les personnes souffrant de psoriasis, en l’occurrence les douleurs et les démangeaisons.
Cependant, son utilisation doit être entreprise avec précaution et sous la supervision d’un professionnel de santé surtout si vous suivez un traitement médical.
La recherches sur l’utilisation du CBD pour le psoriasis est en cours, et de nouvelles études sont nécessaires pour mieux comprendre son efficacité, les dosages optimaux et les interactions potentielles avec d’autres médicaments.
Références
[1] F. Pellati, V. Borgonetti, V. Brighenti, M. Biagi, S. Benvenuti, et L. Corsi, « Cannabis sativa L. and NonpsychoactiveCannabinoids:Their Chemistry and RoleagainstOxidative Stress, Inflammation, and Cancer », BioMedRes. Int., vol. 2018, p. e1691428, déc. 2018, doi: 10.1155/2018/1691428.
[2] S. Burstein, « Cannabidiol (CBD) and its analogs: a review of their effects on inflammation », Bioorg. Med. Chem., vol. 23, no 7, p. 13771385, avr. 2015, doi: 10.1016/j.bmc.2015.01.059.
[3] « Full article: Therapeutic Potential of Cannabidiol (CBD) for Skin Health and Disorders ». https://www.tandfonline.com/doi/full/10.2147/CCID.S286411 (consulté le 15juin 2023).
[4] « Pharmaceuticals | Free Full-Text | Cannabis-Based Products for the Treatment of Skin Inflammatory Diseases: A Timely Review ». https://www.mdpi.com/1424-8247/15/2/210 (consulté le 16juin 2023).
[5] « Molecules | Free Full-Text | Phytocannabinoids in the Pharmacotherapy of Psoriasis ». https://www.mdpi.com/1420-3049/28/3/1192 (consulté le 12juin 2023).
[6] N. Derakhshan et M. Kazemi, « Cannabis for Refractory Psoriasis-High Hopes for a Novel Treatment and a Literature Review », Curr. Clin. Pharmacol., vol. 11, no 2, p. 146‑147, janv. 2016, doi: 10.2174/1574884711666160511150126.
[7] « Immune Responses Regulated by Cannabidiol | Cannabis and Cannabinoid Research ». https://www.liebertpub.com/doi/full/10.1089/can.2018.0073 (consulté le 14juin 2023).
[8] W. Łuczaj, I. Dobrzyńska, A. Wroński, M. R. Domingues, P. Domingues, et E. Skrzydlewska, « Cannabidiol-Mediated Changes to the Phospholipid Profile of UVB-Irradiated Keratinocytes from Psoriatic Patients », Int. J. Mol. Sci., vol. 21, no 18, Art. no 18, janv. 2020, doi: 10.3390/ijms21186592.
]]>Depuis quelques années, le marché du CBD et du chanvre connaît un véritable essor, suscitant à la fois l’enthousiasme des consommateurs et l’attention des chercheurs.
Les allégations vantant les bienfaits médicaux du chanvre se multipliant sans cesse, nous sommes en droit de nous interroger sur la véracité de ces affirmations. Alors, le potentiel médical du chanvre est-il un mythe ou une réalité scientifiquement soutenue ?
Il est indéniable que le chanvre suscite un engouement croissant, tant dans le domaine de la médecine que dans celui du bien-être. Cependant, il est crucial de faire la distinction entre les affirmations appuyées par des preuves solides et les spéculations infondées.
Les patients en quête de solutions de santé naturelles méritent d’avoir accès à des informations précises et basées sur la recherche, pour éviter les déceptions et les faux espoirs.
Dans le présent article, nous examinerons de près le potentiel médical du chanvre. Notamment en revenant sur l’histoire ancienne de son utilisation à des fins médicales, en étudiant sa composition chimique et en déterminant les propriétés thérapeutiques de ses principaux composés.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de définir clairement de quoi nous parlons.
Le chanvre, une variété de cannabis, est souvent associé à la marijuana en raison de leur parenté botanique. Cependant, contrairement à la marijuana, le chanvre ne contient qu’une infime quantité de tétrahydrocannabinol ou « THC », le principal composé (phytocannabinoïde) psychoactif responsable des effets euphoriques. Au contraire, le chanvre est riche en cannabidiol ou « CBD », un autre composé naturellement présent dans la plante.
Les partisans du chanvre et du CBD prétendent qu’ils peuvent soulager une multitude de problèmes de santé, allant de l’épilepsie à l’anxiété en passant par les douleurs chroniques. Cependant, une question fondamentale subsiste : quelles sont les preuves scientifiques à l’appui de ces allégations ?
Le chanvre a une longue histoire d’utilisation à des fins médicales, remontant à des milliers d’années ! Dans de nombreuses cultures à travers le monde, cette plante polyvalente a été valorisée pour ses propriétés médicinales potentielles et a joué un rôle essentiel dans la médecine traditionnelle.
Dans l’Antiquité, les civilisations chinoise, égyptienne, indienne et grecque (entre autres) ont exploité les vertus du chanvre à des fins thérapeutiques :
Ces quelques exemples historiques soulignent la confiance accordée au chanvre dans la médecine ancienne. Bien que l’accès à la recherche scientifique moderne était limité à l’époque, les observations empiriques et l’expérience pratique ont conduit à des utilisations variées du chanvre à des fins médicales.
Il est important de souligner que l’utilisation traditionnelle du chanvre dans le passé à des fins médicales n’est pas synonyme d’efficacité ! L’histoire nous offre néanmoins un point de départ intéressant pour explorer le potentiel médical du chanvre avec une approche rigoureuse basée sur des études cliniques contrôlées et des preuves solides.
Le chanvre est une plante complexe qui renferme de nombreux composés chimiques, dont les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes. Ces composés, grâce à une interaction synergique, contribuent à l’effet global du chanvre sur le corps humain.
Voici maintenant une courte présentation des principaux composés que renferme le chanvre :
Les cannabinoïdes sont des composés naturellement présents dans le chanvre et sont responsables de nombreuses propriétés potentiellement médicinales de la plante.
Le cannabidiol (CBD) et le tétrahydrocannabinol (THC) sont les deux cannabinoïdes les plus étudiés. Le THC est le principal composé psychoactif de la marijuana, tandis que le CBD n’a pas d’effets psychoactifs (il est même utilisé comme traitement dans certains cas de dépendance au THC).
Comme mentionné plus haut, le chanvre ne renferme qu’une infime quantité de THC, il est plutôt très riche en CBD.
Le CBD a attiré une attention considérable en raison de ses propriétés potentiellement bénéfiques, telles que ses effets anti-inflammatoires, analgésiques, anticonvulsivants et anxiolytiques.
Il est également étudié et approuvé pour son potentiel dans le traitement de troubles neurologiques tels que l’épilepsie.
Les terpènes sont des composés aromatiques présents dans le chanvre, qui lui confèrent son parfum caractéristique. Ces substances sont également présentes dans d’autres plantes et sont responsables des arômes et des saveurs distincts associés à différentes variétés de chanvre.
Les terpènes peuvent également contribuer aux propriétés médicinales du chanvre en interagissant avec les récepteurs du cerveau et du système nerveux.
Certains terpènes couramment trouvés dans le chanvre incluent le myrcène, le limonène, le pinène et le linalol. Chaque terpène a ses propres propriétés potentiellement bénéfiques.
Par exemple, le myrcène est connu pour ses effets relaxants, le limonène pour son pouvoir antidépresseur et le pinène pour ses propriétés anti-inflammatoires.
Les flavonoïdes sont des composés phytochimiques présents dans de nombreux végétaux, y compris le chanvre. Ils sont responsables de la pigmentation des fleurs et des feuilles de la plante.
Les flavonoïdes ont montré des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et neuroprotectrices dans des études préliminaires.
Bien que les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes soient les composés les plus étudiés dans le chanvre, il existe également de nombreux autres composés présents dans la plante qui peuvent contribuer à son potentiel médicinal.
L’interaction complexe entre ces différents composés est connue sous le nom de « effet d’entourage ».
Selon cette théorie, les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes travaillent en synergie pour produire des effets plus puissants et bénéfiques que lorsqu’ils sont utilisés individuellement. Cette synergie est souvent citée comme une raison possible de l’efficacité du chanvre à des fins médicales.
Le chanvre, principalement grâce à sa teneur en CBD et autres phytocannabinoïdes, a suscité un intérêt considérable en tant que substance potentiellement bénéfique pour la santé.
Durant plusieurs années, voire plusieurs décennies, de nombreuses études scientifiques ont été menées pour évaluer son efficacité dans le traitement de diverses conditions médicales.
Dans la partie qui va suivre, nous allons donc passer en revue les principales affections médicales pour lesquelles le chanvre a montré des preuves quant à son efficacité.
L’une des découvertes les plus significatives concernant le chanvre concerne son efficacité dans le traitement de certaines formes d’épilepsie réfractaire (en particulier chez les enfants), telles que le syndrome de Lennox-Gastaut et le syndrome de Dravet [1]–[4].
Des essais cliniques ont montré que le CBD que renferme la plante de chanvre, en combinaison avec d’autres médicaments antiépileptiques, peut réduire de manière significative la fréquence des crises chez les patients chez qui les traitements médicamenteux conventionnels ont échoué.
Cette découverte a conduit à l’approbation de médicaments à base de CBD, tels que l’Epidiolex, par les autorités de régulation dans certains pays, notamment la FDA (Food and Drug Administration) [5].
Le fait qu’un médicament dont le principe actif est le CBD (Epidiolex) soit approuvé par l’une des plus importantes autorités de régulation des médicaments (FDA aux États-Unis) est le témoin que ce composé possède une réelle efficacité thérapeutique chez un nombre considérable de patients.
Cette approbation officielle souligne en effet la reconnaissance des bienfaits médicaux du CBD et fournit une option de traitement réglementée et sûre pour les patients concernés.
De nombreuses études préliminaires ont suggéré que le chanvre peut avoir des effets bénéfiques sur l’anxiété.
En effet, des essais cliniques ont montré que le CBD est capable de réduire l’anxiété dans des situations stressantes telles que la prise de parole en public et la phobie sociale [6]–[8].
Bien que les mécanismes précis ne soient pas entièrement compris, il est possible que le CBD agisse sur les récepteurs du cerveau impliqués dans la régulation de l’anxiété.
Le chanvre a largement été étudié pour son potentiel dans le soulagement de la douleur chronique.
Des recherches ont montré que le CBD (l’un des principaux composés du chanvre) pouvait avoir des effets analgésiques en réduisant l’inflammation et en interagissant avec les récepteurs de la douleur dans le système nerveux [9].
Des études préliminaires ont suggéré que le CBD pouvait se révéler bénéfique pour des conditions telles que l’arthrite, la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques [10]–[13].
Outre l’épilepsie, l’anxiété et la douleur chronique, le CBD a été étudié pour son potentiel dans le traitement de nombreuses autres conditions médicales, notamment :
Bien que le chanvre, principalement par l’intermédiaire du CBD et autres phytocannabinoïdes qu’il renferme (CBG, CBN…), présente un potentiel médical intéressant, il existe également des controverses et des défis associés à son utilisation. Il est important de les prendre en compte pour avoir une vision équilibrée de cette substance.
La légalité du CBD varie d’un pays à l’autre et même à l’intérieur d’un même pays. Dans certains endroits, le CBD est légal et réglementé, tandis que dans d’autres, son statut légal peut être flou ou même interdit. Il est donc essentiel de se conformer aux lois en vigueur et de vérifier la légalité du CBD dans votre région avant de l’utiliser.
En France, la réglementation entourant le CBD est complexe et en évolution. Selon la législation française, le CBD dérivé du chanvre est autorisé à condition que sa teneur en tétrahydrocannabinol (THC), le principal composé psychoactif du cannabis, soit inférieure à 0,3 %. Cette limite est fixée dans le cadre de la réglementation européenne.
Il faut noter que l’utilisation du CBD à des fins médicales en France est soumise à des réglementations strictes. Actuellement, seul un médicament à base de CBD, le Sativex, est approuvé pour une utilisation limitée dans le traitement de la sclérose en plaques.
Pour les autres conditions médicales, l’utilisation du CBD est considérée comme expérimentale et nécessite généralement une autorisation spécifique.
En ce qui concerne la vente de produits à base de CBD en France, la réglementation est en cours d’évolution. En juin 2021, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié des recommandations concernant les produits à base de CBD, soulignant la nécessité de garantir leur sécurité et leur qualité.
Il est donc tout à fait possible et légal de prendre des produits à base de chanvre ou de CBD pour bénéficier d’une amélioration de diverses affections, notamment l’anxiété, les troubles du sommeil, les douleurs chroniques, les inflammations…
Bien que de nombreuses études préliminaires aient été réalisées sur le CBD, il existe encore un manque de recherche approfondie à grande échelle.
La plupart des études existantes se concentrent sur des conditions spécifiques et les résultats peuvent ne pas être généralisables à d’autres affections.
Une recherche plus poussée est donc nécessaire pour comprendre pleinement les effets à long terme du CBD, son interaction avec d’autres médicaments et son utilisation dans différentes populations.
Avec la popularité croissante du CBD, de nombreux produits inondent le marché. Cela soulève des préoccupations quant à la qualité, à la pureté et à l’exactitude de l’étiquetage des produits.
Il est par conséquent essentiel de choisir des marques réputées et de vérifier les certifications de qualité pour s’assurer de l’obtention de produits de chanvre/CBD sûrs et efficaces comme au comptoir du CBD Bio.
Bien que le CBD soit considéré comme sûr, il peut provoquer chez certaines personnes des effets secondaires, tels que la somnolence, la sécheresse de la bouche, les étourdissements et les changements d’appétit.
Le CBD peut aussi interagir avec d’autres médicaments pris de manière concomitante, ce qui peut entraîner des effets indésirables. Il est donc important de consulter un professionnel de santé qualifié (sensibilisé à l’utilisation du chanvre/CBD) avant d’utiliser le CBD, en particulier si vous prenez déjà d’autres médicaments.
Le potentiel médical du chanvre et du CBD est un sujet qui suscite un intérêt croissant dans le domaine de la santé. Tout au long de cet article, nous avons examiné différents aspects liés à cette question : l’histoire et l’utilisation traditionnelle du chanvre à des fins médicales, la composition chimique du chanvre mettant en évidence le rôle des cannabinoïdes comme le CBD, les bienfaits médicaux prouvés du CBD, ainsi que les controverses et les défis associés à son utilisation.
L’histoire ancienne du chanvre révèle son utilisation à travers différentes cultures pour des propriétés supposées bénéfiques sur la santé. Mais, il convient de noter que ces utilisations traditionnelles ne sont pas nécessairement soutenues par des preuves scientifiques solides.
La composition chimique du chanvre, notamment la présence de cannabinoïdes tels que le CBD et le CBG, offre un potentiel intéressant pour des applications médicales.
Les études scientifiques ont montré que le CBD pouvait être réellement efficace dans le traitement de certaines conditions médicales, comme l’épilepsie, l’anxiété et la douleur chronique.
Donc pour répondre à notre question : le potentiel médical du chanvre est une réalité !
Il faut tout de même préciser que les recherches sont encore en cours et que des études supplémentaires sont nécessaires pour établir pleinement l’efficacité du CBD dans diverses affections.
Il est également crucial de prendre en compte les controverses et les défis associés à l’utilisation du chanvre/CBD, notamment en ce qui concerne la qualité des produits, les interactions médicamenteuses, les effets secondaires…
Pour conclure, le potentiel médical du chanvre et du CBD est une réalité, mais il convient d’être prudent et de se baser sur des preuves scientifiques solides.
Dans tous les cas, nous vous encourageons à consulter des professionnels de santé qualifiés pour obtenir des conseils personnalisés et éclairés si vous envisagez l’utilisation du chanvre ou du CBD à des fins médicales.
[1] O. Devinsky et al., « Cannabidiol in patients with treatment-resistant epilepsy: an open-label interventional trial », Lancet Neurol., vol. 15, no 3, Art. no 3, mars 2016, doi: 10.1016/S1474-4422(15)00379-8.
[2] O. Devinsky et al., « Effect of Cannabidiol on Drop Seizures in the Lennox–Gastaut Syndrome », N. Engl. J. Med., vol. 378, no 20, Art. no 20, mai 2018, doi: 10.1056/NEJMoa1714631.
[3] E. Stockings et al., « Evidence for cannabis and cannabinoids for epilepsy: a systematic review of controlled and observational evidence », J. Neurol. Neurosurg. Psychiatry, vol. 89, no 7, Art. no 7, juill. 2018, doi: 10.1136/jnnp-2017-317168.
[4] O. Devinsky et al., « Trial of Cannabidiol for Drug-Resistant Seizures in the Dravet Syndrome », N. Engl. J. Med., vol. 376, no 21, Art. no 21, mai 2017, doi: 10.1056/NEJMoa1611618.
[5] « EPIDIOLEX® (cannabidiol) », EPIDIOLEX.com. https://www.epidiolex.com/ (consulté le 5 juin 2023).
[6] M. M. Bergamaschi et al., « Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 6, Art. no 6, mai 2011, doi: 10.1038/npp.2011.6.
[7] N. Masataka, « Anxiolytic Effects of Repeated Cannabidiol Treatment in Teenagers With Social Anxiety Disorders », Front. Psychol., vol. 10, p. 2466, nov. 2019, doi: 10.3389/fpsyg.2019.02466.
[8] M. Berger et al., « Cannabidiol for Treatment-Resistant Anxiety Disorders in Young People: An Open-Label Trial », J. Clin. Psychiatry, vol. 83, no 5, Art. no 5, août 2022, doi: 10.4088/JCP.21m14130.
[9] H. Wong et B. E. Cairns, « Cannabidiol, cannabinol and their combinations act as peripheral analgesics in a rat model of myofascial pain », Arch. Oral Biol., vol. 104, p. 33‑39, août 2019, doi: 10.1016/j.archoralbio.2019.05.028.
[10] M.-A. Fitzcharles, D. J. Clauw, et W. Hauser, « A cautious hope for cannabidiol (CBD) in rheumatology care », Arthritis Care Res., vol. n/a, no n/a, Art. no n/a, juin 2022, doi: 10.1002/acr.24176.
[11] F. Petzke, E. K. Enax-Krumova, et W. Häuser, « [Efficacy, tolerability and safety of cannabinoids for chronic neuropathic pain: A systematic review of randomized controlled studies] », SchmerzBerl. Ger., vol. 30, no 1, Art. no 1, févr. 2016, doi: 10.1007/s00482-015-0089-y.
[12] G. Habib et S. Artul, « Medical Cannabis for the Treatment of Fibromyalgia », J. Clin. Rheumatol. Pract. Rep. Rheum. Musculoskelet. Dis., vol. 24, no 5, Art. no 5, août 2018, doi: 10.1097/RHU.0000000000000702.
[13] D. C. Hammellet al., « Transdermal cannabidiol reduces inflammation and pain-related behaviours in a rat model of arthritis », Eur. J. Pain Lond. Engl., vol. 20, no 6, Art. no 6, juill. 2016, doi: 10.1002/ejp.818.
[14] N. C. F. Junior, M. dos-Santos-Pereira, F. S. Guimarães, et E. Del Bel, « Cannabidiol and Cannabinoid Compounds as Potential Strategies for Treating Parkinson’s Disease and l-DOPA-Induced Dyskinesia », Neurotox. Res., vol. 37, no 1, Art. no 1, janv. 2020, doi: 10.1007/s12640-019-00109-8.
[15] D. Baker et G. Pryce, « The endocannabinoid system and multiple sclerosis », Curr. Pharm. Des., vol. 14, no 23, Art. no 23, 2008, doi: 10.2174/138161208785740036.
[16] F. Borrelli et al., « Beneficial effect of the non-psychotropic plant cannabinoid cannabigerol on experimental inflammatory bowel disease », Biochem. Pharmacol., vol. 85, no 9, Art. no 9, mai 2013, doi: 10.1016/j.bcp.2013.01.017.
[17] K. A. Jadoonet al., « Efficacy and Safety of Cannabidiol and Tetrahydrocannabivarin on Glycemic and Lipid Parameters in Patients With Type 2 Diabetes: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Parallel Group Pilot Study », Diabetes Care, vol. 39, no 10, Art. no 10, oct. 2016, doi: 10.2337/dc16-0650.
[18] P. Fleury-Teixeira, F. V. Caixeta, L. C. Ramires da Silva, J. P. Brasil-Neto, et R. Malcher-Lopes, « Effects of CBD-Enriched Cannabis sativa Extract on Autism Spectrum Disorder Symptoms: An Observational Study of 18 Participants Undergoing Compassionate Use », Front. Neurol., vol. 10, 2019, Consulté le: 10 janvier 2023. [En ligne]. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fneur.2019.01145
[19] S. Shannon, N. Lewis, H. Lee, et S. Hughes, « Cannabidiol in Anxiety and Sleep: A Large Case Series », Perm. J., vol. 23, p. 18‑041, janv. 2019, doi: 10.7812/TPP/18-041.
]]>Une femme sur dix dans le monde souffre d'endométriose, une maladie gynécologique provoquant souvent des douleurs intenses, des saignements abondants et des difficultés à concevoir.
Malheureusement, les traitements médicaux classiques, tels que les analgésiques, les hormones et la chirurgie ne sont pas toujours efficaces, poussant de plus en plus de femmes à explorer des solutions alternatives.
Le cannabidiol (CBD), extrait naturel du cannabis sativa, est de plus en plus utilisé pour son potentiel à soulager la douleur et l'inflammation. Des études récentes suggèrent même qu'il pourrait être une option prometteuse pour atténuer les symptômes de l'endométriose.
Dans cet article, nous découvrirons les effets possibles du CBD sur l’endométriose en nous basant sur des recherches scientifiques récentes.
L'endométriose, maladie gynécologique touchant environ 10 % des femmes en âge de procréer dans le monde, se caractérise par la présence anormale de tissu endométrial (qui tapisse l'intérieur de l'utérus) en dehors de celui-ci. Ces implants, appelés lésions d'endométriose, se forment généralement sur les ovaires, les trompes de Fallope, le péritoine ou d'autres organes pelviens.
Ces lésions réagissent aux hormones menstruelles de manière similaire à l'endomètre normal à l'intérieur de l'utérus, entraînant des saignements mensuels. Les symptômes de l'endométriose sont souvent liés au cycle menstruel et la maladie est plus fréquemment diagnostiquée chez les femmes âgées de 25 à 40 ans.
L’endométriose se manifeste généralement par :
La cause exacte de l'endométriose n'est pas entièrement comprise, mais plusieurs théories existent.
La première théorie suggère que des cellules de l'endomètre se déplacent en sens inverse du flux menstruel, traversent les trompes de Fallope et s'implantent dans la cavité abdominale, formant des lésions d'endométriose. Une autre théorie propose que des cellules endométriales peuvent être transportées par le sang ou la lymphe, s'implantant ainsi dans d'autres parties du corps (théorie de l'implantation vasculaire). Enfin, la théorie de la transformation embryonnaire suggère que des cellules endométriales peuvent se transformer en cellules d'endométriose pendant le développement embryonnaire, pouvant migrer ensuite.
Ces théories ne sont pas exclusives et plusieurs mécanismes pourraient contribuer à l'endométriose. Des facteurs de risque tels que l'hérédité, les déséquilibres hormonaux, les anomalies congénitales, les antécédents familiaux (menstruations précoces, abondantes, irrégulières), le tabagisme et les troubles auto-immuns peuvent également augmenter la probabilité de développer l'endométriose.
Malheureusement, il n’existe actuellement aucun traitement capable de guérir définitivement une endométriose.
La prise en charge de cette maladie vise essentiellement à soulager les symptômes, à réduire l’inflammation et à améliorer la qualité de vie des femmes qui en sont atteintes.
Plusieurs paramètres doivent être pris en charge par le médecin avant de prescrire un traitement adéquat, notamment la gravité des symptômes, l’âge de la femme, ses projets de grossesse future, sa préférence personnelle…
Voici quelques options de traitement courantes pour l’endométriose :
Par ailleurs, de nombreuses femmes optent pour des approches complémentaires ou alternatives pour gérer les symptômes de l’endométriose, telles que l’acupuncture, l’ostéopathie, la physiothérapie et les modifications alimentaires. Cependant, il est important de discuter de ces options avec un professionnel de santé, car leur efficacité peut varier et des preuves scientifiques solides font souvent défaut…
L’efficacité du CBD dans le traitement de l’endométriose fait l’objet de recherches en cours et les résultats préliminaires sont prometteurs !
Bien qu’il y ait encore un besoin de plus d’études approfondies, certaines recherches suggèrent que le CBD peut avoir des effets bénéfiques pour soulager les symptômes de l’endométriose.
Par exemple, cette récente étude publiée en mai 2023 a cherché à déterminer si le CBD pouvait être utilisé dans le traitement de l’endométriose en raison de ses effets anti-inflammatoires, antioxydants et antiangiogéniques [1].
Lors de cette étude, l’endométriose a été induite chez des rats femelles avant que ces derniers soient répartis en quatre groupes comme suit :
Après 21 jours, les rats ont été euthanasiés et différents paramètres ont été évalués.
Les résultats ont montré des réductions significatives de la surface des lésions d’endométriose chez les rats ayant reçu du CBD par rapport au groupe témoin.
De plus, les rats traités au CBD ont présenté une diminution du stress oxydatif, de l’interleukine-6 (IL-6) et du facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-alpha), ainsi qu’une augmentation du statut antioxydant total (TAS) par rapport au groupe témoin.
Les concentrations de TAS ont également été accrues dans le sérum et le liquide péritonéal des rats traités au CBD.
Par ailleurs, il a été noté une réduction de l’expression du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) et de l’IL-6 dans les tissus d’endométriose chez les rats traités au CBD. Ce qui a un effet bloquant sur l’évolution de la maladie grâce à un blocage de l’angiogenèse et l’atténuation de l’inflammation dans l’organisme.
En conclusion, grâce à ses effets anti-inflammatoires, antioxydants et antiangiogéniques, le CBD pourrait être considéré comme un agent thérapeutique potentiel pour le traitement de l’endométriose.
Cependant, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer pleinement l’efficacité et la sécurité du CBD dans le contexte de l’endométriose.
Le CBD présente plusieurs mécanismes d’action potentiels qui pourraient contribuer à son efficacité dans le traitement de l’endométriose.
Voici quelques-uns des effets du CBD qui peuvent se révéler grandement bénéfiques en cas d’endométriose :
L’endométriose est une maladie inflammatoire caractérisée par l’inflammation des tissus endométriaux en dehors de l’utérus. Or, le CBD a largement démontré des propriétés anti-inflammatoires [2]–[4].
Ainsi, en réduisant l’inflammation associée à l’endométriose, le CBD est capable de soulager les douleurs et améliorer la qualité de vie de nombreuses patientes atteintes de cette maladie chronique.
La douleur est l’un des principaux symptômes de l’endométriose, responsable à elle seule d’une altération significative de la qualité de vie de nombreuses patientes.
Le CBD est connu pour agir comme analgésique en interagissant avec les récepteurs de la douleur dans le système nerveux, réduisant ainsi la sensation de douleur [5][6].
Ainsi, la prise régulière de CBD pourrait participer à la lutte contre le principal symptôme altérant la qualité de vie des femmes attentes d’endométriose, la douleur chronique.
Le CBD peut également aider à atténuer les crampes menstruelles souvent associées à l’endométriose grâce à ses puissantes propriétés antalgiques et relaxantes musculaires.
Il peut en effet aider à détendre les muscles utérins et réduire les contractions excessives, ce qui peut entraîner un soulagement des douleurs menstruelles chez les femmes souffrant d’endométriose.
L’angiogenèse, c’est-à-dire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, joue un rôle clé dans la croissance des lésions endométriales.
Des études suggèrent que le CBD peut avoir un effet antiangiogéniques, c’est-à-dire qu’il est capable d’inhiber la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans les tissus endométriaux anormaux, contribuant ainsi à réduire la progression de la maladie [1].
Dans l’endométriose, les cellules endométriales anormales se développent en dehors de l’utérus et forment des lésions. D’après certains travaux, le CBD peut potentiellement inhiber la prolifération excessive de ces cellules et aider à contrôler la croissance des tissus endométriaux anormaux.
Les femmes souffrant d’endométriose ont souvent des difficultés à obtenir un sommeil de qualité en raison des symptômes douloureux et des complications liées à cette maladie.
Pour lutter contre les troubles du sommeil liés à la maladie, le CBD peut potentiellement aider de plusieurs manières :
En fin de compte, vous seul pouvez décider si le CBD vous convient ou non. Afin d'aider votre processus de décision, voici un bref résumé des avantages et des inconvénients de l'utilisation de l'huile de CBD pour le soutien de l'endométriose :
Avantages:
- Possède des propriétés anti-inflammatoires
- Pourrait soulager les douleurs de l'endomètre
- Est sûr et tolérable
- Provient d'une source naturelle
- Potentiel d'autres effets positifs tels que la réduction de l'anxiété et un meilleur sommeil
- A des effets secondaires minimes
Les inconvénients:
- Absence d'essais cliniques sur le CBD pour l'endométriose chez l'homme
- Les effets secondaires potentiels incluent la perte d'appétit, la bouche sèche, la diarrhée et la somnolence
- Tous les fabricants de CBD ne sont pas fiables et/ou sûrs
L'huile de CBD peut offrir de nombreux avantages avec des effets secondaires minimes, mais cela peut prendre un certain temps pour trouver les bons produits pour votre corps.
Comme nous l'avons mentionné dans la section "Inconvénients", tous les fabricants de CBD ne sont pas dignes de confiance. En raison du manque de surveillance réglementaire à l'heure actuelle dans l'industrie du CBD, de nombreux fabricants malhonnêtes proposent des produits qui ne conviendront pas à votre condition ou qui ne contiennent même pas ce qu'ils prétendent.
Un seul produit CBD (Epidiolex) a été approuvé par la FDA, qui est un médicament utilisé pour traiter une forme rare d'épilepsie infantile. Tout autre produit prétendant être approuvé par la FDA fait une fausse déclaration. Méfiez-vous également des produits CBD commercialisés avec des allégations médicales non prouvées et de qualité/origine inconnue. Assurez-vous de vérifier l'étiquette du produit pour vérifier exactement ce que vous mettez dans votre corps et assurez-vous qu'il a été testé par un tiers .
Une fois que vous avez identifié un bon fabricant, l'étape suivante consiste à décider quel type de produit vous convient le mieux.
L'une des premières choses que vous devez décider est de savoir si vous voulez un produit CBD à spectre complet, à large spectre ou isolé.
Le CBD à spectre complet comprend tous les cannabinoïdes naturellement présents dans le chanvre, y compris le CBD, le THC (à une concentration de 0,2% ou moins), le cannabigérol (CBG) et le cannabinol (CBN).
Le CBD à large spectre comprend tous ces éléments, à l'exception du THC. Comme nous l'avons mentionné précédemment, le fait d'avoir du THC dans le cadre du régime peut apporter un soulagement accru de la douleur. Cette gamme n'est donc pas conseillé pour l'endométriose. Le CBG est une autre molécule dans le monde des cannabinoïdes. Il a beaucoup en commun avec le CBD avec ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires. Et non seulement il apaise vos symptômes physiques, mais il peut également procurer un effet apaisant rapide sur l'humeur.
Nous avons inclus cet important cannabinoïde dans nos huiles de CBD pour aider à lutter contre le syndrome prémenstruel et la douleur endo, à l'intérieur comme à l'extérieur. Cette combinaison de cannabinoïdes dans un produit à spectre complet améliore sa puissance globale, ce qui n'est pas disponible dans la plupart des autres huiles CBD. Les produits à large spectre éliminent spécifiquement le THC, tandis que l'isolat de CBD élimine tout ce qui n'est pas le CBD. Avec un isolat, non seulement vous perdez les avantages collaboratifs des autres cannabinoïdes, mais vous manquez également les autres terpènes et composés phénoliques végétaux qui peuvent aider à améliorer l'efficacité du CBD.
L'avantage synergique trouvé dans les produits CBD à spectre complet est appelé l'effet d'entourage, dont on pense qu'il fonctionne par les activités qui se chevauchent et complémentaires des composants individuels - tels que conçus par la nature. Et cela signifie plus d'avantages pour votre santé. Il est temps de découvrir les bienfaits apaisants du CBD. Après avoir choisi le produit que vous souhaitez, vous devrez ensuite décider de la quantité appropriée à prendre pour les douleurs de l'endométriose. De plus, vous devrez choisir comment le prendre.
Le CBD pourrait avoir des effets bénéfiques dans le traitement de l’endométriose, une maladie chronique caractérisée par la croissance à l’extérieur de l’utérus de tissus similaires à ceux de la muqueuse utérine, provoquant souvent des douleurs intenses, des saignements abondants et des difficultés à concevoir.
D’après une récente étude publiée en mai 2023, ce phytocannabinoïde non psychoactif serait capable de réduire la surface des lésions d’endométriose chez les rats traités par rapport au groupe témoin [1].
Évidemment, des recherches supplémentaires, notamment des études menées sur des humains, sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer pleinement l’efficacité et la sécurité du CBD chez les femmes atteintes d’endométriose.
Par ailleurs, le CBD pourrait représenter un traitement naturel très intéressant pour gérer efficacement les principaux symptômes de l’endométriose grâce à ses effets positifs sur la douleur, l’inflammation chronique, le stress oxydatif, les contractions musculaires excessives, le sommeil, le stress et l’anxiété.
Recommandation:
Ce contenu est uniquement à des fins d'information. Il n'est pas fourni pour diagnostiquer, traiter, guérir ou prévenir toute maladie ou affection. Il ne doit pas être interprété comme une instruction ou un avis médical visant à remplacer l'avis de votre médecin ou d'autres professionnels de la santé. Nous vous recommandons de parler à votre médecin pour préparer un plan de traitement pour toute maladie ou affection.
[1] S. B. Oktenet al., « Cannabidiol as a potential novel treatment for endometriosis by its anti-inflammatory, antioxidative and antiangiogenic effects in an experimental rat model », Reprod. Biomed. Online, vol. 46, no 5, p. 865‑875, mai 2023, doi: 10.1016/j.rbmo.2023.01.018.
[2] F. Zobel, L. Notari, E. Schneider, et O. Rudmann, « Cannabidiol (CBD) : analyse de situation », p. 56.
[3] E. Groce, « The health effects of cannabis and cannabinoids: the current state of evidence and recommendations for research ». 2018.
[4] S. Burstein, « Cannabidiol (CBD) and its analogs: a review of their effects on inflammation », Bioorg. Med. Chem., vol. 23, no 7, Art. no 7, 2015.
[5] F. Petzke, E. K. Enax-Krumova, et W. Häuser, « [Efficacy, tolerability and safety of cannabinoids for chronic neuropathic pain: A systematic review of randomized controlled studies] », SchmerzBerl. Ger., vol. 30, no 1, Art. no 1, févr. 2016, doi: 10.1007/s00482-015-0089-y.
[6] W. Xiong et al., « Cannabinoids suppress inflammatory and neuropathic pain by targeting α3 glycine receptors », J. Exp. Med., vol. 209, no 6, Art. no 6, juin 2012, doi: 10.1084/jem.20120242.
[7] M. H. N. Chagas et al., « Cannabidiol can improve complex sleep-related behaviours associated with rapid eye movement sleep behaviour disorder in Parkinson’s disease patients: a case series », J. Clin. Pharm. Ther., vol. 39, no 5, Art. no 5, oct. 2014, doi: 10.1111/jcpt.12179.
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Le cannabidiol, ou CBD, cannabinoïde non psychoactif extrait de la plante de cannabis sativa est de plus en plus populaire en raison de ses nombreuses vertus pour la santé et le bien-être.
Toutefois, certaines personnes se plaignent de ne pas ressentir les effets du CBD malgré une utilisation régulière.
Dans cet article, nous vous faisons découvrir les raisons pour lesquelles certaines personnes ne ressentent pas les effets du CBD !
Le CBD fonctionne en se liant aux récepteurs cannabinoïdes présents dans le corps humain, notamment les récepteurs CB1 et CB2, qui font partie du système endocannabinoïde. Ce système est impliqué dans la régulation de nombreux processus physiologiques comme la douleur, l’humeur, le sommeil, l’appétit et la réponse immunitaire. [1], [2]. En se liant à ces récepteurs, le CBD serait capable de réguler ces fonctions et offrir dIfférents avantages pour la santé comme la réduction de la douleur et de l’inflammation, l’amélioration du sommeil et de l’humeur [3]–[6].
Le CBD aide également à stimuler la production d’endocannabinoïdes, qui sont des molécules produites naturellement par le corps (cannabinoïdes endogènes comme l’anandamide) pour réguler ces processus.
Tout individu possède un système endocannabinoïde fonctionnel, alors pourquoi certaines personnes ne ressentent pas les effets du CBD pendant que d’autres profitent des bienfaits de ce composé de manière optimale ?
Voici quelques-unes des principales raisons pour lesquelles vous ne ressentez pas les effets du CBD :
La qualité du produit que vous utilisez a un impact significatif sur son efficacité. Si vous utilisez un produit de CBD de mauvaise qualité, il peut contenir des contaminants ou avoir une concentration de CBD insuffisante.
Ainsi, optez toujours pour un produit CBD de qualité fabriqué en France et issue de l'agriculture biologique.
La dose de CBD que vous prenez influence sensiblement les effets que vous ressentez, car l’efficacité de ce cannabinoïde est dite « dose dépendante ». En d’autres termes, si vous prenez une dose trop faible, vous pouvez ne pas ressentir les effets du CBD. À l’inverse, si vous prenez une dose trop élevée, vous pouvez ressentir des effets secondaires comme de la somnolence, de la fatigue et des troubles digestifs.
Il est donc important que vous trouviez la dose de CBD optimale pour vous, toujours en commençant par une dose faible et en augmentant progressivement jusqu’à obtenir des effets que vous jugerez satisfaisants.
Chaque personne est différente et peut réagir différemment au CBD en fonction de son métabolisme et de sa génétique. Certaines personnes peuvent avoir des récepteurs cannabinoïdes « moins réceptifs », ce qui peut rendre le CBD moins efficace.
Le CBD n’est donc pas la solution pour tout le monde. S’il s’avère inefficace malgré une utilisation correcte, le mieux est de chercher d’autres alternatives qui seront plus intéressantes pour vous !
Le CBD est une substance bioactive qui est capable d’interagir avec de nombreux médicaments, ce qui peut réduire son efficacité ou augmenter ses effets secondaires.
Si vous suivez un traitement médical, consultez votre médecin traitant ou autre professionnel de santé qualifié avant de commencer à prendre du CBD.
Les attentes que vous avez par rapport au CBD peuvent influencer de manière considérable les effets que vous ressentez.
Si vous vous attendez à des résultats spectaculaires, vous pourriez être déçu si les effets du CBD ne sont pas aussi forts que vous le pensiez (même si les résultats sont bien là !).
Vous devez comprendre que le CBD est un traitement naturel dont les effets varient d’une personne à l’autre, prennent parfois du temps avant d’apparaître et ne sont pas systématiquement spectaculaires !
La méthode d’administration joue un rôle clé dans la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du CBD, c’est-à-dire l’action de l’organisme sur ce dernier (absorption, transport, métabolisme et élimination) ainsi que ses effets thérapeutiques).
Si vous prenez du CBD par voie orale, par exemple sous forme de gélules ou d’huile, il peut prendre plus de temps à agir, car il doit passer par le système digestif avant d’entrer dans le sang.
Les méthodes d’administration telles que l’inhalation ou l’application topique peuvent offrir des effets plus rapides, car le CBD entre directement dans le corps.
Il est donc important de trouver la méthode d’administration qui convient le mieux à vos besoins.
Comme pour tout autre médicament ou complément alimentaire, il est possible de développer une tolérance au CBD. Cela signifie que votre corps s’habitue aux effets du CBD et que vous devez augmenter la dose pour obtenir les mêmes effets.
Si vous utilisez du CBD depuis un certain temps et que vous ne ressentez plus les effets comme au début, il est peut-être temps de faire une pause, de changer la posologie ou le mode d’administration.
Le CBD offre de nombreux bienfaits pour la santé, mais cela ne signifie pas que tout le monde ressentira ses effets de la même manière.
Si vous ne ressentez pas les effets du CBD, prenez le temps d’examiner tous les facteurs possiblement en cause comme la qualité du produit, la dose, votre corps, les interactions médicamenteuses, les attentes, la méthode d’administration et la tolérance, et ce, afin de travailler avec votre médecin pour trouver une solution adaptée à vos besoins.
[1]F. Zobel, L. Notari, E. Schneider, et O. Rudmann, « Cannabidiol (CBD) : analyse de situation », p. 56.
[2]P. F. Whiting et al., « Cannabinoids for medical use: a systematic review and meta-analysis », Jama, vol. 313, no 24, Art. no 24, 2015.
[3]S. Burstein, « Cannabidiol (CBD) and its analogs: a review of their effects on inflammation », Bioorg. Med. Chem., vol. 23, no 7, Art. no 7, 2015.
[4]A. J. Kesner et D. M. Lovinger, « Cannabinoids, Endocannabinoids and Sleep », Front. Mol. Neurosci., vol. 13, 2020, Consulté le: 19 novembre 2022. [En ligne]. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnmol.2020.00125
[5]E. M. Blessing, M. M. Steenkamp, J. Manzanares, et C. R. Marmar, « Cannabidiol as a Potential Treatment for Anxiety Disorders », Neurotherapeutics, vol. 12, no 4, Art. no 4, oct. 2015, doi: 10.1007/s13311-015-0387-1.
[6]S. Bonaccorso, A. Ricciardi, C. Zangani, S. Chiappini, et F. Schifano, « Cannabidiol (CBD) use in psychiatric disorders: A systematic review », NeuroToxicology, vol. 74, p. 282‑298, sept. 2019, doi: 10.1016/j.neuro.2019.08.002.
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Le mal de dos, surnommé « mal du siècle », est l’un des problèmes de santé les plus fréquents dans le monde. Il est favorisé notamment par le surmenage physique ou au contraire la sédentarité, le stress et l’anxiété du quotidien, les mauvaises postures (particulièrement au travail), les mauvaises habitudes alimentaires, le surpoids…
Le mal de dos peut également être lié à certaines pathologies touchant la colonne vertébrale telles que la hernie discale, l’arthrose lombaire, la scoliose, la spondylarthrite ankylosante et même le nerf sciatique comprimé.
Les traitements classiques du mal de dos tels que les analgésiques et les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent être efficaces, mais ils entraînent souvent des effets secondaires indésirables lorsqu’ils sont pris en excès ou au long cours.
De plus en plus de personnes souffrant de maux de dos chroniques se tournent alors vers des solutions naturelles et plus douces pour se soulager efficacement tout en évitant les effets indésirables des médicaments classiques.
Une solution naturelle et prometteuse émerge : le cannabidiol ou CBD — un composé non psychoactif dérivé du chanvre connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Découvrez dans le présent article les effets bénéfiques du CBD sur les lombalgies et autres maux de dos !
Le mal de dos, qu’on appelle dans le jargon médical « dorsalgie », ou « lombalgie » lorsque les douleurs se situent au niveau de la région lombaire (c’est-à-dire dans le bas le dos), est un motif très fréquent de consultation.
Voici quelques-uns des facteurs qui favorisent le mal de dos :
Dans la grande majorité des cas, le mal de dos disparaît en quelques jours à quelques semaines de manière spontanée. Mais parfois, sans prise en charge médicale adéquate, il devient chronique et se répercute considérablement sur la qualité de vie et les activités quotidiennes des personnes qui en sont atteintes.
Le CBD possède plusieurs effets bénéfiques sur les maux de dos. En voici quelques-uns :
D’après les recherches, le CBD est capable d’interagir avec le système endocannabinoïde du corps humain — un ensemble de récepteurs (CB1 et CB2), de neurotransmetteurs (endocannabinoïdes) et d’enzymes impliqués dans divers processus physiologiques, notamment la perception douloureuse [1]–[4].
Lorsque le corps subit une douleur, un mal de dos causé par une hernie discale par exemple, des signaux de douleur sont envoyés au cerveau par le système nerveux périphérique.
Le CBD, en interagissant avec les récepteurs cannabinoïdes des neurones impliqués dans la perception douloureuse, est capable de modifier leur fonctionnement et de réduire les douleurs.
Plusieurs mécanismes peuvent être impliqués dans l’action antalgique du CBD, notamment :
Les maux de dos peuvent être causés par une inflammation dans les muscles, les tendons, les ligaments, les articulations et autres structures musculosquelettiques de la région dorsale.
Les vertus anti-inflammatoires du CBD ont largement été prouvées dans diverses pathologies inflammatoires, notamment la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, l’arthrite inflammatoire, le psoriasis et l’asthme [5] [6].
D’après les études, le CBD doit son action anti-inflammatoire à ses interactions avec certains récepteurs du système endocannabinoïde (CB2) et à son action inhibitrice sur la production de substances pro-inflammatoires dans l’organisme (cytokines).
La prise de CBD pourrait donc permettre de soulager les douleurs aux dos grâce à ses vertus anti-inflammatoires.
Les tensions musculaires sont l’une des causes les plus fréquentes de mal de dos. Elles surviennent lorsque les muscles du dos, notamment le muscle trapèze à la partie haute, se contractent et restent longtemps sous tension.
Ces tensions musculaires douloureuses peuvent être secondaires à une mauvaise posture, à une utilisation excessive des muscles du dos, à une blessure ou encore au stress.
Lorsque les muscles du dos sont en tension, il se produit une pression sur les nerfs et les vaisseaux sanguins qui passent à travers la colonne vertébrale, ce qui peut provoquer une douleur au dos ainsi que des sensations de brûlure, des picotements et des engourdissements.
Par ailleurs, les tensions musculaires peuvent également affaiblir la musculature du dos, ce qui peut entraîner des dorsalgies ou lombalgies chroniques.
Pour réduire les tensions musculaires et prévenir le mal de dos, il est important de maintenir une bonne posture, de s’étirer régulièrement et de faire de l’exercice pour renforcer la musculature du dos.
Le CBD peut également contribuer à la lutte contre les tensions musculaires douloureuses grâce à ses propriétés myorelaxantes (effet relaxant musculaire).
L’action myorelaxante du CBD est due à son effet sur le système nerveux central, notamment en interagissant avec les récepteurs du système endocannabinoïdes du corps, en l’occurrence les récepteurs CB1 et CB2.
En effet, lorsque le CBD se lie aux récepteurs CB2, il peut réduire l’inflammation dans les tissus musculaires, ce qui peut aider à soulager les tensions musculaires dans le dos.
Le CBD peut également agir comme un relaxant musculaire direct, ce qui peut aider à réduire les spasmes musculaires dans la région du dos et les douleurs associées.
Par ailleurs, le CBD, grâce à son action bénéfique sur le stress et l’anxiété, peut contribuer à soulager les tensions musculaires douloureuses (ces dernières étant exacerbées par le stress).
Comme mentionné plus haut, le mal de dos est très souvent lié à des tensions musculaires, et ces dernières sont fortement influencées par le stress et l’anxiété.
Ainsi, le CBD, en réduisant efficacement le stress et l’anxiété grâce à ses puissantes propriétés anxiolytiques, peut contribuer à réduire les tensions musculaires et donc à soulager le mal de dos [7]–[11].
Le mal de dos est fréquemment lié à un mauvais sommeil (mauvaise position, mauvaise literie, stress, anxiété…). Le CBD peut se révéler particulièrement intéressant dans ce contexte, car il a largement prouvé son efficacité dans l’amélioration du sommeil et la lutte conte différents troubles [12]–[16].
En effet, la prise régulière de CBD peut améliorer significativement la qualité du sommeil en réduisant l’anxiété et en aidant à induire un sommeil plus réparateur. Un sommeil de qualité est essentiel pour réduire la tension musculaire et favoriser la guérison des blessures au dos.
Voici les points clés à retenir sur l’utilisation du CBD contre le mal de dos :
Pour en finir avec le mal de dos, en plus de prendre régulièrement du CBD, il est recommandé de pratiquer une activité physique quotidienne pour renforcer la musculature du dos, de bien s’alimenter et de rester loin du stress.
Dans tous les cas, avant d’envisager la consommation de CBD ou autre traitement naturel, il est important de consulter son médecin traitant en cas de douleurs au dos pour bénéficier d’une prise en charge adaptée.
Si vous cherchez à soulager vos maux de dos avec du CBD, les huiles full spectrum (avec THC) et broad spectrum (sans THC) du Comptoir du CBD Bio pourraient être une solution efficace. Avec une huile de chanvre et des huiles de CBD MCT coco disponibles, ces produits sont conçus pour offrir des bienfaits thérapeutiques tout en étant entièrement naturels et biologiques.
Le Comptoir du CBD Bio propose des produits à base de CBD de haute qualité, fabriqués à partir de chanvre biologique cultivé en France. La gamme de produits comprend une variété d'huiles ( de CBD, CBG, CBN) de baumes, de crèmes et de produits comestibles, tous conçus pour offrir une expérience de bien-être avec une livraison discrète et rapide.
[1] P. F. Whiting et al., « Cannabinoids for medical use: a systematic review and meta-analysis », Jama, vol. 313, no 24, p. 2456‑2473, 2015.
[2] D. Morabito, P. Soyster, S. Ramey-Wright, K. A. Belendiuk, et M. O. Bonn-Miller, « A review of recent advances in the therapeutic uses of secondary cannabinoids », Current Addiction Reports, vol. 3, no 2, p. 230‑238, 2016.
[3] E. Groce, « The health effects of cannabis and cannabinoids: the current state of evidence and recommendations for research ». 2018.
[4] F. Zobel, L. Notari, E. Schneider, et O. Rudmann, « Cannabidiol (CBD) : analyse de situation », p. 56.
[5] D. Baker et G. Pryce, « The endocannabinoid system and multiple sclerosis », Curr Pharm Des, vol. 14, no 23, p. 2326‑2336, 2008, doi: 10.2174/138161208785740036.
[6] J. Jamontt, A. Molleman, R. Pertwee, et M. Parsons, « The effects of Δ9-tetrahydrocannabinol and cannabidiol alone and in combination on damage, inflammation and in vitro motility disturbances in rat colitis », Br J Pharmacol, vol. 160, no 3, p. 712‑723, juin 2010, doi: 10.1111/j.1476-5381.2010.00791.x.
[7] P. A. Melas, M. Scherma, W. Fratta, C. Cifani, et P. Fadda, « Cannabidiol as a potential treatment for anxiety and mood disorders: molecular targets and epigenetic insights from preclinical research », International Journal of Molecular Sciences, vol. 22, no 4, p. 1863, 2021.
[8] S. Shannon, N. Lewis, H. Lee, et S. Hughes, « Cannabidiol in Anxiety and Sleep: A Large Case Series », Perm J, vol. 23, p. 18‑041, janv. 2019, doi: 10.7812/TPP/18-041.
[9] M. M. Bergamaschi et al., « Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 6, p. 1219‑1226, mai 2011, doi: 10.1038/npp.2011.6.
[10] E. M. Blessing, M. M. Steenkamp, J. Manzanares, et C. R. Marmar, « Cannabidiol as a Potential Treatment for Anxiety Disorders », Neurotherapeutics, vol. 12, no 4, p. 825‑836, oct. 2015, doi: 10.1007/s13311-015-0387-1.
[11] J. W. Skelley, C. M. Deas, Z. Curren, et J. Ennis, « Use of cannabidiol in anxiety and anxiety-related disorders », Journal of the American Pharmacists Association, vol. 60, no 1, p. 253‑261, janv. 2020, doi: 10.1016/j.japh.2019.11.008.
[12] M. H. N. Chagas et al., « Effects of acute systemic administration of cannabidiol on sleep-wake cycle in rats », J Psychopharmacol, vol. 27, no 3, p. 312‑316, mars 2013, doi: 10.1177/0269881112474524.
[13] M. H. N. Chagas et al., « Cannabidiol can improve complex sleep-related behaviours associated with rapid eye movement sleep behaviour disorder in Parkinson’s disease patients: a case series », J Clin Pharm Ther, vol. 39, no 5, p. 564‑566, oct. 2014, doi: 10.1111/jcpt.12179.
[14] A. J. Kesner et D. M. Lovinger, « Cannabinoids, Endocannabinoids and Sleep », Frontiers in Molecular Neuroscience, vol. 13, 2020, Consulté le: 19 novembre 2022. [En ligne]. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnmol.2020.00125
[15] M. Kaul, P. C. Zee, et A. S. Sahni, « Effects of Cannabinoids on Sleep and their Therapeutic Potential for Sleep Disorders », Neurotherapeutics, vol. 18, no 1, p. 217‑227, janv. 2021, doi: 10.1007/s13311-021-01013-w.
[16] K. A. Babson, J. Sottile, et D. Morabito, « Cannabis, Cannabinoids, and Sleep: a Review of the Literature », Curr Psychiatry Rep, vol. 19, no 4, p. 23, mars 2017, doi: 10.1007/s11920-017-0775-9.
]]>La grossesse est une source de joie et d’épanouissement pour la plupart des femmes, mais elle peut aussi être la source de nombreux désagréments qui compliquent l’expérience.
On peut citer, entre autres, les nausées, les vomissements, l’anxiété, les troubles de l’humeur, les problèmes de sommeil, les douleurs articulaires, les maux de tête, les douleurs au dos, les jambes lourdes…
La plupart de ces symptômes liés à la grossesse peuvent être efficacement atténués par le CBD (cannabidiol). Mais est-il possible pour les femmes enceintes de prendre du CBD ? Une prise de CBD durant la grossesse peut-elle avoir des effets sur le fœtus ? Dans cet article, nous faisons le point !
Avant de commencer, rappelons brièvement ce qu'est le CBD. Le CBD, ou cannabidiol, est un composé naturellement présent dans la plante de cannabis. Contrairement au THC (tétrahydrocannabinol), le CBD ne crée pas de dépendance et n'a pas d'effets psychotropes significatifs. Il est souvent utilisé à des fins médicinales et thérapeutiques en raison de ses nombreux avantages, telles que ses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et anxiolytiques.
Avant d'aller plus loin, il est important de rappeler qu'il est strictement interdit de fumer pendant la grossesse, quelle que soit la substance fumée (cannabis, tabac, CBD…).
Lorsqu'une femme enceinte fume, le monoxyde de carbone (CO) et d'autres substances toxiques produites par la combustion pénètrent dans sa circulation sanguine, puis passent dans la circulation fœtale. Cela peut entraîner des complications telles qu'une fausse couche, un accouchement prématuré, une mort fœtale intra-utérine, des malformations et la mort subite du nourrisson, ainsi que le développement de diverses pathologies postnatales telles que l'asthme et les allergies.
Pour une grossesse sans risque, les recommandations de la Midelca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) sont claires : zéro alcool, zéro tabac et zéro cannabis, et ce, dès l’arrêt de la contraception (c’est-à-dire qu’il faut être « clean » même durant la période de conception) [1].
Si vous rencontrez des difficultés pour arrêter de fumer, vous pouvez en discuter avec votre médecin ou votre sage-femme. Ils peuvent vous apporter le soutien et les solutions adaptés à votre situation pour vous aider à surmonter cette addiction.
Il existe deux types de produits CBD : les produits à spectre complet et les produits à spectre large. Les produits à spectre complet contiennent une faible teneur en THC (0,2 à 0,3 %). Bien que la quantité de THC dans les produits CBD soit minime, il peut traverser la barrière placentaire, atteindre la circulation fœtale et causer des anomalies de développement. En revanche, les produits à spectre large ne contiennent pas de THC.
Concernant l'utilisation du CBD sans THC (spectre large) pour la femme enceinte, la réponse à cette question est très simple : on ne sait pas ! Pour des questions d’ordre éthique, on réalise très rarement des essais cliniques sur les femmes enceintes en raison des risques potentiels sur leur santé ou celle de leurs bébés. C’est pour cette raison que la plupart des médicaments sont déconseillés ou contre-indiqués chez ces dernières.
D’un autre côté, de nombreuses femmes ont consommé du CBD sous forme d’infusions, d’huiles, de crème topique pendant la grossesse pour traiter différents symptômes sans qu’il n’y ait eu des conséquences sur leur santé ou celle de leur bébé. Cependant, on ne peut pas pour autant donner le feu vert, car on manque de recul et de données scientifiques.
Il y a eu quelques petites études qui se sont intéressées aux effets du CBD chez les femmes enceintes ou allaitantes.
Une étude publiée en 2019 dans le journal Pediatric Research a suggéré que le CBD pourrait aider à prévenir les dommages au cerveau du fœtus causés par l’exposition de la mère à l’alcool (étude menée sur des souris). Les auteurs de l’étude ont toutefois noté que des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et pour comprendre les risques potentiels liés à l’utilisation de CBD pendant la grossesse.
Une autre étude publiée en 2018 dans le journal Reproductive Toxicology a examiné chez des rats les effets du CBD sur le développement du fœtus. Il y a été observé que le CBD n’affectait pas le poids ou la taille du fœtus, mais on a noté des effets sur la fonction ovarienne chez les femelles en développement [2].
Ces deux études ont été menées sur des animaux, il faut donc faire preuve de prudence avant de les appliquer à l'homme. La prise de CBD est donc déconseillée aux femmes enceintes.
Il y a peu de données scientifiques sur l’utilisation du CBD chez les femmes allaitantes.
En raison d’une possibilité de passage du CBD dans le lait maternel, il est recommandé aux femmes d’éviter la consommation de produits à base de CBD lors de la période d’allaitement.
Vous l'avez compris, l'utilisation du CBD est déconseillée pour les femmes enceintes ou allaitantes en raison du manque d'études sur ses effets potentiels sur le fœtus. En attendant de futures recherches, voici quelques conseils alternatifs pour vous aider à gérer les symptômes courants de la grossesse :
Problèmes de sommeil :
Stress et anxiété :
Douleurs articulaires et maux de dos :
Arrêter de fumer:
En suivant ces alternatives, vous pouvez contribuer à améliorer votre santé sans recourir au CBD. Il est préférable de privilégier les solutions dont l'impact sur la grossesse est bien compris.
En résumé, le CBD pourrait théoriquement aider à soulager les symptômes courants de la grossesse, mais les données actuelles proviennent principalement d’études animales. En raison du manque de recul et de recherches approfondies, il est recommandé aux femmes enceintes d’éviter de prendre du CBD pendant la grossesse et l’allaitement. L’utilisation de CBD fumé est particulièrement déconseillée en raison des risques potentiels pour le développement du fœtus. Il est important pour les femmes enceintes ou allaitantes de consulter leur médecin avant d’envisager de prendre du CBD ou d’autres traitements complémentaires.
Références
[1] « L’Essentiel sur… Alcool, tabac, cannabis et grossesse | MILDECA ». https://www.drogues.gouv.fr/lessentiel-sur-alcool-tabac-cannabis-et-grossesse (consulté le 31 janvier 2024).
[2] C. K. Buharaliogluet al., « Pregnancy outcomes after maternal betahistine exposure: A case series », Reproductive Toxicology, vol.79, p. 79‑83, août 2018, doi: 10.1016/j.reprotox.2018.06.004.
]]>Prendre de l'huile de CBD est devenu un geste régulier pour des milliers de Français. En effet, les bienfaits de l'huile de cannabidiol n'est aujourd'hui plus à prouver. Mais comment consommer ce nouveau principe actif ? Dans cet article, nous vous expliquons techniquement comment prendre de l'huile de CBD. Bonne lecture !
La prise d'huile de CBD est un processus simple et direct. De nombreuses personnes choisissent la voie sublinguale, c'est-à-dire qu'elles placent l'huile sous la langue et la laissent s'infiltrer dans le sang. Cette méthode de prise de CBD agit généralement en 15 à 30 minutes. Pour ingérer l'huile de cannabidiol par voie sublinguale, nous vous recommandons de positionner directement la pipette sous votre langue, en l'introduisant dans votre bouche. Versez alors la quantité désirée de gouttes d'huile de CBD.
Vous pouvez également l'ajouter à des aliments ou des boissons telles que les smoothies, le café et le thé. Cependant les effets se feront probablement sentir plus lentement, car l'organisme doit métaboliser les produits ingérés avant d'accéder aux principes actifs du CBD.
En consommant votre huile de chanvre directement dans une boisson, les effets se feront sentir de façon plus rapide que dans un aliment solide. En effet, il faut compter entre deux et quatre heures pour le processus de digestion, alors que votre organisme peut métaboliser en quelques dizaines de minutes seulement l'huile de CBD contenue dans une boisson.
L'huile de CBD peut également être utilisée de manière topique, c'est-à-dire en l'appliquant directement sur la peau. Ce type d'huile de CBD est généralement plus épais et convient donc mieux à une application locale (par exemple pour soulager la douleur). Pour l'utiliser, nous vous recommandons d'appliquer quelques gouttes sur la zone à traiter et de masser doucement jusqu'à ce que le produit soit complètement absorbé. Les effets sont immédiats mais ne durent pas très longtemps, généralement quelques heures.
Enfin, le vaping est le mode de consommation idéal pour ceux qui veulent ressentir les effets de l'huile de CBD presque instantanément. Le vapotage consiste à chauffer électroniquement les composants présents dans un liquide (l'e-liquide) qui se transforme alors en vapeur inhalable. Pour vaper l'huile de CBD, vous avez besoin d'une cigarette électronique. Vous trouverez facilement en ligne des e-liquides intégrant de l'huile CBD dans leur composition.
Il peut être nécessaire d'expérimenter pour trouver le dosage idéal pour la prise d'huile CBD. Chaque individu étant différent, les effets et le dosage varient d'une personne à l'autre. Commencez par une faible dose et augmentez-la progressivement jusqu'à ce que vous trouviez la quantité qui vous convient le mieux. Le CBD peut comporter certains dangers notamment des interactions médicamenteuses, il est important de consulter votre médecin avant d'en consommer.
Comme pour tout complément de santé, il est important de faire des recherches et d'acheter des produits à base de CBD de haute qualité auprès de sources réputées comme au comptoir du CBD Bio. N'hésitez pas à vérifier que votre huile CBD comporte des labels de confiance : normes européennes, normes françaises… En prenant les précautions qui s'imposent, l'huile de CBD peut être un complément sûr et bénéfique à votre programme de bien-être !
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Les gummies CBD sont de plus en plus populaires en tant que méthode agréable et pratique de consommer du cannabidiol (CBD), un composé naturel non psychoactif issu de la plante cannabis sativa.
Découvrez dans le présent article tout ce qu’il faut savoir sur les gummies CBD, ces délicieux petits bonbons aux nombreux bienfaits !
Les gummies sont des bonbons mous à base de sucre, d’eau, de sirop de maïs et de gélatine. Ces gommes gélifiées sont généralement colorées, aromatisées et de différentes formes pour les rendre plus attrayantes et savoureuses.
En ce qui concerne les gummies CBD, il s’agit de bonbons qui renferment du cannabidiol (CBD), soit sous forme d’isolat (CBD seul), soit associé à d’autres phytocannabinoïdes tels que le CBG (cannabigérol) ou le CBN (cannabinol), on parle alors de « large spectre ».
Il faut savoir que, dans les gummies CBD, la gélatine (d’origine animale) est souvent remplacée par de la pectine (substance d’origine végétale au pouvoir gélifiant soit vegan). Cette substitution les rend appropriés pour les végétaliens et les personnes souhaitant éviter les produits d'origine animale, tout en offrant une source naturelle de fruits et de vitamines.
Les gummies CBD, il en existe de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, de toutes les saveurs et de toutes les formes. Ils représentent une méthode simple, discrète et pratique de consommer du CBD (et autres cannabinoïdes) dans toutes les circonstances.
Comme il existe de nombreux produits et beaucoup de fournisseurs, il est recommandé d’opter pour des gummies de qualité en se tournant vers des marques dont la réputation, le savoir-faire et la compétence sont reconnus.
Les gummies CBD peuvent être utilisés dans de nombreuses situations, voici donc quelques-unes des plus courantes :
Attention, les gummies CBD, comme tous les produits à base de CBD (ou d’autres cannabinoïdes), ne sont en aucun cas destinés à guérir une maladie ou à remplacer les traitements prescrits par un médecin. Il s’agit de traitements complémentaires dont l’utilisation doit être discutée avec un professionnel de santé qualifié et maîtrisant le sujet du CBD.
La consommation de CBD (isolé ou associé à d’autres cannabinoïdes) sous forme de gummies offrent de nombreux avantages :
Pour récapituler, les gummies CBD offrent une facilité d’utilisation,peuvent être dosés facilement, ont un goût agréable masquant celui du CBD (terreux), ont un effet prolongé et peuvent être emportés partout ! Ces avantages font des gummies un moyen de plus en plus populaire de consommer du CBD ou d’autres cannabinoïdes.
Bien que le CBD soit considéré comme une substance non toxique, non psychoactive et très bien tolérée par l’organisme, certains consommateurs peuvent ressentir des effets secondaires après avoir consommé des gummies CBD.
Voici quelques-uns des effets secondaires les plus fréquents :
Par ailleurs, le CBD contenu dans les gummies peut entrainer une interaction avec certains médicaments pris de manière concomitante, en particulier ceux qui sont métabolisés par le foie.
Donc, si vous prenez déjà des médicaments, il est important de consulter votre médecin traitant avant de commencer à utiliser des gummies CBD.
Il est important de noter que les effets secondaires du CBD sont en général légers et transitoires. Toutefois, si vous ressentez des effets secondaires sévères ou persistants après avoir consommé des gummies CBD, il faut consulter un professionnel de santé pour obtenir des conseils et bénéficier d’une prise en charge adéquate.
Voici les points clé à retenir sur les gummies CBD :
Dans tous les cas, il est recommandé de consulter son médecin traitant ou autre professionnel de santé qualifié avant d’envisager de prendre des produits à base de CBD pour traiter un problème de santé.
Si vous recherchez des bonbons au CBD, CBG et CBN produits de manière naturelle, riches en terpènes naturels, végétaliens à des prix attractifs et fabriqués en France, alors le Comptoir du CBD Bio est l'endroit parfait pour vous.
Vous pouvez être certain que tous les produits que nous proposons sont conçus à partir d'ingrédients naturels de qualité supérieure, soigneusement sélectionnés pour leur pureté et leur sécurité avec une livraison rapide.
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De plus, le Comptoir du CBD Bio est une entreprise locale respectueuse de l'environnement, qui s'engage à utiliser des ingrédients biologiques et écologiques dans la fabrication de ses produits. Vous pouvez donc acheter en toute confiance, sachant que vous soutenez une entreprise française qui prend soin de la planète.
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Les terpènes se trouvent dans les plantes, les fruits et les herbes sous forme de composés aromatiques. Ils contribuent aux arômes, saveurs et bienfaits de nombreuses plantes.
Les terpènes sont également contenus dans certains des produits de bien-être les plus populaires, tels que les huiles essentielles et l'huile de CBD.
Les terpènes sont très présents dans les huiles car il s'agit d'hydrocarbures à l'état naturel. Par exemple, on les retrouve très souvent dans la résine des conifères.
Ces dernières années, l'intérêt pour les terpènes s'est accru à mesure que la recherche sur leurs effets thérapeutiques potentiels se développait. Cet article examine de plus près les effets bénéfiques des terpènes sur l'huile de CBD.
Les terpènes sont des hydrocarbures organiques volatils qui confèrent aux plantes leurs arômes et leurs saveurs uniques, tant d'un point de vue olfactif que gustatif. On les trouve dans les huiles essentielles des fleurs, des fruits, des épices, etc.
Les terpènes sont utilisés depuis des siècles par les herboristes pour obtenir divers avantages, et certains de ces effets sont maintenant étudiés dans le contexte des huiles de CBD.
Les terpènes se trouvent dans diverses plantes, mais ils sont particulièrement abondants dans les plantes de cannabis et de chanvre.
En effet, les divers terpènes existants dans ces plantes interagissent les uns avec les autres et contribuent aux profils de saveurs et d'arômes uniques de chaque variété. D'ailleurs, nous allons maintenant voir le rôle des terpènes dans une huile CBD.
L'huile de CBD contient des cannabinoïdes qui interagissent avec le système endocannabinoïde de notre corps. Ce système aide à maintenir l'équilibre dans notre corps. Cependant, lorsqu'il est associé à des terpènes, le CBD peut devenir plus efficace grâce aux propriétés suivantes:
On pense que les terpènes interagissent les uns avec les autres de manière synergique pour produire leurs effets thérapeutiques, c'est ce qu'on appelle l'effet d'entourage. L'effet d'entourage se produit lorsque les différents composés du chanvre, tels que les cannabinoïdes et les terpènes, travaillent ensemble de manière synergique pour produire des effets plus puissants et plus bénéfiques que s'ils étaient utilisés seuls.
Par exemple, une combinaison pourrait être plus efficace pour soulager la douleur qu'une autre. C'est pourquoi il est important de choisir une huile de CBD qui contient différents types de terpènes afin de maximiser les bénéfices potentiels pour la santé.
On pense que les terpènes interagissent avec le système endocannabinoïde et d'autres systèmes de l'organisme de multiples façons. Les terpènes peuvent améliorer l'absorption des cannabinoïdes dans le corps, ce qui peut augmenter leur efficacité.
Par exemple, certains terpènes peuvent agir comme agonistes ou antagonistes de certains récepteurs de l'organisme, ce qui signifie qu'ils peuvent soit augmenter, soit diminuer l'activité d'un récepteur. Cela pourrait moduler les signaux envoyés par le système endocannabinoïde et apporter des bénéfices thérapeutiques supplémentaires.
En outre, les terpènes ont des propriétés antioxydantes qui peuvent aider à protéger les cellules des dommages causés par les radicaux libres. Cela peut aider à diminuer l'inflammation et le stress, ce qui peut entraîner une amélioration globale de bien-être.
Ainsi, la présence de terpènes dans le chanvre est essentielle pour maximiser les avantages thérapeutiques de la plante. Les consommateurs recherchent donc des produits à base de chanvre qui contiennent une variété de terpènes pour profiter pleinement de l'effet d'entourage.
Voici ci-dessous une liste non exhaustive de terpènes que l'on retrouve dans le chanvre, et donc logiquement dans les produits à base de cannabidiol.
C'est le terpène responsable de l'apport de saveurs et d'arômes d'agrumes aux fleurs de CBD - pensez au citron vert, à l'orange ou à la mandarine. Le limonène est également présent dans de nombreuses huiles essentielles de plantes et d'épices ! De plus, son odeur piquante sert de répulsif efficace contre les parasites et autres insectes qui pourraient nuire à la plante.
Le limonène est un terpène qui offre à l'organisme de nombreux avantages, notamment antifongique, antibactérien et antistress. Son action peut également contribuer à améliorer la concentration et la digestion ; en outre, il renforce la puissance d'autres composés bénéfiques dans notre corps. En effet, le limonène agit comme un antidépresseur !
Le terpène de type Linalol se distingue par son parfum robuste et durable et se trouve souvent dans la fleur de CBD. Il offre une expérience aromatique de lavande avec un soupçon d'épices.
Le linalol aide à l’endormissement, à la régénération de la peau lorsqu’il est appliqué de façon locale, il est antiépileptique, antidouleurs et favorise la relaxation.
Avec son odeur piquante et musquée, le myrcène est un terpène puissant que l'on trouve dans de nombreuses plantes odorantes, comme le houblon et les mangues. Vous pouvez également reconnaître cet arôme terreux dans des herbes comme le thym, la citronnelle, le basilic ou les feuilles de laurier. Et maintenant, il fait son apparition dans les fleurs de CBD comme la Mango Kush !
Le myrcène est utilisé depuis l'Antiquité pour ses nombreuses propriétés curatives. Il peut aider à soulager la douleur, à réduire l'inflammation, à détendre et à endormir. En outre, il a des effets anti-inflammatoires, antispasmodiques et antimicrobiens sur l'organisme.
Le pinène est un terpène naturellement présent dans de nombreuses plantes telles que le pin, le romarin, le basilic et le cumin. Il est responsable de l'arôme caractéristique des variétés de chanvre riches en cette molécule. En plus de son parfum agréable, il a des propriétés bénéfiques pour la santé, notamment des effets anti-inflammatoires, antiseptiques et analgésiques. Il est également connu pour améliorer la clarté mentale et la concentration.
Il est souvent utilisé dans l'industrie du cannabis pour créer des produits à base de chanvre tels que des huiles, des crèmes et des e-liquides . Les consommateurs sont souvent à la recherche de souches de chanvre riches en pinène pour bénéficier de leurs propriétés avantageuses pour le bien-être et de leur parfum agréable.
Le bêta-caryophyllène est un terpène naturellement présent dans le chanvre, connu pour son arôme épicé et poivré ainsi que pour son effet anti-inflammatoire. Il s’agit d’un terpène que l’on retrouve dans beaucoup de plantes et d’épices. C'est par exemple lui qui donne le parfum très intense du clou de girofle.
Les terpènes sont des éléments clés de l'huile de CBD qui améliorent son efficacité et offrent des avantages supplémentaires pour le bien-être.
Ils sont ils sont responsables des arômes et des saveurs de nombreuses plantes, mais ils jouent également un rôle important dans les effets thérapeutiques de l'huile de CBD. Il agit également dans une logique de détente.
En choisissant une huile de CBD de haute qualité qui contient différents types de terpènes, vous pouvez maximiser les bénéfices potentiels qu'elle peut vous apporter. Il est important de faire des recherches et de trouver les terpènes les mieux adaptés à vos besoins. En choisissant la bonne combinaison, vous pourrez exploiter tout le potentiel de l'huile de CBD.
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]]>De nombreux facteurs peuvent provoquer une baisse de la libido (désir sexuel) et ainsi perturber la sexualité. On peut citer, entre autres, le stress et l’anxiété du quotidien, la mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, la fatigue, la pollution… Bref, tout ce qui caractérise notre époque et notre mode de vie effréné !
Or, étant une source de plaisir, de lâcher-prise et d’épanouissement, la sexualité occupe une place importante dans la vie d’une personne, contribuant considérablement à son équilibre, son bien-être physique et mental. Il faut donc prendre toutes les mesures nécessaires pour avoir une vie sexuelle saine et épanouie.
Pour améliorer leur vie sexuelle, de plus en plus de personnes ont recours au CBD (Cannabidiol), substance non psychoactive issue de la plante cannabis sativa connue, pour ses bienfaits sur la santé en autre sur l’inflammation, la douleur et l’anxiété.
Dans le présent article, nous allons vous faire découvrir les nombreux effets positifs du CBD sur le désir sexuel, sur la sexualité d’une manière générale !
De plus en plus de personnes se tournent vers des solutions naturelles pour améliorer leur vie sexuelle, et le CBD est l’une des plus populaires ! Voici quelques-unes des vertus du CBD qui peuvent contribuer à l’amélioration de la sexualité :
La dysfonction érectile (impuissance ou « panne ») est souvent liée à une baisse du débit sanguin au niveau du pénis. Ainsi, pour retrouver des érections optimales, des traitements visant à augmenter l’afflux de sang dans la verge sont prescrits.
D’après cette étude publiée en 2020, la prise aiguë de CBD augmente le débit sanguin cérébral [1]. De nombreux scientifiques se sont alors demandé si le CBD pouvait avoir le même effet (augmentation du débit sanguin) dans d’autres parties du corps, y compris les organes génitaux.
S’il s’avère que le CBD est capable d’entraîner une augmentation du débit sanguin au niveau du pénis chez l’homme ou de la vulve et du vagin chez la femme, sa consommation pourrait contribuer à la lutte contre des problèmes sexuels fréquents tels que les troubles érectiles et la sécheresse vaginale.
Le CBD pourrait également, en améliorant la circulation sanguine au niveau des organes génitaux externes, augmenter les sensations de plaisir lors des rapports sexuels aussi bien chez l’homme que chez la femme.
Toutefois, pour le moment, aucune étude n’a été menée sur les effets du CBD sur le débit sanguin au niveau des organes génitaux.
Le stress et l’anxiété sont quelques-uns des principaux facteurs en cause dans la baisse de la libido. Ils sont également impliqués dans de nombreux troubles liés au sexe, notamment la dysfonction érectile (panne ou impuissance) chez l’homme et la sécheresse vaginale chez la femme.
Grâce à une bonne gestion du stress et de l’anxiété, il est possible de remédier à de nombreux problèmes liés à la sexualité.
Le CBD a prouvé dans de nombreuses études son efficacité à soulager le stress et l’anxiété. Il a notamment eu des effets bénéfiques dans le traitement de l’anxiété sociale, un trouble psychique pouvant bloquer considérablement la vie sexuelle des personnes qui en souffrent [2] [3].
Ce cannabinoïde a également montré dans une étude publiée en 2019 des résultats positifs dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique (PTSD) — un trouble psychique fréquemment à l’origine de divers problèmes dans la vie sexuelle [4].
Par ailleurs, d’après une autre étude publiée en 2019 dans National Library of Medicine, la prise de CBD peut contribuer à la lutte contre l’anxiété du quotidien et ainsi permettre potentiellement une augmentation du désir ou une régression de certains troubles sexuels [5].
En conclusion, la consommation régulière de CBD peut aider certaines personnes à améliorer leur vie sexuelle en favorisant un état de bien-être et de lâcher-prise propice à des relations sexuelles apaisées.
La dépression est très fréquemment associée à la baisse de la libido et à des troubles sexuels tels que la dysfonction érectile, l’altération du plaisir et de l’éjaculation chez l’homme, la sécheresse vaginale chez la femme…
D’un autre côté, les troubles sexuels peuvent eux-mêmes être à l’origine d’une dépression. Il existe donc un lien étroit entre dépression et sexualité.
De nombreuses études ont observé une efficacité significative du CBD dans le traitement de certains cas de dépression [6] [7] [8]. Ses effets positifs seraient dus à une interaction avec certains récepteurs sérotoninergiques du cerveau et à l’augmentation du taux d’anandamide (cannabinoïde endogène améliorant l’humeur, donc utile contre la dépression).
Ainsi, en améliorant l’humeur et en luttant contre la dépression, le CBD est capable d’aider de nombreuses personnes à améliorer leur vie sexuelle !
Le CBD, en réduisant l’anxiété, le stress, la nervosité et en améliorant l’humeur, peut aider les couples qui en consomment à améliorer leur communication.
Une bonne communication au sein du couple, notamment sur leurs besoins et leurs désirs, est très importante pour installer une complicité et une intimité propices à des relations sexuelles épanouissantes.
Le CBD peut également contribuer à favoriser l’intimité émotionnelle en encourageant les partenaires à se détendre et à se connecter davantage pendant les rapports sexuels.
Certaines femmes souffrent de dyspareunie, c’est-à-dire qu’elles ressentent des douleurs anormales lors des rapports sexuels. Ces douleurs sont souvent liées à des phénomènes inflammatoires touchant la sphère génitale féminine.
Le CBD, en luttant contre l’inflammation partout dans l’organisme grâce à son action inhibitrice sur certaines substances pro-inflammatoires, peut permettre un soulagement de la dyspareunie, améliorant ainsi la vie sexuelle de nombreuses femmes.
Le CBD pourrait également avoir des effets positifs lors de certaines pathologies touchant les femmes et perturbant la sexualité, notamment l’endométriose, les spasmes musculaires utérins, le vaginisme…
Le sommeil et la sexualité sont deux fonctions étroitement liées. Si on ne dort pas suffisamment, ou en cas de sommeil de mauvaise qualité, le taux de testostérone diminue dans l’organisme de l’homme. Cela se traduit, entre autres, par une baisse de la libido et des troubles de l’érection.
Le CBD a largement prouvé son efficacité dans l’amélioration du sommeil et le traitement de nombreux troubles tels que les insomnies, les réveils nocturnes, les difficultés d’endormissements…[8].
Ainsi, la prise de CBD, en améliorant le sommeil, peut aider de nombreuses personnes à retrouver une vie sexuelle épanouie.
Les douleurs chroniques entraînent très fréquemment une altération de la vie sexuelle chez les personnes qui en souffrent. En effet, les douleurs affectent significativement la libido, le plaisir et la capacité à profiter pleinement de l’activité sexuelle.
Grâce au CBD, connu pour ses puissants effets antalgiques, il est possible d’améliorer sa vie sexuelle en calmant efficacement les douleurs qui font baisser la libido et qui perturbent les rapports sexuels.
Voici en quelques points comment le CBD est capable d’améliorer la libido et la vie sexuelle d’une personne :
Attention, il convient de préciser que les effets du CBD sur la libido peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre. Certains consommateurs peuvent obtenir une amélioration significative de leur libido et leur vie sexuelle, tandis que d’autres peuvent ne remarquer aucun changement.
Dans tous les cas, si vous présentez un problème lié à votre sexualité, il vous est recommandé de demander l'avis d'un médecin avant d’envisager la prise de CBD, et ce, afin de bénéficier d’un diagnostic précis et d’une éventuelle prise en charge médicale.
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Notre gamme de CBD comprend une grande variété de produits tels qu'une huile de chanvre CBD Full spectrum, des huiles de CBD MCT coco full et broad spectrum, des fleurs, des tisanes (comme l'infusion au citron Gingembre pouvant avoir des vertus aphrodisiaque), des crèmes, des des e-liquides et bien plus encore.
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De plus, en France, le taux de THC (tétrahydrocannabinol) dans les produits à base de CBD ne doit être inférieur à 0,3 %. Les produits de la marque sont donc soigneusement contrôlés pour garantir que ce taux est respecté, ce qui assure une consommation légale et sécurisée pour les consommateurs.
[1] M. A. P. Bloomfield et al., « The effects of acute cannabidiol on cerebral blood flow and its relationship to memory: An arterial spin labelling magnetic resonance imaging study », J Psychopharmacol, vol. 34, no 9, p. 981‑989, sept. 2020, doi: 10.1177/0269881120936419.
[2] N. Masataka, « Anxiolytic Effects of Repeated Cannabidiol Treatment in Teenagers With Social Anxiety Disorders », Front Psychol, vol. 10, p. 2466, nov. 2019, doi: 10.3389/fpsyg.2019.02466.
[3] M. M. Bergamaschi et al., « Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 6, p. 1219‑1226, mai 2011, doi: 10.1038/npp.2011.6.
[4] « Cannabidiol in the Treatment of Post-Traumatic Stress Disorder: A Case Series | The Journal of Alternative and Complementary Medicine »(consulté le 27 février 2023).
[5] I. M. Linares et al., « Cannabidiol presents an inverted U-shaped dose-response curve in a simulated public speaking test », Braz J Psychiatry, vol. 41, no 1, p. 9‑14, 2019, doi: 10.1590/1516-4446-2017-0015.
[6] N. Solowijet al., « Therapeutic Effects of Prolonged Cannabidiol Treatment on Psychological Symptoms and Cognitive Function in Regular Cannabis Users: A Pragmatic Open-Label Clinical Trial », Cannabis Cannabinoid Res, vol. 3, no 1, p. 21‑34, 2018, doi: 10.1089/can.2017.0043.
[7] C. Laczkovics, O. D. Kothgassner, A. Felnhofer, et C. M. Klier, « Cannabidiol treatment in an adolescent with multiple substance abuse, social anxiety and depression », Neuropsychiatr, vol. 35, no 1, p. 31‑34, mars 2021, doi: 10.1007/s40211-020-00334-0.
[8] G. Shovalet al., « Prohedonic Effect of Cannabidiol in a Rat Model of Depression », Neuropsychobiology, vol. 73, no 2, p. 123‑129, 2016, doi: 10.1159/000443890.
]]>Toutefois, lorsqu’elle dépasse un certain niveau, l’anxiété devient pathologique. On parle alors d’anxiété excessive ou de « trouble anxieux ».
Un excès d’anxiété peut gâcher considérablement la vie d’une personne. C’est pourquoi elle doit être précocement et correctement traitée par des professionnels de santé. Sa prise en charge repose généralement sur la prescription de médicaments anxiolytiques ou antidépresseurs en plus d’un soutien psychothérapique.
Mais de plus en plus de personnes se tournent vers des solutions naturelles — moins toxiques et mieux tolérées — pour gérer l’anxiété au quotidien.
Parmi ces solutions naturelles anti-anxiété, le cannabidiol ou « CBD », une molécule non psychoactive et non toxique présente dans la composition de la plante cannabis sativa.
Découvrez dans le présent article tous les bienfaits du CBD sur l’anxiété d’après les nombreuses recherches scientifiques qui ont été menées sur le sujet.
On éprouve tous un jour ou l’autre de l’anxiété. Il s’agit d’une émotion, ressentie comme une crainte désagréable et imprécise, tout à fait normale qui nous protège et nous aide à faire face à des situations potentiellement dangereuses.
Il est normal de ressentir, dans certaines occasions, un certain niveau d’anxiété, par exemple lorsque l’on vit un bouleversement de vie comme un mariage, un divorce ou la naissance d’un enfant.
Il est également tout à fait normal de ressentir de l’anxiété la veille d’un examen, à l’occasion d’un entretien d’embauche ou d’une compétition sportive. L’anxiété est alors en lien avec des évènements précis et disparaît en général rapidement après avoir traversé ces derniers.
Toutefois, l’anxiété devient problématique et pathologique lorsqu’elle prend un caractère excessif.
On estime que l’anxiété est pathologique dans les situations suivantes :
L’anxiété pathologique peut prendre plusieurs formes qu’on qualifie de « troubles anxieux » dont les plus fréquents sont
L’anxiété excessive et les troubles anxieux peuvent également se manifester par de nombreux symptômes physiques, notamment de la fatigue, insomnie, des maux de tête, des troubles digestifs, des manifestations cardiaques (palpitations, troubles du rythme cardiaque…), des difficultés à se concentrer, des douleurs sans explication physique…
La prise en charge de l’anxiété excessive et des troubles anxieux peut faire appel à de nombreuses stratégies selon le degré de sévérité, notamment les séances de psychothérapie et les traitements médicamenteux (anxiolytiques, antidépresseurs…).
Il est également nécessaire, dans tous les cas, d’améliorer son hygiène de vie en adoptant une alimentation saine, en pratiquant une activité physique régulière, en soignant son sommeil et en gérant efficacement le stress au quotidien.
Le but du traitement de l’anxiété est de permettre aux personnes qui en souffrent de s’apaiser, de mieux dormir, d’avoir une meilleure qualité de vie en somme !
De nombreuses études ont rapporté les bienfaits du CBD dans le traitement de différents troubles anxieux, notamment le trouble d’anxiété sociale, le syndrome de stress post-traumatique (PTSD), les troubles du sommeil et l’anxiété induite par la l'utilisation de THC.
Le trouble d’anxiété sociale ou « phobie sociale » est une affection assez courante qui consiste en une anxiété et une peur vis-à-vis des situations sociales où la personne peut être observée, embarrassée, jugée, subir une humiliation… Cette anxiété sociale peut altérer considérablement la qualité de vie et les relations de la personne qui en souffre.
Le CBD est peut-être une option sérieuse dans la prise en charge du trouble d’anxiété sociale. En effet, d’après une étude brésilienne publiée en 2011 menée chez 24 personnes souffrant de trouble anxieux social généralisé, l'utilisation d’un dosage unique de CBD (600 mg) peut permettre une réduction significative de l’appréhension avant une prise de parole en public (situation extrêmement stressante pour des personnes souffrant de phobie sociale) [1].
Les résultats de cette étude sont très prometteurs : une consommation ponctuelle de CBD avant une situation stressante ( Discours, entretien d’embauche, passage d’un examen oral…) peut aider les personnes présentant une phobie sociale à vaincre leur angoisse de manière efficace pour mieux gérer les différentes situations sociales.
Une autre étude publiée en 2019, menée chez 37 jeunes âgés de 18-19 ans présentant des troubles d’anxiété sociale et de personnalité, a mis en évidence une nette diminution des symptômes anxieux grâce à une utilisation quotidienne de cannabidiol (à raison de 300 mg par jour pendant 4 semaines) [2].
Ainsi, en plus d’avoir un effet à court terme sur l’anxiété grâce à l'utilisation ponctuelle d’une dosage importante (comme le prouve l’étude brésilienne de 2011), le CBD possède également des effets bénéfiques à plus long terme sur l’anxiété grâce à une consommation régulière (quotidienne) de petites doses.
Une autre étude récente publiée en août 2022, réalisée auprès de 31 jeunes malades souffrant de troubles anxieux rebelles aux traitements conventionnels (médicaments anxiolytiques, antidépresseurs, thérapie comportementale et cognitive…), a rapporté une réduction nette des symptômes d’anxiété et de dépression chez cette catégorie de personnes grâce à un protocole thérapeutique à base de CBD (individus anxieux chez qui les traitements classiques ont échoué) [3].
Les troubles du stress post-traumatique—« TSPT », ou « PTSD » chez les anglophones — sont des troubles psychiques qui s’observent suite à un évènement traumatisant. Ils se traduisent principalement par une souffrance morale et une anxiété excessive, particulièrement lors de la remémoration de l’évènement en question.
Les PTSD sont également source de nombreux symptômes, notamment des troubles du sommeil (insomnies, réveils intempestifs, cauchemars, terreurs nocturnes…), une baisse de la libido, de la fatigue, des modifications de l’appétit…
Une étude publiée en 2019, menée auprès de 11 patients diagnostiqués avec un PTSD, a démontré qu’un traitement à base de CBD (tout en conservant les traitements habituels du PTSD) pouvait permettre une diminution notable de la sévérité des symptômes liés au PTSD, notamment l’anxiété et les troubles du sommeil [4].
Les troubles du sommeil représentent l’un des symptômes les plus courants chez les personnes souffrant d’anxiété. Ils entraînent une diminution importante de la qualité de vie et une perturbation considérable des activités quotidiennes.
Le cannabis est connu depuis des siècles pour ses effets positifs contre le stress, l’anxiété et les troubles du sommeil. Mais son caractère psychoactif, dû à la présence de THC (tétrahydrocannabinol) dans sa composition, freine son utilisation en médecine chez la population générale — bien que le cannabis médical soit largement utilisé chez les patients présentant un cancer en phase terminale ou subissant des traitements lourds (entre autres).
Le CBD est une alternative intéressante, car en plus d’avoir des effets bénéfiques sur l’anxiété et les troubles du sommeil, il est également dépourvu de propriétés psychoactives et il est mieux toléré par l’organisme.
De nombreuses études ont démontré l’efficacité du CBD dans le traitement des troubles du sommeil, notamment ceux liés à l’anxiété. Parmi ces dernières, cette étude rétrospective américaine publiée en 2019 qui, après avoir analysé les données cliniques de 103 adultes souffrant d’anxiété et de troubles du sommeil, a mis en évidence une amélioration du sommeil chez 66,7 % et une réduction de l’anxiété chez 79,2 %des patients traités par des doses quotidiennes de CBD allant de 25 à 175 mg — sachant que les résultats les plus significatifs ont été observés lorsque des doses élevées ont été utilisées [5].
Le CBD peut donc représenter une solution naturelle efficace dans la prise en charge de l’anxiété et des troubles du sommeil qu’elle entraîne.
Le CBD n’est pas seulement efficace dans le traitement des troubles anxieux (anxiété sociale, PTSD, trouble anxieux généralisé…), il est également bénéfique dans la gestion de l’anxiété au quotidien chez des personnes normales, indemnes de toute pathologie psychologique.
Une étude brésilienne publiée en 2019 a justement testé les effets du CBD sur l’anxiété chez des personnes en bonne santé. 57 adultes ont alors été confrontés à une situation stressante (qui consiste en une prise de parole en public) après avoir pris une dose unique de CBD (dose de 150, 300 ou 600 mg).
Résultat, après la prise d’une dose unique de CBD de 300 mg, le stress et l’anxiété ont été significativement réduits lors de la prise de parole en public (après avoir fait une comparaison avec les résultats obtenus sans prise préalable de CBD).
Ainsi, d’après les données de cette étude, le CBD aurait bien des effets bénéfiques sur l’anxiété chez des personnes normales et en bonne santé. Autrement dit, la consommation de CBD peut permettre de lutter contre l’anxiété qu’on rencontre dans notre vie de tous les jours !
Plusieurs théories ont été émises pour expliquer l’efficacité du CBD sur l’anxiété, en voici quelques-unes :
Le rôle de certains récepteurs cérébraux de la sérotonine (neurotransmetteur), appelés « récepteurs 5-HTIA », dans la régulation des phénomènes de stress et d’anxiété a largement été prouvé.
D’après les conclusions de nombreuses études, notamment celle-ci publiée en 2008 et celle-ci publiée en 2021, le CBD exercerait ses effets anxiolytiques justement grâce à une interaction avec ces récepteurs sérotoninergiques 5-HTIA [6] [7].
L’anandamide est un endocannabinoïde (cannabinoïde naturellement présent dans l’organisme) qui joue, entre autres, un rôle dans la régulation du stress et de l’anxiété. Plus son taux est élevé, plus ses effets sont bénéfiques (réduction du stress et de l’anxiété), et inversement.
D’après l'étude publiée en 2021 " Cannabidiol as a Potential Treatment for Anxiety and Mood Disorders", le CBD permettrait de réduire le stress et l’anxiété en augmentant les niveaux d’anandamide dans l’organisme [7].
Cette augmentation bénéfique des niveaux d’anandamide grâce au CBD serait le résultat d’un blocage d’une enzyme chargée de dégrader cet endocannabinoïde (anandamide).
En bref, le CBD réduirait l’anxiété et le stress en empêchant l’organisme de détruire l’anandamide.
D’après certaines études, notamment celle publiée par Pharmacological Research en 2017, l’effet anxiolytique du CBD serait dû à son interaction avec certains récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur exerçant des effets apaisants sur le système nerveux central [8].
Voici les points clés à retenir sur l’utilisation du CBD sur l’anxiété :
Si vous recherchez un produit naturel à base de CBD rendez-vous au comptoir du CBD bio. Vous retrouverez une large gamme de produits fabriquée en France (Huiles, Fleurs de chanvre, gummies, e-liquides...). Cependant l'huile de CBD semble être la plus adaptée pour soulager le stress, l'anxiété et les troubles de l'humeur.
Avant de consommer du CBD, il est recommandé de demander l'avis son médecin pour éviter les interactions avec certains médicaments.
[1] M. M. Bergamaschi et al., « Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 6, p. 1219‑1226, mai 2011, doi: 10.1038/npp.2011.6.
[2] N. Masataka, « Anxiolytic Effects of Repeated Cannabidiol Treatment in Teenagers With Social Anxiety Disorders », Front Psychol, vol. 10, p. 2466, nov. 2019, doi: 10.3389/fpsyg.2019.02466.
[3] M. Berger et al., « Cannabidiol for Treatment-Resistant Anxiety Disorders in Young People: An Open-Label Trial », J Clin Psychiatry, vol. 83, no 5, p. 21m14130, août 2022, doi: 10.4088/JCP.21m14130.
[4] « Cannabidiol in the Treatment of Post-Traumatic Stress Disorder: A Case Series | The Journal of Alternative and Complementary Medicine »(consulté le 15 février 2023).
[5] S. Shannon, N. Lewis, H. Lee, et S. Hughes, « Cannabidiol in Anxiety and Sleep: A Large Case Series », Perm J, vol. 23, p. 18‑041, janv. 2019, doi: 10.7812/TPP/18-041.
[6] « Involvement of 5HT1A receptors in the anxiolytic-like effects of cannabidiol injected into the dorsolateral periaqueductal gray of rats - PubMed » (consulté le 17 février 2023).
[7] P. A. Melas, M. Scherma, W. Fratta, C. Cifani, et P. Fadda, « Cannabidiol as a Potential Treatment for Anxiety and Mood Disorders: Molecular Targets and Epigenetic Insights from Preclinical Research », Int J Mol Sci, vol. 22, no 4, p. 1863, févr. 2021, doi: 10.3390/ijms22041863.
[8] T. Bakas, P. S. van Nieuwenhuijzen, S. O. Devenish, I. S. McGregor, J. C. Arnold, et M. Chebib, « The direct actions of cannabidiol and 2-arachidonoyl glycerol at GABAA receptors », Pharmacological Research, vol. 119, p. 358‑370, mai 2017, doi: 10.1016/j.phrs.2017.02.022.
]]>Les migraines sont des maux de tête douloureux qui peuvent s'accompagner de nausées, de vomissements, de troubles sensoriels, d'une sensibilité à la lumière et au bruit (photophobie et phonophobie) et d'autres symptômes. On estime qu’environ 15 à 20 % de la population générale souffre régulièrement de migraines.
Lorsque les crises de migraine surviennent trop souvent, on parle de migraine chronique [1]. Cette dernière touche 1,4 à 2,2 % de la population. Toutefois, les experts estiment que ces chiffres sont largement sous-estimés.
Les migraines sont un véritable fardeau pour les personnes qui en souffrent. Cela n’est pas surprenant étant donné que certaines crises de migraine surviennent des dizaines de fois par mois et peuvent durer une journée entière.
Le traitement des migraines repose sur plusieurs stratégies, notamment l’éducation thérapeutique, la prescription de médicaments antidouleur et certains traitements spécifiques visant à diminuer l’intensité et la fréquence des crises migraineuses sur le long terme.
Malheureusement, très souvent, tous les traitements classiques mis en œuvre échouent à gérer les migraines de manière satisfaisante. Sans compter les nombreux effets secondaires des différents médicaments prescrits.
C'est pourquoi nous nous tournons de plus en plus vers des solutions naturelles, parmi lesquelles se distingue le CBD ou « cannabidiol », un composé non psychoactif obtenu à partir de la plante de cannabis. Dans cet article, nous verrons comment le CBD peut aider à mieux gérer les migraines.
Les causes de la migraine, qu'elle soit occasionnelle ou chronique, ne sont pas encore clairement identifiées. Actuellement, elles sont associées à des phénomènes neurovasculaires qui affectent le tissu nerveux et les vaisseaux sanguins cérébraux.
Les personnes sujettes aux migraines semblent présenter une hyperexcitabilité nerveuse (c'est-à-dire une excitation nerveuse excessive), similaire à celle observée chez les épileptiques. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on utilise parfois des médicaments antiépileptiques pour réduire la fréquence et l’intensité des crises migraineuses chez certaines personnes.
L’hyperexcitabilité neuronale observée chez les personnes migraineuses peut-être héréditaire, car il existe de nombreuses formes familiales de migraines (plusieurs membres atteints au sein d’une même famille). Cette prédisposition génétique est ensuite modulée et influencée par divers facteurs environnementaux, notamment le stress et l’anxiété. D’où l’importance d’une bonne gestion du stress pour calmer les migraines à l’aide de différentes méthodes telles que l’exercice physique, la méditation, les techniques de respiration et la consommation régulière de CBD.
Lors d’une crise de migraine, des déclencheurs tels que le bruit et la lumière stimulent certaines zones du cerveau déjà hyperexcitées, provoquant une inflammation et une dilatation des vaisseaux sanguins cérébraux.
En résumé, les douleurs et autres symptômes de la migraine sont donc le résultat de phénomènes d’inflammation et de dilatation des vaisseaux du cerveau qui sont favorisés par une excitabilité nerveuse excessive chez des sujets génétiquement prédisposés et exposés à des facteurs environnementaux (stress, anxiété, contrariétés, surmenage physique ou psychique, alimentation, modifications hormonales, changements climatiques, sommeil de mauvaise qualité…).
Il n’existe actuellement aucun traitement capable de guérir définitivement la migraine. Sa prise en charge vise uniquement à soulager les symptômes qu’elle provoque, à réduire l’intensité et la fréquence des crises migraineuses.
Les experts de la SFEMC (Société Française d’Étude des Migraines et Céphalées) recommandent l'utilisation de deux grandes classes de médicaments pour le traitement des crises de migraine : les AINS et les triptans [2].
Il est également possible d’utiliser l’association ergotamine-caféine pour soulager les douleurs de la migraine en provoquant une vasoconstriction des vaisseaux sanguins cérébraux. Le paracétamol (Doliprane) peut calmer des crises migraineuses légères, mais il n’est pas aussi efficace que les AINS ou les triptans.
Quant aux opiacés et autres antalgiques puissants, ils ne sont pas recommandés dans la prise en charge des migraines, car en plus d’entraîner une accoutumance (dépendance, addiction), leur surconsommation peut provoquer des céphalées, ce qui n’est pas très pratique lorsqu’on veut régler un problème de céphalées !
D’autres traitements dits « de fond » peuvent être prescrits dans le but de réduire la fréquence et l’intensité des crises migraineuse : certains antiépileptiques, des antidépresseurs tricycliques (topiramate), des anticorps monoclonaux, des injections de toxine botulique…
Comme mentionné plus haut, le traitement de la migraine repose essentiellement sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les triptans.
Or, la consommation régulière d’AINS peut entraîner de sérieux dégâts au niveau gastrique ainsi qu’aux reins. Ce type de médicament n’est donc pas adapté à la prise en charge de la migraine particulièrement lorsque les crises sont trop fréquentes et rapprochées. De même, la surconsommation de médicaments tels que les AINS, le paracétamol et les triptans peut déclencher chez certaines personnes des « céphalées par abus de médicaments ». Ces dernières nécessitent alors un sevrage, souvent conduit lors d’une hospitalisation, ainsi que l’instauration d’un traitement de fond plus adapté pour soigner les crises migraineuses et sortir du cercle vicieux.
Compte tenu de l’inefficacité et du caractère parfois contre-productif des médicaments antimigraineux habituellement utilisés, il devient plus que nécessaire de développer des alternatives thérapeutiques plus intéressantes pour mieux soigner les personnes souffrant de migraines.
Le CBD (Cannabidiol), substance non psychoactive et non toxique issue de la plante cannabis sativa, représente l’une des plus prometteuses de ces alternatives thérapeutiques !
Bien que les études sur l’efficacité du CBD dans le traitement de la migraine soient toujours en cours, les résultats préliminaires sont déjà prometteurs ! En effet, d’après ces dernières, le CBD aurait la capacité non seulement de soulager les symptômes des migraines, mais également de réduire l’intensité des crises ainsi que leur fréquence tout en ayant un profil d’innocuité favorable (peu d’effets secondaires, et possibilité de l’utiliser en association avec les traitements classiques de la migraine).
Pour répondre à cette question, de nombreuses études scientifiques ont été menées. Voici les résultats de quelques-unes d’entre elles :
Étude coloradienne publiée en 2016
Cette étude intitulée « Effets de la marijuana médicale sur la fréquence des migraines dans une population adulte » a été réalisée auprès de 121 personnes adultes souffrant de migraine [3].
Tous les patients se sont vus prescrire par leurs médecins respectifs un traitement à base de cannabis médical. Ils ont ensuite été suivis régulièrement pendant 4 ans (entre 2010 et 2014) avec comme critère principal le nombre de crises de migraine par mois.
Au terme de l’étude, les résultats suivants ont été observés :
Conclusion, la consommation de cannabis médical a permis de diminuer la fréquence des migraines et de soulager certaines crises migraineuses. Cet effet bénéfique est probablement le fruit d’une action des principaux phytocannabinoïdes contenus dans la plante de chanvre, à savoir le THC et le CBD.
Étude californienne publiée en 2017
Il s’agit d’une revue de littérature intitulée « L’utilisation du cannabis pour les maux de tête » qui rassemble et analyse les résultats de dizaines d'études précédemment menées sur les effets du cannabis et des cannabinoïdes, conduisant aux conclusions suivantes :
D’après les auteurs de cette revue de littérature, les données cliniques disponibles sur l’utilisation du cannabis et des produits à base de cannabinoïdes indiquent un réel bénéfice dans le traitement de la migraine et d’autres types de maux de tête. Toutefois, des études supplémentaires doivent être menées pour préciser les mécanismes d’action, les doses nécessaires…
Position de l’AEN publiée en 2017
En 2017, l’académie européenne de neurologie (AEN), en se basant sur les résultats de différentes études, a admis lors de son 3ème congrès que certains composés actifs du cannabis, en l’occurrence le CBD et le THC, avaient une efficacité supérieure à celle des traitements classiques pour réduire la fréquence et l’intensité des crises de migraine, et ce, tout en ayant une meilleure tolérance (moins d’effets secondaires).
Parmi les études sur lesquelles s’est basée l’AEN pour arriver à cette conclusion, une étude menée sur 48 patients adultes volontaires souffrant de migraine chronique [4]. Ces derniers, après avoir été traités pendant 3 semaines par des doses quotidiennes de 200mg d’une association CBD/THC, ont rapporté une réduction importante de leurs maux de tête (chez 55% des patients) ainsi que du nombre des crises qu’ils présentaient mensuellement (chez 40,4% des patients).
D’après les études, le CBD contribuerait au traitement de la migraine grâce aux actions suivantes:
Lutte contre la douleur et l’inflammation
Le CBD est un antidouleur naturel dont l’efficacité a fait l’objet de nombreuses recherches sur diverses pathologies douloureuses notamment la fibromyalgie, les douleurs articulaires, les neuropathies et les céphalées.
En cas de crise migraineuse, la prise de CBD pourrait réduire les maux de tête grâce à différentes actions:
Action sur les phénomènes vasculaires
Selon certaines études, le CBD pourrait atténuer les migraines en agissant favorablement sur les vaisseaux sanguins du cerveau grâce à son interaction avec des composés spécifiques des systèmes neurologiques et vasculaires. Nous rappelons que les douleurs migraineuses sont principalement associées à l'inflammation et à la dilatation des artères cérébrales [8].
Diminution de l’excitabilité neuronale
Comme mentionné précédemment, de nombreuses personnes souffrant de migraines présentent une excitabilité neuronale accrue, similaire à celle observée chez les personnes épileptiques.
Il a été largement démontré que le CBD est efficace pour réduire l’excitabilité neuronale dans le traitement de certains types d’épilepsie. Bien que le mécanisme d’action exact ne soit pas encore connu, des études indiquent que les effets du CBD sur des récepteurs spécifiques du cerveau réduisent l’excitabilité neuronale.
Ainsi, un traitement basé sur le CBD pourrait jouer un rôle dans la diminution de cette hyperexcitabilité neuronale, visant à réduire la fréquence des crises migraineuses.
Lutte contre le stress et l’anxiété
Le stress et l’anxiété sont des facteurs qui contribuent au déclenchement des crises de migraine, à l’augmentation de leur fréquence et à l’augmentation de la perception de la douleur. En d’autres termes, les personnes soumises à un stress chronique connaîtront davantage de crises de migraine et ressentiront davantage de douleurs chaque mois.
Le CBD possède des propriétés apaisantes et son potentiel à réduire le stress. Des études préliminaires suggèrent que le CBD peut influencer les récepteurs du cerveau liés à la gestion du stress, contribuant ainsi à atténuer les symptômes liés à l'anxiété.
Sa consommation régulière peut donc permettre une amélioration clinique de la migraine en limitant les effets néfastes du stress et de l’anxiété.
Amélioration du sommeil
Un sommeil insuffisant ou la mauvaise qualité est souvent associé à l'apparition et à l'aggravation des crises migraineuses.
Des études préliminaires suggèrent que le CBD peut influencer le cycle du sommeil en agissant sur les récepteurs du système endocannabinoïde du corps. Ce système régule diverses fonctions, y compris celles liées au sommeil. De nombreux utilisateurs rapportent que la consommation de CBD les aide à se détendre, favorisant ainsi un endormissement plus facile et un sommeil plus profond.
Sa consommation est donc recommandée aux personnes souffrant de migraines, particulièrement si ces dernières sont fortement liées à un sommeil perturbé.
Lorsqu'il s'agit de choisir un produit CBD pour le soulagement des migraines, l'huile de CBD est souvent privilégiée en raison de sa facilité d'utilisation et de son absorption rapide. Assurez-vous de vérifier la concentration en CBD, exprimée en milligrammes par millilitre, afin de personnaliser votre dosage en fonction de vos besoins. Il est également recommandé de choisir des produits provenant de marques réputées, qui effectuent des tests tiers pour garantir la qualité et la pureté de leur huile de CBD. Pour une utilisation spécifique contre les migraines, commencez par un dosage modéré et ajustez progressivement selon les résultats obtenus.
Au comptoir du CBD Bio nous proposons une large de gamme de produits issus de l'agriculture biologique et fabriqué en France comme (des huiles, des tisanes au CBD, des baumes, des gummies...).
À ce jour, les recherches n’ont identifié aucun risque significatif associé à l’utilisation du CBD dans le traitement des migraines. Cependant, il est important de noter que les réactions individuelles au CBD peuvent varier et que certains utilisateurs peuvent ressentir des effets secondaires tels que de la fatigue, de la diarrhée et des changements d’appétit. De plus, même si le CBD est généralement bien toléré, il peut interagir avec d’autres médicaments. Pour garantir une utilisation en toute sécurité, nous vous recommandons de consulter votre médecin avant d'utiliser du CBD, surtout si vous prenez déjà d’autres médicaments.
En résumé, le CBD permet de soulager les maux de tête pendant les crises migraineuses et réduire à la fois leur fréquence et leur intensité. Comparé aux médicaments conventionnels, le CBD produit des résultats similaires, voire supérieur, avec beaucoup moins d’effets secondaires. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires avant que son utilisation ne se généralise. Si vous souffrez de migraine, il est important de consulter votre médecin avant de consommer du CBD.
[1] Migraine ⋅ Inserm, La science pour la santé», Inserm(consulté le 19 janvier 2024).
[2] Agence34, «Comment traiter la migraine ?», SFEMC, 9 novembre 2017(consulté le 19 Janvier 2024).
[3] D. N. Rhyne, S. L. Anderson, M. Gedde, et L. M. Borgelt, «Effects of Medical Marijuana on Migraine Headache Frequency in an Adult Population», Pharmacotherapy, vol. 36, no 5, p. 505‑510, mai 2016, doi: 10.1002/phar.1673.
[4] «Cannabinoids suitable for migraine prevention», European Pharmaceutical Review. (consulté le 19 janvier 2024).
[5] K. M. Wozniak, C. Rojas, Y. Wu, et B. S. Slusher, «The role of glutamate signaling in pain processes and its regulation by GCP II inhibition», Curr Med Chem, vol. 19, no 9, p. 1323‑1334, 2012, doi: 10.2174/092986712799462630.
[6] C. Sommer, «Is serotonin hyperalgesic or analgesic?», Curr Pain Headache Rep, vol. 10, no 2, p. 101‑106, avr. 2006, doi: 10.1007/s11916-006-0020-4.
[7] W. Xionget al., «Cannabinoids suppress inflammatory and neuropathic pain by targeting α3 glycine receptors», J Exp Med, vol. 209, no 6, p. 1121‑1134, juin 2012, doi: 10.1084/jem.20120242.
[8] B. C. Lochte, A. Beletsky, N. K. Samuel, et I. Grant, «The Use of Cannabis for Headache Disorders», Cannabis Cannabinoid Res, vol. 2, no 1, p. 61‑71, avr. 2017, doi: 10.1089/can.2016.0033.
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Le CBD, ou cannabidiol, est un cannabinoide naturel présent dans la plante de cannabis. Il a été étudié pour ses applications médicales potentielles et s'est avéré avoir des propriétés anti-inflammatoires, anti-anxiété et analgésiques.
En France, la consommation de CBD est légale si le taux de THC dans votre produit est inférieur à 0.3%. Attention ce taux peut varier en fonction de certains pays (1% pour la Suisse) ou interdit dans d'autres pays comme Hong-Kong. Vous devez donc être vigilant lors de l'achat de vos produits et lors de vos voyages.
Comme nous l'évoquions en introduction, le "CBD" est en réalité l'abréviation du nom complet de la molécule suivante : cannabidiol. Cette abréviation scientifique est très largement utilisée aujourd'hui, si bien que plus de personnes connaissent l'abréviation CBD que le nom complet de la molécule.
Comme nous pouvons le déduire, le cannabidiol est un composé de la plante de chanvre, qui inclut notamment le cannabis sativa, mais aussi d'autres variétés. Le CBD est donc un des composés de cette plante, au même titre que d'autres cannabinoides comme le cannabigérol (CBG), moins connu mais riche lui aussi de nombreuses propriétés médicinales, et le tétrahydrocannabinol (très connu sous son abréviation de THC).
C'est ce dernier composant qui a causé la réputation négative du cannabis, car c'est cette molécule qui est à l'origine de la dépendance et des effets stupéfiants de la plante.
Contrairement au THC, qui est le principal composant de la marijuana responsable de ses effets psychoactifs, le CBD ne produit aucun effet de ce type. En plus d'être non psychotrope, le CBD ne produit pas non plus d'effets stupéfiants lorsqu'il est consommé. Par ailleurs, d'après l'intégralité des études scientifiques disponibles à ce jour, le CBD n'a pas de conséquences à long terme pour la santé humaine. Il n'est donc pas considéré comme une drogue.
Ainsi, le CBD n'aggrave pas le risque de cancer, de maladie mentale et de trouble du comportement comme c'est le cas du THC.
La consommation de CBD peut se faire par le biais de diverses méthodes, notamment les fleurs, les teintures, les huiles, les produits d'inhalation comme les e-cigarettes et les vaporisateurs, ainsi que les crèmes ou baumes topiques.
Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour que l'on comprenne encore parfaitement tous les aspects de ce principe actif, le CBD est généralement considéré comme sûr et peut même avoir des effets positifs potentiels sur toute une série de problèmes.
Dans le langage médical, on dit que le cannabidiol a un rapport bénéfice / risque positif.
A ce jour la définition du CBD d'un point de vue chimique est parfaitement analysée, c'est justement son rôle médicinal qui est encore étudié. Sa légalisation a ouvert la voie à de nombreux programmes de recherche dédiés à cette molécule.
La définition du CBD et de ses effets d'un point de vue scientifique, est encore incomplète. En effet, on considère la définition d'une molécule comme la découverte de ses interactions sur le corps humain et sur son environnement.
Ainsi, nous n'avons pas encore exploré tous les liens qui unissent le CBD au système endocannabinoïde de l'homme. L'étude des terpènes sur les récepteurs du cerveau ne sont pas encore tous connus, ce qui fait de la définition du CBD un des principaux sujets de recherche en 2023.
L'intérêt thérapeutique de cette substance est infini, compte tenu des nombreux bienfaits du CBD sur des maladies comme la sclérose en plaques, parkinson, l'épilepsie, les douleurs musculaires, les maladies nerveuses, les troubles du sommeil... Si le cannabis médical était controversé pour ses risques sur la santé, le CBD semble cocher toutes les cases vu qu'il n'est pas psychoactif.
Le chanvre industriel devrait donc se développer à la faveur de ce rapport bénéfice/risque particulièrement encourageant.
Si vous recherchez des produits de qualité Le Comptoir du CBD Bio est le site de vente ligne qu'il vous faut. En effet, nous disposons d'un procédé d'extraction d'huile innovant et inédit car aucun solvant n'est utilisé contrairement à la plupart des huiles présentes sur le marché.
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Vous trouverez des fleurs de chanvre, des e-liquides, des gummies, des infusions au CBD, une huile de graine de chanvre CBD, des huiles MCT coco (CBD, CBG et CBN), des baumes.....
Cependant si vous suivez un traitement médical, demandez conseil à votre médecin traitant avant toute utilisation de produit à base de CBD. En effet, le CBD peut avoir des interactions avec certains médicaments.
]]>L’un des principaux enjeux de la recherche scientifique dans la pratique sportive est le développement de stratégies qui permettraient une récupération (physique et psychique) meilleure et plus rapide après les compétitions ou les séances intenses d’entraînement.
En effet, l’effort physique provoque une cascade de modifications structurelles et fonctionnelles au niveau de l’organisme. Cela se traduit cliniquement par une sensation de fatigue, une faiblesse générale, des inflammations, des douleurs, des troubles du sommeil, une baisse de la concentration…Ces modifications doivent donc être identifiées, surveillées et contrôlées afin de mettre en œuvre les bonnes stratégies de récupération.
Au cours de ces dernières années, diverses méthodes de récupération ont été testées, dont de nombreux produits d’origine naturelle tels que le ginseng, le thé vert, la curcumine, les betteraves…[1].
Le CBD (Cannabidiol), phytocannabinoïde non psychoactif issu de la plante Cannabis sativa, a également fait l’objet de nombreuses études et a montré de multiples effets intéressants chez les sportifs.
Ce cannabinoïde aurait notamment des propriétés antalgiques efficaces contre les douleurs chroniques liées à la pratique sportive, des vertus anti-inflammatoires et antioxydantes ainsi que des propriétés anxiolytiques et antispasticité musculaire.
Découvrez dans le présent article tous les bienfaits d’une consommation régulière de CBD sur la récupération et les performances sportives !
Le cannabidiol ou « CBD » fait partie de la longue liste des 120 cannabinoïdes qui entrent dans la composition de la plante de chanvre (Cannabis sativa).
Contrairement au tétrahydrocannabinol (THC), le CBD ne comporte pas d’effet psychoactif et sa consommation n’entraîne pas de dépendance ni d’effets toxiques.
D’ailleurs, les produits CBD sont parfaitement légaux en France, à condition d’avoir une teneur en THC inférieure à 0,3 %.
D’après les recherches, une fois dans l’organisme, le CBD exercerait ses effets sur les fonctions physiologiques et cognitives grâce à des interactions avec les différents constituants du système endocannabinoïdes— ce dernier étant impliqué dans de nombreuses fonctions de l’organisme et le maintien de l’homéostasie (équilibre de l’organisme) [2].
Par exemple, lors de l’exercice, le système endocannabinoïde intervient dans la médiation de certaines sensations centrales et périphériques liées à l’activité physique, notamment le bien-être, la tranquillité et l’euphorie [3].
Le CBD, en interagissant avec ce système endocannabinoïde, serait capable de reproduire les effets euphorisants de l’activité physique, favorisant ainsi la bonne humeur et luttant contre la dépression et l’anxiété.
Par ailleurs, d’après les résultats de nombreuses études scientifiques, le CBD— ainsi que d’autres cannabinoïdes—est impliqué dans :
Le CBD est une substance non psychoactive et non toxique ayant fait l’objet ces dernières décennies de nombreuses recherches scientifiques qui ont mis en évidence les nombreux bienfaits de ce phytocannabinoïde, notamment dans le domaine du sport.
Le CBD est d’ailleurs largement utilisé par de nombreux sportifs pour améliorer leurs performances physiques et mentales.
Voici quelques-unes des propriétés qui rendent l’utilisation du CBD particulièrement intéressante chez les sportifs :
Lors de l’exercice physique, différentes parties de l’organisme sont sollicitées de manière importante, particulièrement les muscles, les articulations, les tendons, les ligaments…
Par exemple, le travail musculaire entraîne des microlésions au niveau des fibres composant le muscle. En réponse, l’organisme déploie une réaction inflammatoire dans le but de réparer ces lésions musculaires.
Cette réaction inflammatoire est donc un processus normal, il est même primordial pour le développement de la musculature. Toutefois, lorsqu’elle devient trop importante ou se chronicise, plusieurs effets négatifs peuvent apparaître, notamment des douleurs et une augmentation du risque de blessure.
Il est donc important de garder l’inflammation à des niveaux acceptables. Pour ce faire, plusieurs solutions naturelles existent, parmi lesquels on peut citer le CBD !
En effet, le CBD a démontré dans de nombreuses études ses puissantes vertus anti-inflammatoires [4] — [6]. Il est d’ailleurs largement utilisé chez les sportifs de haut niveau pour mieux gérer les douleurs, raideurs et tensions musculaires favorisées par l’inflammation après les séances d’entraînement.
Les douleurs ostéoarticulaires et musculaires sont des problèmes que la majorité des sportifs ont à gérer tout au long de leur pratique. Nombre d’entre eux ont recours à une consommation excessive d’antalgiques ou anti-inflammatoires pour les soulager et pouvoir poursuivre les entraînements.
Or, l’abus de ces médicaments antidouleur entraîne de nombreux effets néfastes, notamment des dégâts au niveau du foie, des reins et de l’estomac. C’est pourquoi les sportifs se tournent de plus en plus vers des alternatives naturelles non toxiques comme le CBD.
D’après les sportifs qui en consomment régulièrement, le CBD est efficace pour soulager à la fois les douleurs musculaires et ostéoarticulaires, et pour atténuer les courbatures après les séances intenses de renforcement musculaire.
Le CBD n’est certainement pas aussi puissant que les analgésiques opioïdes tels que la morphine ou la codéine pour soulager les douleurs aiguës et de haute intensité, mais il se révèle très efficaces dans la gestion des douleurs sur le long terme— en monothérapie ou en association avec d’autres traitements antalgiques — avec infiniment moins d’effets secondaires, de complications et de dépendance.
L’enchaînement des séances d’entraînement et de compétitions est souvent source de troubles du sommeil chez les sportifs, empêchant une bonne récupération entre les efforts.
Or, la récupération est une période cruciale en pratique sportive. Il s’agit d’un laps de temps durant lequel l’organisme au repos est le siège d’une activité métabolique supérieure à la normale qui permet à l’ensemble des structures sollicitées pendant l’effort de se réparer.
Pendant la période de récupération, le sportif permet non seulement à ses articulations, muscles et tendons de se régénérer, mais également à son métabolisme d’éliminer les différents déchets accumulés durant l’activité physique et de reconstituer ses réserves énergétiques.
Sans récupération optimale entre les efforts physiques, il est quasiment impossible pour les sportifs de progresser sans se blesser ou d’enchaîner les entraînements intenses et les compétitions sur le long terme.
Une bonne récupération repose en grande partie sur un sommeil en quantité suffisante et de bonne qualité. Le CBD est justement connu depuis longtemps pour son effet hypnotique.
D’ailleurs, de nombreuses personnes, et pas uniquement les sportifs, en consomment dans le but de mieux dormir et de lutter contre les troubles du sommeil.
En effet, de nombreuses études ([7]–[11]) ont démontré l’efficacité du CBD dans l’amélioration de sommeil. D’après ces dernières, les effets bénéfiques du CBD sur le sommeil sont le résultat d’une interaction avec certains récepteurs au niveau du cerveau appartenant au système endocannabinoïde— sachant que ce système est impliqué dans l’homéostasie de l’organisme en régulant de nombreuses fonctions telles que le sommeil.
À titre d’exemple, une étude publiée en 2021 a démontré que le CBD était capable de favoriser l’endormissement grâce à une activation des récepteurs CB1 (récepteurs endocannabinoïdes situés au niveau du cerveau) impliqués dans l’induction du sommeil [11].
Par ailleurs, les études ont mis en évidence d’autres bienfaits du CBD sur le sommeil tels que :
Ainsi, en améliorant le sommeil d’un point de vue qualitatif et quantitatif, le CBD permet aux sportifs de mieux récupérer entre les efforts et d’améliorer leurs performances sportives.
Certaines disciplines sportives, notamment le tir à l’arc, le golf ou le billard, nécessitent une importante concentration, une grande précision et un mental solide de la part du sportif.
Ces qualités s’acquièrent évidemment avec de longues années d’entraînement et d’expérience. Mais il est possible de les développer davantage en utilisant certaines méthodes naturelles telles que le CBD.
En effet, le CBD a montré son efficacité dans l’amélioration des performances cognitives telles que la concentration et la mémoire dans de nombreuses études scientifiques. Il a d’ailleurs été utilisé comme traitement dans certaines maladies neurodégénératives et d’autres maladies du cerveau (Alzheimer, Parkinson, autisme…) où il a permis une amélioration significative des capacités cérébrales.
Chez les sportifs, la consommation régulière de CBD, en particulier avant les entraînements ou les compétitions, permet d’optimiser la concentration et d’affiner la précision pour de meilleures performances sportives.
Le CBD est également bon pour la concentration puisqu’il réduit efficacement le stress et l’anxiété qui représentent les principaux facteurs diminuant l’attention, la concentration et la précision.
Les sportifs font fonctionner leur corps à plein régime et s’entraînent intensivement pour repousser sans cesse leurs limites. C’est pour cela qu’ils doivent en prendre grand soin, notamment par le biais d’une alimentation adaptée et d’une hygiène de vie rigoureuse.
Pour mettre toutes les chances de leur côté, les sportifs gagneraient à inclure le CBD dans leur routine quotidienne pour les raisons suivantes :
Nous disposons egalement d'huiles de CBD, CBN et CBG avec 0% de THC aux saveurs gourmandes.
[1] D. Rojas-Valverde, « Potential Role of Cannabidiol on Sports Recovery: A Narrative Review », Frontiers in Physiology, vol. 12, 2021, Consulté le:27 janvier 2023.
[2] H. J. VanDolah, B. A. Bauer, et K. F. Mauck, « Clinicians’ Guide to Cannabidiol and Hemp Oils », Mayo Clin Proc, vol. 94, no 9, p. 1840‑1851, sept. 2019, doi: 10.1016/j.mayocp.2019.01.003.
[3] P. J. Carek, S. E. Laibstain, et S. M. Carek, « Exercise for the treatment of depression and anxiety », Int J Psychiatry Med, vol. 41, no 1, p. 15‑28, 2011, doi: 10.2190/PM.41.1.c.
[4] S. Burstein, « Cannabidiol (CBD) and its analogs: A review of their effects on inflammation », Bioorganic & Medicinal Chemistry, vol. 23, févr. 2015, doi: 10.1016/j.bmc.2015.01.059.
[5] C. Lehmann, N. B. Fisher, B. Tugwell, A. Szczesniak, M. Kelly, et J. Zhou, « Experimental cannabidiol treatment reduces early pancreatic inflammation in type 1 diabetes », Clin HemorheolMicrocirc, vol. 64, no 4, p. 655‑662, 2016, doi: 10.3233/CH-168021.
[6] H. T. Philpott, M. O’Brien, et J. J. McDougall, « Attenuation of early phase inflammation by cannabidiol prevents pain and nerve damage in rat osteoarthritis », Pain, vol. 158, no 12, p. 2442‑2451, déc. 2017, doi: 10.1097/j.pain.0000000000001052.
[7] S. Shannon, N. Lewis, H. Lee, et S. Hughes, « Cannabidiol in Anxiety and Sleep: A Large Case Series », Perm J, vol. 23, p. 18‑041, janv. 2019, doi: 10.7812/TPP/18-041.
[8] M. H. N. Chagas et al., « Cannabidiol can improve complex sleep-related behaviours associated with rapid eye movement sleep behaviour disorder in Parkinson’s disease patients: a case series », J Clin Pharm Ther, vol. 39, no 5, p. 564‑566, oct. 2014, doi: 10.1111/jcpt.12179.
[9] A. J. Kesner et D. M. Lovinger, « Cannabinoids, Endocannabinoids and Sleep », Frontiers in Molecular Neuroscience, vol. 13, 2020, Consulté le: 19 novembre 2022.
[10] K. A. Babson, J. Sottile, et D. Morabito, « Cannabis, Cannabinoids, and Sleep: a Review of the Literature », CurrPsychiatry Rep, vol. 19, no 4, p. 23, mars 2017, doi: 10.1007/s11920-017-0775-9.
[11] M. Kaul, P. C. Zee, et A. S. Sahni, « Effects of Cannabinoids on Sleep and their Therapeutic Potential for Sleep Disorders », Neurotherapeutics, vol. 18, no 1, p. 217‑227, janv. 2021, doi: 10.1007/s13311-021-01013-w.
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Cependant, il existe certains risques potentiels associés au CBD, bien qu'il soit généralement considéré comme sûr. La plupart des dangers du CBD ne sont pas des risques graves, parce qu'on parle ici d'un chanvre sans THC (avec un taux légal de THC inférieur à 0,3% en France). Mais il s'agit d'effets secondaires, qui peuvent varier d'une personne à l'autre.
Nous allons les analyser dans cet article en listant les effets potentiels, puis les dangers du CBD dans le cadre d'un effet cocktail. Enfin, nous verrons que certains publics sont plus vulnérables, même si les dangers sont à relativiser.
Les effets secondaires les plus courants sont les changements d'appétit, la fatigue et la diarrhée. Il est vrai que le cannabidiol peut avoir des effets sur le corps humain. Nous allons vous lister maintenant les effets secondaires recensés.
Effets secondaires du CBD recensés à ce jour
Parmi les effets secondaires du CBD connus aujourd'hui, on note notamment :
Nous préférons vous alerter sur le faits que les dangers du CBD que nous venons d'évoquer restent tout de même très marginaux. Ils ont souvent été constaté lors d'une dose trop élevée (la dose de cannabidiol maximum quotidienne à ne pas dépasser est de 1500 mg). Avec le cannabidiol, nous sommes sur un rapport bénéfice / risque extrêmement favorable contrairement aux effets de certains médicaments.
Contre-indication avec certains médicaments
Le CBD peut interagir avec certains médicaments, il est donc important si vous suivez un traitement médical de demander l'avis d'un professionnel de santé avant de prendre des produits à base de CBD. Votre médecin sera en mesure de vous conseiller sur les risques potentiels liés à l'utilisation de produits à base de CBD et sur la meilleure façon de les utiliser.
Il peut également abaisser la pression artérielle et interagir avec d'autres substances qui affectent la capacité du foie à métaboliser les médicaments. Enfin, des études sont encore en cours concernant les effets à long terme de la consommation de CBD.
Il est important de noter que fumer du chanvre en le mélangeant au tabac est contreproductif et dangereux pour la santé.
La nicotine présente dans le tabac est un produit excitant et nocif pour l'organisme, tandis que le CBD à des propriétés relaxante, sans danger et ne crée pas de dépendance. Le tabac contient également des substances nocives telles que le monoxyde de carbone, l'ammoniac et les hydrocarbures qui peuvent masquer les bienfaits relaxants du CBD.
De plus, l'inhalation de fumée, qu'elle soit avec ou sans tabac, peut causer des affections respiratoires. Il est donc déconseillé de fumer les fleurs de chanvre. Il est préférable de privilégier la consommation par voie orale (huile de CBD par exemple) pour bénéficier pleinement de ses bienfaits.
Si vous ne pouvez pas vous passer de la sensation de fumer, privilégier la vaporisation ou les e-liquides au CBD. Cette méthode est considéré plus douce pour les poumons que la combustion, car elle évite l'inhalation de substances nocives mais reste tout de même déconseillé pour votre santé.
De plus pour consommer du CBD sans danger, privilégier le CBD Bio. En effet le chanvre est capable d'absorber les substances toxiques du sol, c'est pourquoi il est important de choisir des produits à base de chanvre bio pour éviter les pesticides et autres contaminants potentiellement dangereux pour la santé. Les taux de CBD pour du cannabidiol bio ne peut pas excéder 8%.
Pour rappel les fleurs de CBD sont en vente libre en France dans la mesure ou le taux de THC est inférieur à 0.3%.
Il convient de ne pas consommer de CBD pour les femmes enceintes ou allaitante car il n'y a pas d'études à ce sujet.
Les risques potentiels du CBD sont surtout pour les enfants. Il faut savoir que quand une mère allaite, ou quand elle est enceinte, tout ce qu'elle ingurgite est directement prodigué à son enfant. Par conséquent, cette molécule est déconseillée. Cela ne remet pas en question les propriétés du CBD sur la santé, mais c'est seulement une question d'âge.
En conclusion, bien qu'il existe certains risques potentiels associés à l'utilisation du CBD, celui-ci est généralement considéré comme sûr et bien toléré. Alors pourquoi, malgré tout, le CBD fait-il peur ?
Il est important de se rappeler que le CBD ne contient pas de THC (- de 0.3%) et ne provoque donc pas de sensation de "high" comme la marijuana ou d'autres produits à base de cannabis. C'est justement cette assimilation entre les deux produits qui crée la peur chez le consommateur.
De plus, les dangers potentiels du CBD peuvent souvent être minimisés en utilisant des produits de haute qualité comme du CBD biologique fabriqués en France . Au fur et à mesure que la recherche se poursuit sur ce produit naturel prometteur, de plus amples informations sur sa sécurité et son efficacité seront disponibles.
]]>Sur le plan clinique, la maladie de Crohn se traduit par des poussées (périodes d’activité) faites de diarrhées, de douleurs abdominales ou rétrosternales (selon la partie touchée du tube digestif) et peut se compliquer d’anémie, d’hémorragies ou de perforations digestives.
Ces symptômes récurrents, parfois très intenses, sont souvent à l’origine d’une altération significative de la qualité de vie des personnes souffrant de cette maladie et imposent une prise en charge médicale rapprochée.
Malheureusement, il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux capable de guérir la maladie de Crohn. Les traitements mis en place ne visent qu’à soulager les symptômes, réduire l’intensité des poussées et la fréquence de ces dernières.
De nouvelles thérapeutiques pouvant apporter un plus dans la prise en charge de la maladie de Crohn sont en phase de recherche. Certaines d’entre elles, en l’occurrence le CBD (Cannabidiol) et le CBG (Cannabigérol), deux composés non psychoactifs et non toxiques issus de la plante de chanvre, se révèlent particulièrement prometteuses !
Découvrez dans le présent article les effets du CBD et du CBG sur les symptômes et l’évolution de la maladie de Crohn.
La maladie de Crohn est une pathologie inflammatoire chronique caractérisée par un épaississement, une inflammation, des ulcérations, des fissures et/ou des perforations au niveau des parois de différentes parties du tube digestif [2].
Contrairement à la recto-colite ulcéro-hémorragique (RCUH) — une autre maladie inflammatoire chronique digestive (touchant uniquement le rectum et le colon) — la maladie de Crohn peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, de la bouche à l’anus.
Dans la plupart des cas, l’iléon (partie de l’intestin grêle) et le côlon sont touchés. Quant à l’anus, il est concerné dans 50 % des cas (siège d’une fissure, d’un abcès, d’une fistule…).
La maladie de Crohn peut se manifester par de nombreux symptômes d’intensité variable altérant considérablement la qualité de vie des personnes qui en souffrent :
Cette pathologie digestive évolue le plus souvent par des phases d’activités appelées « poussées ». Ces dernières sont totalement imprévisibles et varient considérablement en intensité d’une personne à une autre. Elles sont entrecoupées de périodes de rémission avec atténuation voire disparition des symptômes.
Lorsque les poussées sont sévères (diarrhées sévères, hémorragies, complications telles que la perforation digestive…), une hospitalisation est nécessaire.
La cause précise de la maladie de Crohn n’est pas encore identifiée, mais plusieurs facteurs sont incriminés :
Il n’existe malheureusement aucun traitement curatif pour la maladie de Crohn. Les médicaments auxquels on recourt visent uniquement à soulager les symptômes (diarrhées, douleurs…), à atténuer les poussées et à réduire leur fréquence afin d’améliorer la qualité de vie des patients.
Voici quelques-uns des traitements pouvant être utilisés dans le cadre de la maladie de Crohn :
Dans certains cas très avancés ou certaines formes sévères de la maladie de Crohn, on n’a pas d’autre choix que de recourir à la chirurgie pour obtenir une amélioration clinique[4]. Le traitement chirurgical consistera alors à retirer simplement la partie malade du tube digestif : une partie de l’intestin ou du côlon par exemple (résection intestinale ou colique).
Les personnes souffrant de la maladie de Crohn doivent prendre de manière prolongée de nombreux médicaments pour gérer les symptômes, calmer les poussées et réduire la fréquence de ces dernières.
Malheureusement, cette prise importante de médicaments au long cours peut entraîner chez ces personnes de multiples effets secondaires et complications.
À titre d’exemple, la consommation régulière et prolongée d’anti-inflammatoires est nocive pour l’estomac et favorise le développement d’ulcères gastro-duodénaux— ces derniers eux-mêmes faisant partie des conséquences de la maladie de Crohn !
Aussi, le traitement à base de corticoïdes et d’immunomodulateurs— prescrit pour réduire les réactions excessives du système immunitaire contre les bactéries intestinales — expose à diverses infections (diminution des défenses naturelles).
Les chercheurs tentent alors de développer des alternatives à ces traitements classiques, des thérapeutiques qui seraient mieux tolérées par l’organisme des patients tout en étant efficaces.
Le CBD (Cannabidiol), composé non psychoactif issu de la plante de chanvre, est l’une de ces alternatives ! Voici donc quelques-uns de ses effets sur la maladie de Crohn :
L’un des principaux mécanismes impliqués dans la maladie de Crohn est un dérèglement du système immunitaire. Ce dernier, de manière exagérée et inadéquate, s’attaque aux différentes bactéries de la flore digestive en déployant contre elles une réaction inflammatoire locale. Lors de ce processus, de nombreuses substances pro-inflammatoires sont libérées, notamment les cytokines.
Cette réaction inflammatoire inadaptée et prolongée, dirigée contre les bactéries digestives considérées comme nuisibles par le système immunitaire, agresse les parois intestinales et est responsable des différentes lésions (ulcérations, fissurations, perforations…) observées lors de la maladie de Crohn.
C’est justement pour calmer cette réaction inflammatoire auto-immune que les médecins prescrivent des corticoïdes et des médicaments immunomodulateurs qui, malheureusement, sont bourrés d’effets secondaires pénibles.
Le CBD peut représenter une alternative ou un complément à ces traitements classiques de la maladie de Crohn, car de nombreuses études scientifiques ont prouvé ses propriétés anti-inflammatoires, son action régulatrice du système immunitaire et son influence sur l’homéostasie de l’organisme (capacité de notre corps à maintenir son équilibre).
Par exemple, cette étude a mis en évidence dès l’année 2000 les propriétés anti-inflammatoires et immunomodulatrices du CBD en utilisant ce cannabinoïde pour traiter des souris atteintes d’arthrite[5]. Selon les auteurs, l’administration quotidienne de CBD a permis d’améliorer significativement cette maladie inflammatoire articulaire (arthrite) grâce aux mécanismes suivants :
D’après les chercheurs, ces propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives peuvent être exploitées dans le traitement de nombreuses pathologies inflammatoires ou auto-immunes chroniques, notamment les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI : comprenant la maladie de Crohn et la recto-colite ulcéro-hémorragique).
Le stress oxydatif— accumulation de radicaux libres au niveau de l’organisme — est aussi impliqué dans la maladie de Crohn où il augmente encore davantage l’inflammation intestinale.
D’après plusieurs études, notamment celle-ci publiée en 2010, le CBD (ainsi que le THC) aurait de puissantes propriétés antioxydantes [6]. Ce cannabinoïde pourrait donc se révéler efficace dans le traitement de la maladie de Crohn en éliminant les radicaux libres aux effets néfastes sur les parois intestinales.
Ainsi, grâce à une triple action anti-inflammatoire, immunomodulatrice et antioxydante, le CBD offre une protection efficace de l’ensemble des tissus du tractus digestif et pourrait ainsi permettre une amélioration significative chez les personnes souffrant de la maladie de Crohn ou autre maladie inflammatoire chronique de l’intestin telle que la colite hémorragique.
L’un des principaux symptômes altérant grandement la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de Crohn est la survenue récurrente de douleurs abdominales (maux de ventre) d’intensité variable.
En général, ces douleurs sont dues aux diverses lésions entraînées par les processus inflammatoire et auto-immun au niveau des parois du tractus digestif (fissuration, perforations, érosion, brûlures…).
Le CBD a largement prouvé son efficacité dans la lutte contre différents types de douleurs.
Grâce des interactions avec le système endocannabinoïde (activation des récepteurs CB1 et CB2 impliqués dans la perception douloureuse), la modification des niveaux de certains neurotransmetteurs impliqués dans la perception douloureuse (glutamate et sérotonine), la diminution de l’inflammation locale et la régulation de la motricité intestinale, le CBD permet de soulager efficacement les douleurs associées à la maladie de Crohn sans entraîner d’effets secondaires significatifs.
Le péristaltisme intestinal est un ensemble de contractions rythmiques permettant de faire progresser le bol alimentaire le long du tube digestif d’amont en aval.
Lors de la maladie de Crohn, ce processus physiologique est altéré par l’inflammation et les différentes lésions liées à cette maladie. Il se produit alors une augmentation inadaptée de la motilité intestinale entraînant une progression trop rapide des aliments dans le tube digestif, d’où l’apparition de diarrhées à répétition.
D’après cette étude italienne publiée en 2008 intitulée « Le CBD, extrait de cannabis sativa, inhibe sélectivement l’hypermotilité inflammatoire chez la souris », le CBD est capable de lutter contre les diarrhées en réduisant les contractions des muscles lisses intestinaux (diminution du péristaltisme) grâce à une interaction avec certains neurotransmetteurs (acétylcholine et récepteurs opioïdes) [7].
Autrement dit, le CBD serait en mesure de ralentir le transit intestinal afin de normaliser la fréquence et la consistance des selles chez les personnes sujettes aux diarrhées (notamment dans le cadre d’une maladie de Crohn).
Tout comme le CBD et le THC, le CBG (Cannabigérol) fait partie de la longue liste des cannabinoïdes qui entrent dans la composition de la plante de chanvre (cannabis sativa).
Ce qui rend le CBG particulier, c’est le fait qu’il soit à l’origine de tous les autres cannabinoïdes présents dans le cannabis, notamment le CBD et le THC : il s’agit d’une molécule mère.
Le CBG, comme le CBD, et contrairement au THC, est dépourvu d’effet psychoactif et sa consommation est légale dans tous les pays d’Europe.
Il possède de nombreux bienfaits pour la santé, notamment grâce à ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, anti-infectieuses (lutte contre les champignons, les mycoses et certaines bactéries résistantes), analgésiques, antihypertensives oculaires, antidépressives, anxiolytiques…
De nombreuses personnes l’utilisent d’ailleurs, de manière complémentaire, pour traiter des problèmes de psoriasis, de glaucome, de tensions musculaires, d’anxiété ou diverses infections mycosiques.
D’après de récentes études, le CBG semble également avoir des effets bénéfiques dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) telles que la maladie de Crohn.
Par exemple, une étude italienne intitulée « Effet bénéfique du cannabinoïde végétal non psychotrope CBG (Cannabigérol) sur la maladie intestinale inflammatoire » a évalué les effets d’une administration intracolique (directement dans le côlon) de CBG sur la colite (maladie inflammatoire du côlon similaire à la maladie de Crohn) chez des souris [8]. Les auteurs ont observé une atténuation significative de l’inflammation au niveau du côlon et une régression importante des lésions secondaires à la colite.
Selon cette étude, le CBG pourrait représenter un atout majeur dans le traitement de diverses pathologies inflammatoires chroniques touchant le tube digestif telles que la maladie de Crohn ou la recto-colite ulcéro-hémorragique (RCUH).
Les produits à base de CBD et de CBG à préférer en cas de maladie de Crohn sont ceux sous forme d’huile (spectre large ou spectre complet) à prendre par voie orale, car ils sont rapidement absorbés par l’organisme (en 5 à 20 minutes) et atteignent rapidement la circulation sanguine. Ils offrent donc un soulagement rapide des symptômes tels que les douleurs abdominales liées à la maladie de Crohn.
Les solutions liposomales (principes actifs enrobés dans une petite poche graisseuse) et les capsules au CBD/CBG sont également très intéressants dans le cadre d’une maladie de Crohn, car ils offrent une biodisponibilité élevée : une quantité importante de principes actifs (CBD, CBG) est disponible au niveau du sang pour exercer ses effets thérapeutiques.
Les produits CBD/CBG sous forme de solutions liposomales ou de capsules offrent également une action prolongée, ce qui est idéal pour atténuer l’inflammation intestinale et les réactions auto-immunes au long cours.
Voici quelques points clés à retenir sur l’utilisation du CBD et du CBG dans le traitement de la maladie de Crohn :
[1] « Maladie de Crohn | SNFGE.org - Société savante médicale française d’hépato-gastroentérologie et d’oncologie digestive ». https://www.snfge.org/content/maladie-de-crohn-0 (consulté le 21 janvier 2023).
[2] P. Marteau, « La maladie de Crohn », in De Barrett à Zollinger-Ellison Quelques cas historiques en gastroentérologie, Springer, 2008, p. 35‑44.
[3] J. Cosnes et P. Seksik, « Facteurs environnementaux dans la maladie de Crohn », Acta endoscopica, vol. 36, no 5, p. 679‑688, 2006.
[4] Y. Panis, « Traitement chirurgical de la maladie de Crohn », in Annales de chirurgie, 2002, vol. 127, no 1, p. 9‑18.
[5] A. M. Malfait et al., « The nonpsychoactive cannabis constituent cannabidiol is an oral anti-arthritic therapeutic in murine collagen-induced arthritis », Proc Natl Acad Sci U S A, vol. 97, no 17, p. 9561‑9566, août 2000, doi: 10.1073/pnas.160105897.
[6] J. Jamontt, A. Molleman, R. Pertwee, et M. Parsons, « The effects of Δ9-tetrahydrocannabinol and cannabidiol alone and in combination on damage, inflammation and in vitro motility disturbances in rat colitis », Br J Pharmacol, vol. 160, no 3, p. 712‑723, juin 2010, doi: 10.1111/j.1476-5381.2010.00791.x.
[7] R. Capasso et al., « Cannabidiol, extracted from Cannabis sativa, selectively inhibits inflammatory hypermotility in mice », Br J Pharmacol, vol. 154, no 5, p. 1001‑1008, juill. 2008, doi: 10.1038/bjp.2008.177.
[8] F. Borrelli et al., « Beneficial effect of the non-psychotropic plant cannabinoid cannabigerol on experimental inflammatory bowel disease », Biochem Pharmacol, vol. 85, no 9, p. 1306‑1316, mai 2013, doi: 10.1016/j.bcp.2013.01.017.
]]>L’autisme, plus exactement « trouble du spectre autistique » (TSA), est une anomalie du développement neurologique qui implique des difficultés de communication et des troubles du comportement touchant environ une personne sur 160.
Rien qu’en France, 700 000 personnes sont concernées, dont environ 100 000 ont moins de 20 ans. Il s’agit donc d’une affection assez fréquente et d’apparition précoce dans la vie !
Il n’existe malheureusement pas de médicament qui puisse guérir l’autisme. La haute autorité de santé (HAS) le dit d’ailleurs clairement dans ses dernières recommandations : « aucun traitement médicamenteux ne guérit l’autisme » !
Néanmoins, certaines thérapeutiques peuvent être prescrites par le médecin pour atténuer les symptômes ou améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de ce trouble, notamment des antiépileptiques, des neuroleptiques, des anxiolytiques, des somnifères…
Les chercheurs étudient aujourd’hui des solutions naturelles pouvant améliorer la prise en charge de certains aspects cliniques de l’autisme. Un traitement prometteur consiste à utiliser le cannabidiol (CBD), une substance non toxique et non psychoactive issue de la plante de chanvre.
Dans cet article, nous allons passer en revue certaines recherches préliminaires sur le rôle potentiel du CBD pour aider les personnes atteintes d’autisme.
Les troubles du spectre autistique (TSA), qu’on appelle communément « autisme », sont un groupe d’anomalies du neurodéveloppement qui sont généralement diagnostiquées au cours de la petite enfance.
Ils se manifestent principalement par des difficultés à communiquer, à interagir avec les autres et à établir des relations sociales, ainsi que par des troubles du comportement, particulièrement une réticence au changement et une tendance à la répétition de discours, de gestes ou d’autres actions.
Les personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique paraissent généralement coupées du monde extérieur et présentent des réactions sensorielles (tactiles, visuelles, auditives…) particulières.
Toutes ces particularités sont souvent à l’origine de difficultés d’insertion sociale et d’apprentissage.
D’autres symptômes sont fréquents chez les personnes atteintes de TSA, notamment l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, l’hyperactivité, le manque de coordination, la dyslexie…
Par ailleurs, l’autisme n’est pas toujours synonyme de retard mental ! Il en existe des formes qui se manifestent, au contraire, par une augmentation des performances cérébrales dans certains domaines précis (don pour les mathématiques ou la physique par exemple).
Les troubles du spectre autistique ne guérissent pas, mais ils doivent être pris en charge de manière globale et personnalisée afin de permettre aux sujets qui en sont atteints d’améliorer leurs capacités à interagir avec le monde qui les entoure et d’avoir une vie relativement normale.
Il s’agit d’une prise en charge pluridisciplinaire (impliquant de nombreux acteurs : professionnels de santé, éducateurs, pouvoirs publics…) et individualisée qui évolue tout au long de la vie de la personne, de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte.
En effet, étant des conditions qui persistent toute la vie, la prise en charge des troubles du spectre autistique doit naturellement « suivre » les individus qui en sont atteints.
Cette prise en charge est fondée sur une approche développementale et comportementale comprenant des dimensions sanitaires, sociales et médico-sociales.
Elle débute dès le diagnostic de l’autisme avec des évaluations régulières, au moins une fois par an, du développement de l’enfant de manière à adapter en conséquence la stratégie thérapeutique.
L’enfant bénéficie de soins psychoéducatifs, généralement basés sur le jeu, qui favorisent le développement du langage, des compétences cognitives, motrices et sensorielles, l’adaptation du comportement… Il s’agit d’un travail de tous les jours qui s’effectue dans l’environnement habituel de l’enfant et qui implique tout l’entourage, particulièrement les parents et la fratrie.
L’objectif est de donner à l’enfant présentant un TSA les outils nécessaires pour mieux interagir avec les autres, augmenter son autonomie et s’insérer dans la société.
La prise en charge de l’autisme à l’âge adulte suit les mêmes principes que celle des enfants. Néanmoins, le développement neurologique étant achevé à l’âge adulte, les résultats ne sont pas aussi bons. D’où l’importance d’un diagnostic le plus précoce possible de l’autisme, sachant que les premiers signes apparaissent généralement dès l’âge de 18 mois [1], [2].
Par ailleurs, il est essentiel de traiter les différents troubles associés à l’autisme, notamment l’anxiété, la dépression, l’agressivité… Des médicaments tels que des antipsychotiques, des antiépileptiques, des antidépresseurs et des anxiolytiques peuvent donc être utilisés selon les cas chez les personnes atteintes d’autisme.
Nous avons sélectionné quelques-unes des études les plus récentes qui se concentrent sur l’utilisation du CBD dans la prise en charge des troubles du spectre autistique :
Cette étude intitulée « Cannabis enrichi en CBD pour les troubles du spectre autistique (TSA) : expérience d’un centre en Turquie et revues de littérature » a été menée pendant deux ans (de 2018 à 2020) auprès de 33 enfants (27 garçons et 6 filles) atteints d’un TSA [3].
Tous les enfants de cette étude ont reçu quotidiennement des doses comprises en 0,3 et 2 mg par kilogramme de poids de CBD sur une période allant de 3 à 28 mois.
Une évaluation clinique minutieuse a évidemment été réalisée avant et après le protocole thérapeutique à base de CBD, sans oublier les entretiens réguliers avec les parents.
Voici les principaux résultats observés lors de l’étude :
Cette récente étude, bien qu’elle soit de petite envergure (effectif réduit et absence de groupe placebo), a permis de mettre en évidence une amélioration significative de certains symptômes du trouble du spectre autistique grâce à de petites doses quotidiennes de CBD.
Le CBD paraît particulièrement efficace pour réduire les troubles du comportement, avec une amélioration de ce symptôme chez près d’un tiers des enfants traités.
La prise de CBD au long cours a également permis, d’après les parents de certains enfants traités, une augmentation des fonctions cognitives.
Par ailleurs, aucun effet secondaire significatif n’a été observé chez les enfants après l’utilisation de faibles doses de CBD. Seuls quelques-uns ont rapporté des désagréments tels qu’une somnolence, des modifications de l’appétit ou une diarrhée modérée.
Il s’agit d’une étude observationnelle intitulée « Effets de l’extrait de cannabis sativa enrichi en CBD sur les symptômes des troubles du spectre autistique » menée sur 18 patients âgés de 6 à 17 ans (5 filles et 13 garçons) atteints de TSA [4].
Tous les patients ont reçu par voie orale un extrait de cannabis standardisé contenant du CBD/THC avec une proportion de 75/1 (extrait enrichi en CBD) sous forme de gélules. Chacune des gélules contenait soit 25 mg de CBD et 0,34 mg de THC, soit 50 mg de CBD et 0,68 mg de THC (le double).
Les doses de CBD prises par chaque patient initialement allaient de 2,30 mg/kg à 3,60 mg/kg/jour (2,90 mg/kg/jour en moyenne), variant principalement selon la gravité des symptômes. Elles ont ensuite été augmentées progressivement jusqu’à atteindre 3,75 à 5,45 mg/kg/jour (4,55 mg/kg/jour en moyenne).
Sur les 18 patients de la cohorte, 3 ont choisi d’interrompre leur traitement dès le premier mois suite à des signes d’intolérance ou une aggravation des symptômes.
Pour deux d’entre eux, l’aggravation des symptômes était probablement due à une tentative concomitante des parents d’arrêter ou de réduire la posologie de leurs traitements antipsychotiques sans supervision médicale.
Pour le troisième, les effets indésirables rapportés peuvent être expliqués par une interaction négative entre les médicaments psychiatriques et les cannabinoïdes prescrits (CBD et THC).
Quant aux 15 autres patients ayant suivi tout le protocole thérapeutique, les résultats étaient dans l’ensemble positifs :
D’après les auteurs de l’étude, 14 des 15 patients ayant adhéré au protocole ont montré des améliorations ≥ à 30 % dans au moins une catégorie de symptômes.
La majorité des patients ont bénéficié d’une amélioration dans plusieurs catégories de symptômes. Un seul patient, suivant plusieurs traitements neuropsychiatriques, n’a présenté aucune amélioration clinique.
Des effets indésirables légers ont été rapportés chez tous les patients traités par extrait de cannabis enrichi en CBD. Il s’agissait principalement de somnolence, d’irritabilité modérée, de diarrhée, d’augmentation de l’appétit et de légère augmentation de la température corporelle.
Étude israélienne publiée en 2019
Il s’agit d’une étude intitulée « Utilisation orale de CBD chez les enfants atteints de TSA pour traiter les symptômes et comorbidités associés » menée sur 53 enfants et adolescents (âgés de 4 à 22 ans) atteints d’un trouble du spectre autistique [5].
Les 53 patients ont reçu un traitement à base de CBD par voie orale (gouttes d’huile de CBD) pendant 30 à 588 jours (66 jours en moyenne).
Plusieurs résultats positifs ont été rapportés par les parents des patients :
D’après les auteurs de cette étude, en se basant sur le rapport des parents et l’évaluation clinique des patients, le CBD est capable d’améliorer de manière significative certains symptômes du trouble du spectre autistique tout en étant bien toléré par l’organisme.
Il s’agit d’une revue de littérature (analyse de plusieurs études déjà réalisées sur une thématique) intitulée « État actuel des preuves sur l’utilisation du cannabis pour le traitement des troubles du spectre autistique » dont les auteurs se sont basés sur les résultats des études réalisées entre 2000 et 2019 sur l’utilisation des cannabinoïdes dans le contexte des troubles du spectre autistique [6].
Plusieurs données ont été rassemblées grâce à cette revue, en voici quelques-unes :
Bien que les résultats des études réalisées jusque-là soient prometteurs vis-à-vis de l’utilisation du CBD dans la prise en charge des patients souffrant de trouble du spectre autistique, les recherches doivent se poursuivre pour mieux comprendre ses mécanismes d’action, son efficacité et sa tolérance sur le long terme.
L’autisme ou « trouble du spectre autistique » regroupe de nombreuses conditions qui partagent des symptômes principaux communs, à savoir les troubles du comportement, les problèmes de communication et les difficultés d’interaction avec les autres.
Il s’agit d’une affection fréquente pour laquelle on ne dispose d’aucun traitement curatif. Chaque symptôme, ou groupe de symptômes, doit donc être traité de manière isolée à l’aide de divers médicaments tels que les antipsychotiques, les antiépileptiques, les anxiolytiques, les neuroleptiques…
Le CBD peut se révéler efficace dans la gestion de certains symptômes liés au trouble du spectre autistique, permettant notamment de :
Le CBD peut permettre toutes ces améliorations chez les personnes atteintes d'autisme sans induire d’effets secondaires significatifs. Ces derniers, généralement à type de somnolence ou de modification de l’appétit, sont de toute façon bien moins néfastes que ceux des médicaments habituellement utilisés au cours du trouble du spectre autistique.
Un traitement complémentaire à base d'huile CBD peut donc permettre de supprimer ou réduire les doses de certains médicaments utilisés dans le TSA sources d’effets indésirables, à condition que tout cela se fasse sous l’étroite surveillance d’un médecin (de préférence un médecin habitué à la prescription de CBD ou autres dérivés du cannabis).
Des études sont actuellement en cours pour comprendre les effets et les mécanismes précis d’action du CBD afin d’en exploiter tout le potentiel dans la prise en charge de dizaines de pathologies dont l’autisme.
Information importante:
Avant d'utiliser le CBD sur une personne atteinte de trouble autistique, parlez en à son médecin et n'abandonnez pas les thérapies comportementales simplement parce que le CBD peut soulager certains symptômes.
Comme la plupart des médicaments qui traitent les problèmes psychologiques, le CBD est un support qui permet une meilleure intégration des thérapies comportementales, et non un remplacement pour celles-ci.
[1] J. Vela, L. Dreyer, K. K. Petersen, L. Arendt-Nielsen, K. S. Duch, et S. Kristensen, « Cannabidiol treatment in hand osteoarthritis and psoriatic arthritis: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial », PAIN, vol. 163, no 6, p. 1206‑1214, juin 2022, doi: 10.1097/j.pain.0000000000002466.
[2] M.-A. Fitzcharles, D. J. Clauw, et W. Hauser, « A cautious hope for cannabidiol (CBD) in rheumatology care », Arthritis Care & Research, vol. n/a, no n/a, doi: 10.1002/acr.24176.
[3] S. Bilge et B. Ekici, « CBD-enriched cannabis for autism spectrum disorder: an experience of a single center in Turkey and reviews of the literature », J Cannabis Res, vol. 3, no 1, p. 53, déc. 2021, doi: 10.1186/s42238-021-00108-7.
[4] P. Fleury-Teixeira, F. V. Caixeta, L. C. Ramires da Silva, J. P. Brasil-Neto, et R. Malcher-Lopes, « Effects of CBD-Enriched Cannabis sativa Extract on Autism Spectrum Disorder Symptoms: An Observational Study of 18 Participants Undergoing Compassionate Use », Frontiers in Neurology, vol. 10, 2019, Consulté le: 10 janvier 2023. [En ligne]. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fneur.2019.01145
[5] D. Barchel et al., « Oral Cannabidiol Use in Children With Autism Spectrum Disorder to Treat Related Symptoms and Co-morbidities », Frontiers in Pharmacology, vol. 9, 2019, Consulté le: 10 janvier 2023. [En ligne]. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fphar.2018.01521
[6] R. Agarwal, S. L. Burke, et M. Maddux, « Current state of evidence of cannabis utilization for treatment of autism spectrum disorders », BMC Psychiatry, vol. 19, no 1, p. 328, oct. 2019, doi: 10.1186/s12888-019-2259-4.
]]>La sclérose en plaques (SEP) est une maladie du cerveau et de la moelle épinière qui entraîne des problèmes sensoriels, moteurs, cognitifs, visuels et d'incontinence progressive. Sans traitement précoce, elle peut entraîner une perte d'autonomie et devenir la principale cause d'handicap chez les jeunes adultes. Bien qu'il n'existe pas de remède, certains médicaments peuvent aider à gérer les symptômes et ralentir la progression de la maladie.
Une enquête récente a montré que de nombreuses personnes atteintes de SEP considèrent l'utilisation du CBD (Cannabidiol), extrait non psychoactif du cannabis, pour soulager leurs symptômes.
Cet article vise à fournir des informations objectives concernant l'effet médical du CBD sur les symptômes de la sclérose en plaques et sur l'évolution de cette maladie neurologique.
La sclérose en plaques ou « SEP » est une maladie auto-immune qui agit sur le cerveau et la moelle épinière et touche plus de 2,5 millions de personnes dans le monde, dont environ 120 000 en France (selon les dernières statistiques du ministère de la Santé [1]).
Dans cette maladie, le système immunitaire, normalement chargé de défendre l’organisme contre les virus, les bactéries et le cancer, attaque plutôt ses propres composants, notamment la gaine de myéline.
La gaine de myéline est une couche protectrice qui entoure les fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière. Elle agit comme une sorte d'isolant électrique, facilitant la transmission rapide des signaux nerveux.Dans le cas de la sclérose en plaques, le système immunitaire attaque et endommage cette gaine de myéline, ce qui perturbe la communication entre les cellules nerveuses et entraîne divers symptômes comme :
Dans la majeure partie des cas, la sclérose en plaques évolue par poussées entre coupées de périodes de rémission (forme rémittente). Parfois, l’évolution se fait de manière continue et progressive, c’est-à-dire que les symptômes s’aggravent de manière lente sans poussées ni rémission.
La SEP est une maladie incurable. Sa prise en charge ne vise qu’à freiner son évolution naturelle et améliorer la qualité de vie des personnes qui en souffrent en soulageant leurs symptômes.
Pour ce faire, on peut avoir recours:
Les traitements utilisés pour freiner l’évolution et améliorer les symptômes de la sclérose en plaques sont lourds et possèdent de nombreux effets secondaires. C’est pourquoi les personnes souffrant de cette maladie se tournent souvent vers des solutions plus douces et naturelles, notamment le CBD.
Le CBD, extrait de la plante de cannabis, offre plusieurs bienfaits thérapeutiques aux personnes atteintes de sclérose en plaques.
Voici les quelques effets thérapeutiques du CBD selon les études récentes potentiellement bénéfiques dans le traitement de la sclérose en plaques:
La sclérose en plaques résulte de la destruction de la gaine de myéline principalement due à des phénomènes oxydatifs provoqués par une inflammation, des réactions auto-immunes et des radicaux libres. Le CBD pourrait être utile dans le traitement de cette maladie en raison de ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
En effet, d’après certaines études (notamment celle-ci) le CBD est capable d'inhiber la production de substances impliquées dans les processus inflammatoires de la sclérose en plaques, comme le facteur de nécrose tumorale (TNF) et les cytokines. [2].
Grâce à cette capacité à lutter contre l’inflammation et à ses propriétés antioxydantes, le CBD pourrait réduire la dégradation de la myéline dans les fibres nerveuses, ralentissant ainsi sa progression et réduisant les symptômes de la sclérose en plaques.
Selon une étude de 2015, le CBD aurait des effets modérateurs sur le système immunitaire en encourageant certaines cellules immunitaires (lymphocytes T) à devenir moins réactives [3].
En termes simples, le CBD pourrait aider le système immunitaire à tolérer des substances qu'il rejetait auparavant, notamment la myéline dans le cas de la sclérose en plaques. Cette action pourrait amener le système immunitaire à cesser de produire des quantités excessives d'auto-anticorps qui endommagent les gaines de myéline, contribuant ainsi à stabiliser la maladie.
Les personnes atteintes de sclérose en plaques souffrent de raideurs musculaires et de spasmes involontaires dus à des problèmes de communication entre le système nerveux et les muscles, souvent causés par la destruction de la gaine de myéline.
Ces symptômes se manifestent par des difficultés à effectuer certains mouvements, à maintenir l’équilibre, la posture et à marcher. Ces problèmes évoluent avec le temps et touchent près de 80 % des personnes atteintes de sclérose en plaques.
Le CBD peut être une solution efficace pour réduire les spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques en augmentant les niveaux d'anandamide dans le cerveau. L'anandamide est un cannabinoïde naturellement présent dans notre corps qui possède des propriétés antispasmodiques. En empêchant la dégradation de l’anandamide, le CBD maintient ses effets bénéfiques sur d’autres troubles musculaires comme la spasticité et les tremblements.[4]
Pour maximiser les bienfaits du CBD contre la spasticité, un médicament appelé « Sativex », qui consiste en une combinaison de THC et de CBD, a été développé. Selon la Haute Autorité de Santé, le Sativex est recommandé en complément du traitement des convulsions modérées à sévères associées à la sclérose en plaques chez les patients ne répondant pas aux traitements antispastiques traditionnels tels que le baclofène, la gabapentine et le dantrolène.[5]
Les douleurs neuropathiques, qui résultent d'une altération du système nerveux, touchent plus de la moitié des patients atteints de sclérose en plaques, même si la douleur n'est pas un symptôme caractéristique de cette maladie. Ces douleurs peuvent se manifester aux mains, aux membres inférieurs (imitant une sciatique), au visage, aux yeux, et peuvent survenir ou s'aggraver pendant les poussées de la maladie, devenant parfois chroniques en dehors de ces périodes.
Ces douleurs ont un impact significatif sur la qualité de vie et nécessitent souvent des traitements analgésiques à long terme, entraînant parfois des effets secondaires indésirables.
Le CBD peut être une option efficace pour soulager les douleurs neuropathiques chez certains patients atteints de sclérose en plaques, avec une meilleure tolérance par l'organisme, c'est-à-dire moins d'effets indésirables. Une étude suggère que le CBD peut agir en stimulant certains récepteurs du système endocannabinoïde et en inhibant la production de glutamate.[6]
Le glutamate, en tant que principal neurotransmetteur excitateur du système nerveux central, est responsable des sensations douloureuses. L'inhibition de sa production par le CBD offre un effet analgésique significatif, contribuant ainsi à la gestion des douleurs neuropathiques.
L’excitotoxicité, c’est-à-dire la destruction des neurones et des cellules productrices de myéline par une sécrétion excessive de glutamate est l’un des principaux mécanismes en cause dans le développement de la sclérose en plaques.
En effet, des taux élevés de glutamate sont toxiques pour les cellules nerveuses (neurotoxicité). Ils entraînent la mort cellulaire d’un grand nombre de neurones par une entrée massive d’ions calciques.
Le CBD possède des propriétés neuroprotectrices, c’est-à-dire qu’il est capable de protéger les neurones de la destruction, et ce, grâce à l’inhibition de la libération excessive de glutamate (lutte contre l’excitotoxicité), la réduction de l’inflammation et la diminution du stress oxydatif au niveau du système nerveux central (pouvoirs anti-inflammatoire et antioxydant du CBD) [7].
Ces propriétés neuroprotectrices pourraient permettre d’influencer positivement l’évolution de la sclérose en plaques et freiner le déclin moteur et cognitif chez les patients qui en souffrent.
Par ailleurs, la consommation régulière de CBD réduirait le risque de développer certaines pathologies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, d’Alzheimer et de Charcot (sclérose latérale amyotrophique).
Dès la pose du diagnostic de sclérose en plaques, une prise en charge psychologique adéquate est indiquée pour accompagner les patients.
En effet, les troubles psychiques, particulièrement l’anxiété et la dépression, font partie intégrante du tableau clinique de la sclérose en plaques.
Le CBD peut se révéler intéressant dans la prise en charge des patients souffrant d’anxiété et de dépression dans le cadre d’une sclérose en plaques. En plus d’être parfois tout aussi efficace, ce cannabinoïde entraîne nettement moins d’effets indésirables que les médicaments anxiolytiques et antidépresseurs classiques.
Comme pour ses autres indications, les doses de CBD nécessaires pour le traitement de la sclérose en plaques diffèrent d’une personne à l’autre selon le poids, l’état général, les spécificités biochimiques individuelles, le type de sclérose en plaques (forme rémittente, progressive…), la nature et la sévérité des symptômes… Il est donc recommandé de commencer par des petites doses puis d’augmenter progressivement la posologie jusqu’à atteindre un effet satisfaisant tout en ayant une bonne tolérance (efficacité et absence d’effets indésirables).
En général, pour un adulte de corpulence moyenne, une dose quotidienne de CBD autour de 25 mg est suffisante pour obtenir une amélioration significative de certains symptômes modérés de la sclérose en plaques tels que la spasticité, l’anxiété et la dépression.
Évidemment, avant d'entamer un traitement au CBD, discutez-en avec un médecin afin d'éviter tout danger éventuel lié à son utilisation. Cette démarche permet un suivi attentif, évaluant les avantages possibles tout en minimisant les risques et en adaptant le traitement selon votre situation personnelle.
Le CBD peut être utilisé de différentes façons : vapotage, huiles, baumes, capsules, solutions liposomales… Chaque mode d’administration possède ses spécificités en termes de vitesse d’absorption, de délai d’action et de durée de l’effet thérapeutique.
Pour les patients souffrant de sclérose en plaques, il est recommandé d’utiliser le CBD sous forme d’huile, car ce mode d’administration offre un délai d’action court, donc un effet bénéfique rapide sur les symptômes.
Il est également possible d’utiliser les capsules ou les solutions liposomales qui offrent une meilleure biodisponibilité, c’est-à-dire une plus grande concentration de principes actifs utilisable au niveau de l’organisme.
Pour soulager des douleurs localisées, notamment les douleurs neuropathiques, il existe des baumes au CBD très pratiques et efficaces pour une utilisation locale.
En résumé, bien que la sclérose en plaques soit une maladie neurodégénérative complexe sans remède, le CBD offre des perspectives encourageantes pour ralentir son évolution et soulager ses symptômes. Avec ses propriétés anti-inflammatoires et protectrices pour le cerveau, le CBD peut être une option efficace avec moins d'effets secondaires que d'autres traitements. Il est toutefois essentiel de consulter un médecin avant d'utiliser du CBD.
Références
[1] S. Admin et S. Admin, «La sclérose en plaques», Ministère de la Santé et de la Prévention, (consulté le 13 janvier 2024).
[2] A. M. Malfait et al., « The nonpsychoactive cannabis constituent cannabidiol is an oral anti-arthritic therapeutic in murine collagen-induced arthritis», Proc Natl Acad Sci U S A, vol. 97, n 17, p. 9561‑9566, août 2000, doi: 10.1073/pnas.160105897.
[3] E. Kozela, A. Juknat, N. Kaushansky, A. Ben-Nun, G. Coppola, et Z. Vogel, «Cannabidiol, a non-psychoactive cannabinoid, leads to EGR2-dependent anergy in activated encephalitogenic T cells », J Neuroinflammation, vol. 12, p. 52, mars 2015, doi: 10.1186/s12974-015-0273-0.
[4] C. S. Piccarreta, «Système endocannabinoïde: une nouvelle voie thérapeutique».
[5]«SATIVEX (delta-9-tétrahydrocannabinol/cannabidiol), analgésique», Haute Autorité de Santé. (consulté le 23 décembre 2022).
[6]E. B. Russo, «Cannabinoids in the management of difficult to treat pain», Ther Clin Risk Manag, vol. 4, no 1, p. 245‑259, févr. 2008.
[7]M. R. Pazoset al., «Mechanisms of cannabidiol neuroprotection in hypoxic-ischemic newborn pigs: role of 5HT(1A) and CB2 receptors», Neuropharmacology, vol. 71, p. 282‑291, août 2013, doi: 10.1016/j.neuropharm.2013.03.027.
]]>Il n’existe aujourd’hui aucun traitement qui puisse guérir l’épilepsie. Les différents médicaments dont nous disposons ne visent qu’à réduire la fréquence des crises épileptiques et traiter les conséquences de la maladie (notamment les troubles de l’apprentissage, la dépression…).
De plus, les médicaments utilisés dans la prise en charge de l’épilepsie possèdent de nombreux effets indésirables altérant considérablement la qualité de vie des malades. D’où la nécessité de développer des traitements plus efficaces et mieux tolérés par l’organisme.
Récemment, les scientifiques ont découvert une nouvelle arme thérapeutique prometteuse dans le traitement de certaines formes d’épilepsie sévères et/ou pharmaco résistantes (ne répondant à aucun des traitements antiépileptiques usuels). Il s’agit du CBD (Cannabidiol), une substance non psychoactive issue de la plante cannabis sativa.
Découvrez dans le présent article les effets du CBD sur l’épilepsie, les données scientifiques de son efficacité, ses mécanismes d’action et les modalités de son utilisation dans le traitement de cette maladie neurologique (choix de la forme, mode d’administration, posologie, risques et effets secondaires possibles).
L’épilepsie est une maladie neurologique chronique caractérisée par une activité électrique anormale du cerveau.
En effet, lors de cette affection, les cellules nerveuses (neurones) sont dites « hyperexcitables ». C’est-à-dire qu’elles ont tendance à produire des décharges électriques neuronales excessives et synchrones qui se traduisent cliniquement par des « crises épileptiques ».
En général, les crises épileptiques se manifestent par des évènements moteurs impressionnants tels que des tremblements ou des secousses musculaires violentes.
Toutefois, elles peuvent également être moins spectaculaires, se manifestant alors par des absences (regard fixe, perte de contact avec l’environnement), des engourdissements/fourmillements, des céphalées, des hallucinations (visuelles, auditives, olfactives, tactiles…), des palpitations, des crises de salivation (manifestations végétatives), des modifications de l’humeur, des troubles du comportement…
Selon qu’elles s’accompagnent ou non d’une perte de conscience, on distingue deux types de crises épileptiques :
Selon la localisation des décharges électriques neuronales au niveau du cerveau, on distingue :
Il est important de faire la distinction entre crise épileptique et épilepsie. La crise épileptique peut être observée dans de nombreuses autres pathologies (pas uniquement l’épilepsie) telles que les cancers cérébraux, les méningites, les traumatismes crâniens… Quant à l’épilepsie, il s’agit d’une maladie chronique qui se caractérise par la récurrence de crises épileptiques sans explication autre que l’hyperexcitabilité neuronale (détectable à l’électroencéphalogramme, l’EEG) et le caractère héréditaire.
L’épilepsie apparait généralement tôt dans la vie des malades, lors de l’enfance ou de l’adolescence. Elle peut néanmoins se manifester plus tardivement, touchant alors des sujets de plus de 65 ans.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement capable de guérir l’épilepsie. Les différents protocoles thérapeutiques mis en place visent uniquement à stabiliser la maladie, c’est-à-dire minimiser le nombre de crises épileptiques et améliorer la qualité de vie des patients en traitant les effets secondaires de la maladie et des médicaments.
Voici quelques-unes des armes thérapeutiques auxquelles on peut recourir pour traiter une épilepsie :
En 2013, une célèbre chaine de télévision américaine (CNN) diffuse un reportage racontant l’histoire d’une petite fille âgée de 6 ans, Charlotte Figi, atteinte d’une forme sévère d’épilepsie appelée « syndrome de Dravet ».
Cette maladie faisait subir à Charlotte jusqu’à 300 crises épileptiques par semaine. Aucun des traitements médicamenteux qu’elle prenait n’a permis d’arrêter les crises ou de réduire leur fréquence (épilepsie pharmacorésistante).
Les parents de la petite Charlotte se sont alors tournés vers des solutions alternatives. Ils ont alors essayé un traitement à base de CBD (Cannabidiol). Ce dernier a dépassé toutes leurs espérances, car il avait réussi à stopper efficacement les crises épileptiques. Charlotte est passée de 300 crises par semaine à 2 ou 3 par mois ! Après plusieurs années de combat contre la maladie, cette petite fille a donc pu reprendre une vie normale.
Ce reportage a suscité un grand intérêt auprès du grand public et de la communauté scientifique. Depuis, des dizaines d’études ont été réalisées et ont permis de confirmer l’efficacité de ce cannabinoïde (CBD) dans la prise en charge de certaines formes d’épilepsie réfractaires aux traitements médicamenteux classiques (particulièrement chez les enfants).
Malheureusement, Charlotte est décédée en 2020 durant la pandémie au COVID-19. Pour lui rendre hommage à elle et à son combat contre la maladie, le gouverneur de l’état du Colorado (USA) a décrété le 7 avril « le jour de Charlotte Figi ».
Il a été démontré que le traitement à base de CBD était efficace pour réduire au moins 50 % des crises épileptiques chez environ 1 patient sur 2 atteint de l’une des formes suivantes d’épilepsie : le syndrome de Dravet (la forme dont souffrait la petite Charlotte) et le syndrome de Lennox-Gastaut.
Le CBD peut donc être tout aussi efficace que les médicaments antiépileptiques classiques tout en entraînant infiniment moins d’effets secondaires.
D’ailleurs, l’utilisation du CBD dans le traitement de certaines formes pédiatriques d’épilepsie sévères et pharmaco résistantes a été approuvée par les plus hautes autorités sanitaires, notamment l’agence nationale de sécurité du médicament en France (ANSM) et l’agence fédérale des médicaments (FDA) aux USA.
Pour en arriver à cette reconnaissance officielle de l’efficacité du CBD dans le traitement de l’épilepsie, des dizaines d’études ont été réalisées dont trois études clés, toutes trois sont américaines et d’assez grande envergure :
Cette étude américaine intitulée « Le CBD pour les crises épileptiques résistantes aux médicaments dans le syndrome de Dravet » a été menée sur 120 enfants et jeunes adultes atteints du syndrome de Dravet, une forme d’épilepsie infantile associée à des crises pharmaco résistantes (ne répondant pas aux traitements antiépileptiques classiques) et à un taux élevé de mortalité [1].
Après avoir réparti en deux groupes au hasard les 120 patients en deux groupes : chaque patient du premier groupe reçoit une solution buvable de CBD dosée à 20 mg par kilogramme de poids quotidiennement et chaque patient du deuxième groupe reçoit un placebo (solution buvable sans aucun effet physiologique).
Tous les patients, en plus du traitement à base de CBD ou du placebo, continuent de prendre quotidiennement leur traitement antiépileptique habituel.
L’essai s’est déroulé en double aveugle, c’est-à-dire ni les patients ni les médecins ne savent qui reçoit le traitement actif et qui reçoit le placebo, ce qui permet des résultats plus fiables.
Le principal critère d’évaluation était la modification de la fréquence des crises épileptiques sur 14 semaines de traitement à base de CBD en se basant sur une période de référence de 4 semaines (état de base, avant le traitement).
Résultats à souligner :
En conclusion, le traitement à base de 20 mg/kg par jour de CBD a entraîné une réduction significative des crises convulsives chez les patients atteints du syndrome de Dravet.
Cette étude, également américaine, intitulée « Effet du CBD sur les crises épileptiques dans le syndrome de Lennox-Gastaut » a été menée sur une période de 28 semaines auprès de 255 patients âgés de 2 à 55 ans atteints du syndrome de Lennox-Gastaut qui présentaient au moins deux crises d’épilepsie par semaine [2].
Trois groupes ont été formés : les patients du premier groupe reçoivent quotidiennement une dose de 20 mg par kilogramme de poids corporel de CBD, ceux du deuxième en reçoivent 10 mg/kg/jour et ceux du troisième reçoivent un placebo.
Les patients des trois groupes continuent de prendre de façon normale leur traitement antiépileptique habituel durant toute la durée de l’essai clinique.
Résultats à souligner : 41,9 % de crises d’épilepsie en moins chez les patients du groupe CBD 20 mg/kg/jour, 37,2 % en moins chez ceux du groupe CBD 10 mg/kg/jour et seulement 17,2 %chez ceux le groupe placebo.
En conclusion, chez les adultes et les enfants souffrant du syndrome de Lennox-Gastaut, une forme d’épilepsie précoce et sévère, une dose quotidienne de 10 ou 20 mg/kg de CBD associée au traitement antiépileptique conventionnel peut permettre une réduction significative de la fréquence des crises épileptiques.
Il s’agit d’une étude prospective (suivi à long terme de patients) intitulée « Le cannabidiol améliore la fréquence et la gravité des crises épileptiques et réduit les évènements indésirables » dont le but est de caractériser la modification des effets indésirables, de l’intensité et de la fréquence des crises d’épilepsie en réponse à un traitement à base de cannabidiol (médicament Epidiolex) [3].
Cette étude a été réalisée chez 72 enfants et 60 adultes, tous atteints d’épilepsie pharmaco résistante (épilepsie réfractaire aux traitements conventionnels bien conduits). Ils ont reçu des doses de CBD allant de 5 à 50 mg/kg/jour et ont été évalués aux 12ème, 24ème et 48ème semaines de traitement (nombre de crises, leur gravité et les effets indésirables présentés).
Résultats à souligner :
En conclusion, cette étude a permis de mettre en évidence une amélioration significative des crises chez des patients de tout âge souffrant de toutes sortes d’épilepsies pharmaco résistantes, et pas seulement chez des patients atteints de syndromes spécifiques tels que Dravet ou Lennox-Gastaut.
D’après les données récoltées jusqu’à présent, le CBD possède trois principaux mécanismes d’action contre l’épilepsie :
D’après une étude publiée en 2014, certains cannabinoïdes, notamment le CBD, sont capables de réduire l’activité de certains récepteurs cérébraux appelée « récepteurs vanilloïdes type 1 » ou TRPV1[4].
Pour information, des récepteurs vanilloïdes TRPV1, lorsqu’ils sont suractivés, sont impliqués dans la genèse des crises épileptiques. Diminuer leur activité avec du CBD pourrait donc permettre de réduire la fréquence de ces dernières.
Le CBD aurait la capacité de réduire l’intensité des crises convulsives (diminution des contractions musculaires involontaires lors des crises). C’est ce que confirme une étude publiée en 2010 chez des rats atteints d’épilepsie [5].
Ce cannabinoïde possède donc bien un effet anticonvulsivant et pourrait se révéler utile dans la prise en charge des crises épileptiques qui sont très souvent à type de convulsions.
De nombreuses études rapportent (notamment celle-ci [6]) un effet neuroprotecteur du CBD.
Cet effet serait dû à ses propriétés anti-inflammatoires (inhibition de la production de cytokine pro-inflammatoire), antioxydantes (lutte contre le stress oxydatif) et neuro-régénératrices (ralentissement de la dégénérescence neuronale et production de nouvelles cellules nerveuses).
Ainsi, en plus d’augmenter les performances cognitives (mémoire, concentration…),le CBD protège le cerveau contre de nombreuses maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique ou SLA) [7][8][9].
La dose idéale de CBD dans le traitement de l’épilepsie diffère d’une personne à l’autre, car elle dépend de nombreux facteurs tels que la corpulence, les individualités biochimiques de l’organisme, les caractéristiques de l’épilepsie…
D’après les scientifiques, le traitement de l’épilepsie nécessite des doses élevées de CBD. Les produits sous forme d’huile sont alors particulièrement utiles, car ils offrent de grandes quantités de principes actifs.
Afin de déterminer la dose optimale, il est recommandé de commencer avec des petites doses et de les augmenter de manière progressive jusqu’à obtenir un effet satisfaisant tout en restant attentif vis-à-vis de la tolérance du traitement (guetter l’apparition d’effets secondaires…).
Attention, il existe de nombreuses interactions médicamenteuses entre le CBD et les médicaments antiépileptiques. C’est pourquoi il est indispensable que le protocole thérapeutique à base de CBD soit supervisé par un professionnel de santé qualifié.
Le CBD, comme tout traitement, possède des effets secondaires. Toutefois, ces derniers sont insignifiants comparativement aux effets indésirables des médicaments antiépileptiques.
Parmi les effets secondaires les plus fréquents du CBD, on peut citer la somnolence, les modifications de l’appétit (diminution ou au contraire augmentation) et la diarrhée.
Le CBD peut interagir avec les médicaments antiépileptiques et modifier leur cinétique, donc leur efficacité et leurs effets secondaires. Il est donc essentiel d’en parler à son médecin traitant avant d’entamer un protocole thérapeutique à base de CBD.
Il existe plusieurs façon de consommer le CBD (Thés et infusions, huiles, alimentation, e-liquides, cosmétiques, en le vaporisant...).
Cependant l'huile de CBD est la façon la plus adaptée pour réduire les symptômes de l'épilepsie. Mais Attention il faut bien choisir votre huile de CBD!!!
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D’après les données des différentes études scientifiques, le CBD possède bel et bien un effet antiépileptique, particulièrement efficace dans le traitement des crises convulsives chez les patients souffrant d’épilepsie.
L’utilisation du CBD, notamment via le médicament Epidiolex, est approuvée officiellement dans le traitement des syndromes de Dravet et de Lennox-Gastaut.
D’autres formes d’épilepsie sévère et réfractaire aux traitements conventionnels peuvent également bénéficier d’un protocole thérapeutique à base de CBD.
L’avis et la supervision d’un médecin sont indispensables pour une prise en charge optimale de l’épilepsie grâce au CBD.
[1] O. Devinsky et al., « Trial of Cannabidiol for Drug-Resistant Seizures in the Dravet Syndrome », New England Journal of Medicine, vol. 376, no 21, p. 2011‑2020, mai 2017, doi: 10.1056/NEJMoa1611618.
[2] O. Devinsky et al., « Effect of Cannabidiol on Drop Seizures in the Lennox–Gastaut Syndrome », New England Journal of Medicine, vol. 378, no 20, p. 1888‑1897, mai 2018, doi: 10.1056/NEJMoa1714631.
[3] J. P. Szaflarskiet al., « Cannabidiol improves frequency and severity of seizures and reduces adverse events in an open-label add-on prospective study », Epilepsy & Behavior, vol. 87, p. 131‑136, oct. 2018, doi: 10.1016/j.yebeh.2018.07.020.
[4] F. A. Iannottiet al., « Nonpsychotropic Plant Cannabinoids, Cannabidivarin (CBDV) and Cannabidiol (CBD), Activate and Desensitize Transient Receptor Potential Vanilloid 1 (TRPV1) Channels in Vitro: Potential for the Treatment of Neuronal Hyperexcitability », ACS Publications, 29 juillet 2014. https://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/cn5000524 (consulté le 12décembre 2022).
[5] N. A. Jones et al., « Cannabidiol Displays Antiepileptiform and Antiseizure Properties In Vitro and In Vivo », J Pharmacol Exp Ther, vol. 332, no 2, p. 569‑577, févr. 2010, doi: 10.1124/jpet.109.159145.
[6] M. R. Pazoset al., « Mechanisms of cannabidiol neuroprotection in hypoxic-ischemic newborn pigs: role of 5HT(1A) and CB2 receptors », Neuropharmacology, vol. 71, p. 282‑291, août 2013, doi: 10.1016/j.neuropharm.2013.03.027.
[7] S. Giacoppo, G. Mandolino, M. Galuppo, P. Bramanti, et E. Mazzon, « Cannabinoids: new promising agents in the treatment of neurological diseases », Molecules, vol. 19, no 11, p. 18781‑18816, nov. 2014, doi: 10.3390/molecules191118781.
[8] I. Lotan, T. A. Treves, Y. Roditi, et R. Djaldetti, « Cannabis (medical marijuana) treatment for motor and non-motor symptoms of Parkinson disease: an open-label observational study », Clin Neuropharmacol, vol. 37, no 2, p. 41‑44, 2014, doi: 10.1097/WNF.0000000000000016.
[9] G. Watt et T. Karl, « In vivo evidence for therapeutic properties of cannabidiol (CBD) for Alzheimer’s disease », Frontiers in pharmacology, vol. 8, p. 20, 2017.
]]>Cette molécule est largement utilisée pour ses nombreux bienfaits potentiels pour la santé, notamment pour réduire l'anxiété, améliorer le sommeil et soulager la douleur. Avec la popularité croissante des produits à base de CBD, on se pose légitimement la question de la capacité des tests salivaires à détecter le cannabidiol dans l'organisme.
Dans cet article, nous allons dans un premier temps nous pencher sur le fonctionnement et l'objectif des tests salivaires.
Les tests salivaires sont utilisés par la police et la gendarmerie lors des contrôles routiers pour détecter la présence de cannabis dans l'organisme. C'est un des tests (au même titre que l'éthylotest) destinés à la prévention routière, pour éviter les comportements dangereux au volant. Ils sont également utilisés pour déterminer si les délits ou crimes comportent des circonstances aggravantes.
Les tests de salive détectent les cannabinoïdes actifs comme le THC, qui reste dans votre organisme après sa consommation. Comme la salive est facile à prélever et ne nécessite pas d'équipement ou de connaissances particulières, les tests salivaires sont un moyen efficace de vérifier la consommation récente de cannabinoïdes sans avoir à passer par un test sanguin ou un échantillon d'urine traditionnel. En effet, les tests salivaires sont plébiscités par les forces de l'ordre car ils sont moins invasifs et plus simples à réaliser en toutes circonstances : pas besoin d'aiguille stérile ou de s'isoler pour uriner.
La réponse courte est "non". Les tests de salive utilisés lors des contrôles routiers ne sont pas en mesure de détecter le cannabidiol (CBD) dans l'organisme. Bien que certains produits à base de CBD puissent contenir des traces de THC, leur teneur est généralement si faible qu'ils n'ont aucun effet psychoactif et ne seraient pas détectés par les tests de salive.
Ils sont un moyen efficace de détecter une consommation récente de cannabinoïdes, mais ils ne peuvent pas détecter le CBD. Alors que de plus en plus d'États légalisent l'usage du cannabis sans THC, il est important de comprendre comment ces tests fonctionnent et quelles substances ils peuvent détecter pour éviter tout problème juridique ou toute sanction inappropriée. Donc si vous prenez du CBD ou d'autres produits cannabinoïdes, assurez-vous de connaître le contenu de votre produit et restez informé des lois en vigueur dans le pays où vous vous situez.
Voyons maintenant de façon plus approfondie ce que l'on doit savoir sur les liens entre tests salivaires et consommation de CBD.
Non. Vous ne devez pas vous inquiéter lorsque vous prenez des produits à base de CBD si vous subissez un test salivaire, car celui-ci ne peut pas détecter le cannabidiol. Ceci étant dit, certains produits à base de CBD peuvent contenir des traces de THC qui pourraient potentiellement être détectées lors d'un test salivaire. Il est donc important de toujours vérifier les ingrédients de votre produit CBD et de s'assurer qu'il ne contient pas d'autres cannabinoïdes susceptibles de déclencher de faux positifs lors d'un test salivaire.
La question de la teneur en THC de vos produits CBD est importante afin d'éviter tout risque lié au statut légal de votre produit. Assurez-vous de vérifier auprès de votre fournisseur que les produits CBD que vous achetez contient moins de 0.2% THC, et restez toujours informé des lois locales régissant l'utilisation du cannabis. Par exemple, si vous achetez vos produits CBD en Suisse, il est autorisé d'avoir des taux de THC allant jusqu'à 1%. En France, la législation limite la teneur en THC d'un produit CBD à 0,2%. Dans la plupart des pays de l'Union Européenne, en revanche, ce taux est encore plus bas avec seulement 0,2% de teneur autorisée.
Donc, quand vous vous déplacez à l'étranger, retenez que chacun des pays dans lequel vous transportez vos produits CBD applique strictement les tests salivaires. En effet, les dernières générations de tests salivaires s'adaptent librement au seuil réglementaire. Par conséquent, vous n'avez pas le droit de transporter des produits CBD achetés en Suisse en France. Dans ce cas, si le test salivaire s'avère positif, c'est vous qui êtes en tort.
Vous l'avez donc compris : les produits CBD ayant une teneur trop forte en THC doivent être évités afin de prévenir tout risque de problèmes juridiques. Alors, restez informés et lisez attentivement les étiquettes de vos produits CBD.
Les problèmes avec les tests salivaires sur le CBD peuvent se poser dans deux cas de figure :
Le THC peut rester dans votre organisme jusqu'à 30 jours. Il est donc important de savoir que tout test de salive effectué dans ce laps de temps peut détecter du THC, même s'il n'y en a que des traces. Par conséquent, n'hésitez pas à conserver sur vous des justificatifs d'achat de vos produits CBD, même plusieurs semaines après la consommation de ces derniers. Vous allez voir pourquoi dans la prochaine partie de l'article !
Si vous avez effectué un test de salive et que les résultats sont positifs au THC, il est important d'en parler immédiatement à votre médecin ou à votre avocat. En fonction des lois locales de votre pays de résidence, vous pourrez peut-être expliquer que les traces de THC trouvées faisaient partie d'un produit à base de CBD que vous avez acheté légalement.
Dans le cas où votre test salivaire est positif, et qu'il se révèle lié à votre consommation de produits CBD, nous vous recommandons de vous référer immédiatement à votre facture et à l'emballage de vos produits CBD. S'il s'avère que l'emballage est bien conforme à la législation en vigueur en matière de taux de THC, alors vous pouvez prouver aux forces de l'ordre qui ont réalisé le test salivaire que vous êtes de bonne foi.
La bonne foi est très importante, vous allez voir pourquoi. En France, quand on commet un délit, on est jugé coupable selon deux paramètres :
Votre facture d'achat de vos produits CBD, ou la liste des ingrédients de l'emballage de votre produit CBD permet de prouver votre bonne foi lors du test salivaire. Et donc, l'élément moral du délit n'est pas constitué.
Aujourd'hui, en France, la police et la gendarmerie sont de plus en plus au courant des nuances entre cannabidiol et cannabis. Ils sont particulièrement attentifs à cette question de bonne foi, même en cas de faux positif. Néanmoins, si malgré tout votre situation se compliqué, n'hésitez pas à faire appel à un avocat, notamment si vous êtes placés en garde à vue suite au test salivaire lié à votre consommation de CBD.
Si ces explications ne permettent pas d'éclaircir la situation, il est alors recommandé de prendre conseil auprès d'un avocat expérimenté qui pourra vous indiquer la meilleure marche à suivre. En fin de compte, prendre des mesures maintenant pourrait vous éviter des amendes coûteuses à l'avenir
Quel que soit votre lieu de résidence, il est essentiel de rester informé sur les tests de salive et les lois applicables lorsque vous utilisez des produits à base de cannabinoïdes comme le CBD.
Assurez-vous que les produits à base de CBD que vous avez choisis sont conformes aux normes suivantes:
Suivez ces indications et vous pourrez profiter de vos produits CBD sans craindre de répercussions légales ou d'autres problèmes. Bonne chance !
]]>La maladie de Parkinson est la deuxième pathologie neurodégénérative la plus répondue dans le monde après la maladie d’Alzheimer. D’après la fédération française des groupements de parkinsoniens (FFGP), elle affecterait environ 167 000 personnes en France et 10 millions dans le monde — principalement des hommes âgés de 50 ans ou plus [1].
Il s’agit d’une maladie incurable du système nerveux central qui se traduit cliniquement par des tremblements, des raideurs musculaires, une lenteur et une difficulté d’initiation du mouvement.
D’autres symptômes peuvent également participer à l’altération progressive de la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de Parkinson, notamment les troubles psychiques (dépression, anxiété, agressivité…), la démence, les troubles du sommeil, les difficultés à avaler, la salivation excessive, les douleurs et l’incontinence urinaire [2].
Bien que cette maladie ne puisse (pour l’instant) être guérie, il est possible de retarder son évolution grâce à des modifications soigneusement orchestrées des habitudes de vie (alimentation, activité physique, stimulation intellectuelle…) et l’utilisation de certains médicaments (lévodopa).
Ces dernières années, le CBD (Cannabidiol) est venu enrichir l’arsenal thérapeutique dont on dispose pour prendre en charge la maladie de Parkinson. En agissant sur sa cause et en atténuant certains de ses symptômes les plus courants, ce phytocannabinoïde rencontre un franc succès auprès de nombreux parkinsoniens !
Dans le présent article, nous traiterons de la manière dont le CBD pourrait contribuer au bien-être des personnes souffrant de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative touchant le système nerveux central. Plus précisément, ce sont les neurones à dopamine situés au niveau d’une zone du tronc cérébral appelée « locus niger » ou « substance noire »— qui sont touchés (mais d’autres zones du cerveau peuvent également être concernées).
Cette dégénérescence massive des neurones dopaminergiques entraîne une diminution de la production de dopamine. C’est justement le déficit en dopamine résultant qui est à l’origine des différents symptômes de cette maladie.
En effet, la dopamine est un neurotransmetteur messager chimique grâce auquel les neurones communiquent entre eux et avec différents organes (tube digestif, muscles…) impliqué dans de nombreuses fonctions telles que les mouvements volontaires, la motivation, la cognition et les affects.
Par conséquent, lorsqu’il existe un déficit en dopamine, toutes ces fonctions s’en trouvent perturbées, d’où les tremblements et autres symptômes observés au cours de la maladie de Parkinson.
Aussi, à mesure que la maladie évolue, d’autres populations neuronales associées à d’autres neurotransmetteurs, notamment la sérotonine, la noradrénaline et l’acétylcholine, sont affectées par la dégénérescence neuronale.
Par ailleurs, d’après les données de la recherche, il semble que le développement de la maladie de Parkinson soit lié à une inflammation chronique au niveau du cerveau : c’est ce qu’on appelle une « neuro-inflammation ».
Cette neuro-inflammation, associée au stress oxydatif au niveau cérébral, serait à l’origine des dégâts occasionnés aux neurones produisant de la dopamine.
Par conséquent, pour espérer un jour guérir la maladie de Parkinson, il faudrait développer des traitements capables de bloquer la dégénérescence neuronale en luttant (entre autres) contre cette neuro-inflammation.
Sachant que le CBD possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires, neuroprotectrices et régénératrices des neurones, on peut facilement imaginer le rôle clé qu’il va jouer prochainement dans la prise en charge de la maladie de Parkinson et d’autres maladies neurodégénératives.
La maladie de Parkinson est une pathologie chronique. Ses différents symptômes s’installent lentement et s’aggravent progressivement sur plusieurs années.
Voici les trois symptômes moteurs principaux de la maladie de Parkinson :
Les patients atteints de la maladie de Parkinson restent asymptomatiques jusqu’à ce que 50 à 70 % des neurones dopaminergiques soient morts !
En effet, lorsque les neurones dopaminergiques commencent à dégénérer, l’organisme est capable de compenser le manque de dopamine grâce à différents mécanismes : il économise le peu de dopamine dont il dispose pour pouvoir faire fonctionner correctement le cerveau au détriment des muscles, d’où les phénomènes de spasticité (raideurs musculaires).
Au fur et à mesure que la maladie progresse, en plus de l’aggravation des troubles moteurs, d’autres symptômes viennent enrichir le tableau clinique. On peut citer :
Le traitement des symptômes de cette liste occupe une place importante dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. Nous verrons par la suite que le CBD est capable de gérer bon nombre d’entre eux !
Il n’existe aujourd’hui aucun médicament capable de guérir la maladie de Parkinson. Les différentes stratégies thérapeutiques mises en place visent uniquement à supplémenter le déficit en dopamine et réduire l’intensité des symptômes.
Actuellement, le médicament de référence dans le traitement de la maladie de Parkinson est représenté par la « Lévodopa » ou « L-Dopa », une molécule qui peut être transformée en dopamine au niveau de cerveau. Il s’agit donc d’une simple supplémentation !
D’autres options thérapeutiques existent pour gérer les symptômes de la maladie ainsi que les effets secondaires des différents traitements utilisés (L-dopa). En voici quelques-unes :
En plus du traitement médicamenteux, la prise en charge de la maladie de Parkinson se base aussi sur l’amélioration de l’hygiène de vie, notamment la pratique d’une activité physique régulière adaptée, une alimentation saine riche en fibres, un sommeil de bonne qualité, une bonne gestion du stress (méditation, yoga, tai-chi, sophrologie…) et une stimulation intellectuelle quotidienne pour ralentir le déclin cognitif.
D’après les études qui ont été menées jusqu’à présent, il semble que le cannabidiol ou « CBD », une substance non psychoactive issue de la plante cannabis sativa, est capable d’améliorer certains symptômes de la maladie de Parkinson de diverses manières.
Avant de passer à la suite, il est essentiel de rappeler que le CBD n’a absolument pas vocation à remplacer une prise en charge médicale en bonne est due forme en cas de maladie de Parkinson.
Il s’agit d’un traitement d’appoint qui vise à atténuer les effets secondaires de cette dernière et à ralentir sa progression chez certaines personnes.
L’inflammation et le stress oxydatif au niveau du cerveau sont quelques-uns des principaux facteurs incriminés dans la genèse de la maladie de Parkinson.
De manière très schématique, lorsque les neurones qui produisent de la dopamine dégénèrent, les phénomènes inflammatoires s’aggravent progressivement dans le cerveau. Et lorsque l’inflammation augmente, le processus de dégénérescence neuronale s’accélère et les cellules cérébrales subissent encore plus de dommages. Il s’agit donc d’un cercle vicieux !
Les cannabinoïdes, notamment le CBD, sont particulièrement efficaces pour traiter l’inflammation, réduire le stress oxydatif au niveau du cerveau et ainsi briser ce cercle vicieux.
Ils représenteraient, d’après cette étude italienne publiée en 2014, de nouveaux agents prometteurs dans la prévention et le traitement de certaines maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique ou SLA) [3].
Les tremblements musculaires de repos sont l’un des symptômes principaux de la maladie de Parkinson. Ils sont à l’origine d’une altération significative de la qualité de vie des patients, car ils perturbent la plupart des activités quotidiennes (même les plus simples comme s’habiller, manger, faire sa toilette…).
D’après une étude observationnelle israélienne publiée en 2014, certains symptômes moteurs associés à la maladie de Parkinson peuvent être améliorés grâce à la consommation de cannabis, notamment : la réduction des tremblements et de la bradykinésie (lenteur des mouvements) [4].
Cette même étude a également rapporté une nette amélioration de certains symptômes non moteurs tels que la qualité du sommeil et les douleurs chez les patients traités par du cannabis.
Plus récemment, cette étude publiée en 2019 a rapporté une réduction des dyskinésies (mouvements anormaux) induites par le traitement L-Dopa au cours de la maladie de Parkinson grâce à un protocole thérapeutique à base de CBD.
Une autre étude publiée en 2020 a mis en évidence une diminution significative de l’anxiété et des tremblements chez des patients atteints de la maladie de Parkinson qu’on a soumis à un stress aigu (qui consiste en une prise de parole en public).
Rappelons que le stress est un facteur qui aggrave les tremblements liés à la maladie de Parkinson. La prise aiguë de CBD avant une situation stressante peut donc permettre de réduire leur intensité de manière temporaire en luttant contre le stress/anxiété et en favorisant la relaxation du patient.
On estime que 45 % des personnes souffrant de la maladie de Parkinson développent aussi une dépression.
Le traitement de la dépression occupe une place importante dans la prise en charge de cette maladie neurodégénérative, et le CBD peut représenter une arme thérapeutique intéressante dans ce contexte.
En effet, d’après cette étude espagnole publiée en 2016, le CBD aurait un effet antidépresseur rapide grâce à une interaction avec certains récepteurs sérotoninergiques(récepteurs de la sérotonine) au niveau du cerveau [5].
Il faut rappeler que lors de la maladie de parkinson, les neurones qui produisent de la sérotonine subissent également des dommages (dégénèrent de manière plus tardive par rapport aux neurones produisant de la dopamine), ce qui explique partiellement les symptômes neuropsychiques liés à cette maladie (dépression, troubles de l’humeur…) puisque la sérotonine est un neuromodulateur impliqué dans la régulation de l’humeur.
D’après cette étude chinoise plus récente publiée en 2022 (menée sur des rats), le CBD aurait la capacité de prévenir les comportements dépressifs en favorisant la neurogenèse, c’est-à-dire la formation de neurones au niveau du cerveau [6].
Le CBD pourrait donc représenter un espoir thérapeutique dans le traitement des parkinsoniens grâce à cette capacité à générer de nouveaux neurones pour remplacer ceux qui ont été détruits par la maladie.
Les troubles du sommeil tels que les difficultés d’endormissement, les réveils nocturnes et la somnolence diurne sont responsables d’une altération considérable de la qualité de vie des patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Les effets positifs du CBD sur le sommeil ont clairement été démontrés grâce à certaines études (notamment celle-ci). Les patients parkinsoniens peuvent donc bénéficier d’un traitement à base de CBD pour mieux dormir et avoir une meilleure vie quotidienne.
D’autres cannabinoïdes, particulièrement le CBG (Cannabigérol), peuvent être efficaces contre les troubles du sommeil au cours de la maladie de Parkinson.
Les douleurs, qu’elles soient diffuses à tout le corps ou localisées à certaines zones, sont fréquentes chez les patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Les propriétés antalgiques du CBD ne sont plus à démontrer. Ce cannabinoïde, grâce à une interaction avec certains récepteurs du système endocannabinoïde (CB1 et CB2), est capable de soulager les douleurs chroniques d’origine neuropathique similaires à celles observées chez les parkinsoniens.
Le principal facteur en cause dans la maladie de Parkinson est le déficit en dopamine induit par la dégénérescence des neurones dopaminergiques. L’enjeu de la recherche scientifique est donc de développer un traitement capable de stopper cette dégénérescence neuronale ou d’augmenter la production de dopamine au niveau du cerveau (sachant que l’actuel traitement, la L-dopa, ne fait que supplémenter l’organisme en dopamine).
D’après certaines études, le CBD serait capable d’améliorer la production de dopamine au niveau de l’organisme grâce à une interaction avec certains récepteurs cérébraux situés dans la même région où est produit ce neurotransmetteur (récepteurs GRP6).
De nouvelles études sont en cours pour mettre plus de lumière sur cet effet du CBD sur la production de dopamine pour l’exploiter dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Les données scientifiques actuelles ne permettent pas d’établir avec précision les posologies adaptées pour traiter spécifiquement la maladie de Parkinson.
Toutefois, en se basant sur les études menées sur d’autres maladies neurodégénératives (notamment la sclérose en plaques), les experts recommandent l’utilisation de doses élevées de CBD pour espérer des effets thérapeutiques significatifs chez les patients parkinsoniens.
En pratique, les médecins prescrivant du CBD pour leurs patients commencent toujours par des doses faibles avant de les augmenter de manière progressive jusqu’à l’obtention d’un effet jugé satisfaisant sans provoquer de signes d’intolérance.
Attention, une dose de CBD peut être tolérée de manière aiguë, mais entraîner des effets secondaires à long terme. Il est donc important d’être attentif vis-à-vis de la tolérance du traitement à base de CBD et de bénéficier d’une surveillance médicale adéquate durant tout le protocole thérapeutique.
Voici quelques-uns des points clés à retenir en ce qui concerne l’utilisation du CBD dans le traitement de la maladie de Parkinson :
[1] « CBD et la maladie de Parkinson : Recherche et compréhension actuelles | FFGP ». https://www.assoffgp.fr/cbd-et-la-maladie-de-parkinson-recherche-et-comprehension-actuelles/ (consulté le 28novembre 2022).
[2] « Maladie de Parkinson ⋅ Inserm, La science pour la santé », Inserm. https://www.inserm.fr/dossier/parkinson-maladie/ (consulté le 29novembre 2022).
[3] S. Giacoppo, G. Mandolino, M. Galuppo, P. Bramanti, et E. Mazzon, « Cannabinoids: new promising agents in the treatment of neurological diseases », Molecules, vol. 19, no 11, p. 18781‑18816, nov. 2014, doi: 10.3390/molecules191118781.
[4] I. Lotan, T. A. Treves, Y. Roditi, et R. Djaldetti, « Cannabis (medical marijuana) treatment for motor and non-motor symptoms of Parkinson disease: an open-label observational study », Clin Neuropharmacol, vol. 37, no 2, p. 41‑44, 2014, doi: 10.1097/WNF.0000000000000016.
[5] R. Linge et al., « Cannabidiol induces rapid-acting antidepressant-like effects and enhances cortical 5-HT/glutamate neurotransmission: role of 5-HT1A receptors », Neuropharmacology, vol. 103, p. 16‑26, avr. 2016, doi: 10.1016/j.neuropharm.2015.12.017.
[6] M. Hou et al., « Cannabidiol prevents depressive-like behaviors through the modulation of neural stem cell differentiation », Front Med, vol. 16, no 2, p. 227‑239, avr. 2022, doi: 10.1007/s11684-021-0896-8.
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Mais qu’est-ce que c’est donc le CBD ? qu’est-ce que l’arthrose ? Comment le CBD agit-il pour soulager l’arthrose ? comment peut-on consommer cette substance ? Serait-il réellement plus efficace que les médicaments conventionnels ? On vous dit tout !
La plante de chanvre contient de nombreuses substances actives, dont certaines sont le CBD et le THC. Le CBD et le THC sont tous deux psychoactifs, mais le premier est illégal dans plusieurs pays, dont la plupart, sauf à des fins médicales spécifiques.
De plus, le CBD est la deuxième substance importante récemment découverte contenue dans la plante. Il a le potentiel d'aider de nombreux patients, et son existence a conduit à l'optimisme parmi les malades souffrant de maux atroces liés à leurs maladies.
Dans le domaine médical, le CBD a attiré l'attention pour ses propriétés thérapeutiques indéniables. Les études contenant des recommandations sur son utilisation sont, aujourd’hui, très peu nombreuses et pas toutes concluantes.
Toutefois, il est vrai que cette substance offre de nombreux avantages potentiels pour le traitement des maladies chroniques et des troubles des nerfs et des articulations.
Il a été prouvé que le CBD possède des effets analgésiques et anxiolytiques. Cette substance serait en fait un analgésique naturel aussi efficace que les analgésiques conventionnels.
L’effet analgésique réside, en effet, dans son action décontractante des muscles, ce qui en fait une substance capable de :
_ diminuer l’intensité des douleurs chroniques, notamment les douleurs musculaires et articulaires
_ relâcher les muscles
_ prévenir ou réduire la fréquence des nausées.
Un nombre important d'études ont montré que le CBD peut réduire considérablement l'anxiété et la dépression. Le cannabinoïde naturel du CBD a des effets sur les récepteurs de la sérotonine dans le cerveau, qui régulent l'humeur et le comportement social. Cela en fait une alternative naturelle incroyablement intrigante aux médicaments conventionnels.
Les sportifs utilisent des compléments alimentaires contenant du CBD pour bénéficier de ses propriétés anti-inflammatoires naturelles.
Il est possible de remplacer l'ibuprofène, un anti-inflammatoire non stéroïdien aux effets secondaires négatifs, par du CBD, une alternative naturelle sans aucun effet secondaire nocif.
Bien que les avantages du cannabidiol ne soient pas exhaustifs, cette liste représente certains des autres avantages notables :
_ Amélioration de la qualité du sommeil
_ Réduction des dépendances
_ Atténuation de certains symptômes et effets secondaires liés aux thérapies lourdes contre le cancer
_ Réduire les dépendances grâce à la thérapie. La consommation de cannabis peut réduire les symptômes et les effets secondaires nocifs des traitements contre le cancer.
L'arthrose est une maladie inflammatoire des articulations qui détruit progressivement le cartilage articulaire, rendant ainsi les mouvements douloureux et limités.
Au fur et à mesure que la maladie progresse, il est possible que les articulations se bloquent complètement. La douleur chronique peut être légère à sévère et peut provoquer une inflammation suffisamment grave pour altérer la qualité de vie des personnes qui en souffrent. La douleur est si invalidante que les personnes atteintes ont souvent besoin d'un traitement efficace et sur le long terme.
Cette condition ne se guérit pas, mais ses symptômes peuvent être atténués par un traitement. Il est difficile de monter ou de descendre des escaliers, s’accroupir ou même de tenir un objet, dans les stades les plus avancés de la maladie.
Dans de nombreux cas, les patients souffrant d'arthrose choisissent des alternatives aux traitements conventionnels. Ceux-ci incluent l'utilisation de cannabinoïdes comme le CBD.
Et si cette substance est utilisée en remplacement des médicaments conventionnels, c’est parce qu’elle a peu d'effets secondaires et peut réduire la douleur de manière naturelle.
En cas d'arthrose légère, le paracétamol peut être prescrit par un médecin. Cependant, ce médicament comporte des effets secondaires dont le risque d'endommager le foie (hépatite médicamenteuse) en cas d’abus.
Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être prescrits lorsque le paracétamol n'a pas plus d’effets, toutefois, ces médicaments sont connus pour leurs risques d’attaquer l’estomac. Ceci comprend des dommages au niveau de la muqueuse gastrique engendrant des ulcères et des saignements dans l'estomac qui peuvent entraîner des cicatrices ou d'autres dommages à l'organe.
Certaines crèmes ou gels anti-inflammatoires peuvent aider à soulager la douleur localisée ressentie par certains patients. Ces médicaments topiques n'ont pas d'effets secondaires négatifs contrairement aux AINS pris par voie orale.
En cas d'arthrose sévère et sans traitements alternatifs efficaces, un traitement corticoïde entrant peut être nécessaire. En raison des effets secondaires importants et des faibles limites posologiques disponibles, ce traitement est effectué plus lentement qu'immédiatement. Pas plus de 4 corticostéroïdes par an peuvent être administrés en raison des effets secondaires négatifs associés.
Lorsque les autres traitements échouent, l’intervention chirurgicale est utilisée en dernier recours. Cela peut impliquer l'ablation arthroscopique des débris osseux et cartilagineux ainsi que des procédures interventionnelles pour corriger les croissances osseuses et les anomalies. Des chirurgies correctives supplémentaires peuvent être effectuées pour adapter une éventuelle pose de prothèses.
Par conséquent, on conclue que les traitements habituels ne sont que pour le soulagement de la douleur, mais ils provoquent également des effets secondaires tels que des troubles gastro-intestinaux, des nausées, des troubles immunitaires et une léthargie, qui ne peuvent pas vraiment améliorer la qualité de vie des patients.
Cela peut être même plus inquiétant que le risque d'addiction lié à la prise des tous ces médicaments est élevé. Résoudre un problème en en créant un nouveau n'est clairement pas une solution appropriée.
La réponse à cette question réside, en effet, dans le rapport entre certaines fonctions physiologiques du corps humain et les propriétés régulatrices du cannabidiol.
Le corps humain a un système endocannabinoïde (ECS)qui maintient ses fonctions physiologiques en homéostasie. Ce système possède deux types de récepteurs dans une structure en réseau.
Présent dans le cerveau et le système nerveux, CB1 se double d'un récepteur périphérique et central.
CB2 est un organe de la fonction immunitaire périphérique résidant dans CB2, CB3 et CB4.
Le CBD est naturellement présent dans le système endocannabinoïde, mais un trouble interne peut rompre l'homéostasie, qui est l'équilibre des caractéristiques physiologiques. C'est pourquoi le CBD peut aider à traiter l'arthrose : il intervient à plusieurs niveaux.
En temps de crise, cette substance calme la perception des signaux de douleur. Elle limite les réponses des cellules du système immunitaire dans un contexte inflammatoire.
Ainsi, le CBD peut réduire les symptômes et la progression de l'arthrose en empêchant la destruction du cartilage sain lors des crises aiguës.
En raison de ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, diverses études ont été menées pour tenter de prouver l'efficacité du CBD pour l'arthrose.
Une étude a été menée en 2016 aurait montré que la consommation régulière de CBD a des effets positifs dans le cadre de la prise en charge des symptômes liées aux maladies inflammatoires dont l’arthrose.
Le but de l'étude était de démontrer une réduction de l'inflammation et de la douleur, en tenant compte des effets secondaires possibles.
Les tests ont été effectués sur des rongeurs qui avaient été "injectés" d'arthrite. Trois jours après les injections, les chercheurs les ont traités en appliquant du gel CBD sur la peau.
L'inflammation articulaire et le comportement nociceptif (réponse cérébrale suite à la douleur) ont été évalués 4 heures après l'application du gel. Quatre jours après le traitement, le gonflement des articulations semblait être significativement moins important.
Les scores de douleur se sont également améliorés de manière significative, selon une échelle comportementale développée par les chercheurs.
La conclusion à laquelle est donc arrivée cette étude est que l’utilisation de CBD aurait des effets thérapeutiques efficaces pour lutter contre les douleurs et l'inflammation. De plus, sa consommation n’entraine aucun effet secondaire psychoactif.
Le CBD semblerait donc une substance prometteuse comme thérapie alternative dans le cadre du traitement des maladies inflammatoires aiguës ou chroniques comme l’arthrite ou l’arthrose.
Une autre étude réalisée en 2017 par un rhumatologue Américain, le Professeur Philpot, a conclu, elle aussi, que le CBD aurait un effet préventif et ralentisseur de la progression de l’arthrose arrivée à des stades très évoluées.
Le CBD est une substance qui peut être consommée sous différentes formes et produits pour agir sur les douleurs résultant des maladies inflammatoires, en général.
En action sur l’arthrose, le choix des produits est vaste mais les produits les plus fréquemment consommés par les patients utilisant le CBD sont les suivants :
Le cannabidiol topique soulage la douleur et l'inflammation associées à l'arthrose. Ces produits se présentent sous forme de gels ou de baumes et sont administrés par application topique lors des crises aiguës de la maladie.
Cela procure un soulagement instantané des douleurs articulaires.
Cette forme de CBD peut être prise en topique ou par voie orale :
A appliquer deux fois par jour en mettant quelques gouttes dans votre main et masser légèrement les endroits ou siègent les douleurs.
Pour la prise orale du CBD, il vous suffit d’en mettre quelques gouttes sous la langue et laisser agir environ une minute.
NB : il est préférable de consommer du CBD à jeun ou à distance des repas, afin de ne pas mélanger le produit avec des aliments et ainsi dénaturer son principe actif.
Cette forme est très efficace du fait de la forte dose de CBD qu’elle contient. Cela permet une bonne diffusion générale de la substance et donc un meilleur effet sur les douleurs.
NB : Il semblerait que la prise orale agisse davantage sur l'inflammation, alors que la prise locale agirait plus sur la douleur. Chaque personne réagissant différemment, à vous de choisir en fonction de vos réactions aux produits, de vos besoins et des douleurs ressenties.
La posologie est un élément important dans le cadre du traitement par CBD. Mais, il est difficile de déterminer la quantité exacte de CBD à prendre. Cela revient à la variété des différents ingrédients et concentrations des différents produits qui existent sur le marché.
De plus, la posologie dépend également de certains paramètres qu’il ne faut pas omettre de chercher, tels que le poids du malade, ses antécédents personnels et médicaux, ainsi que l’existence ou non d’une éventuelle allergie aux produits auxquels il s’expose.
D’où la forte recommandation de consulter un professionnel de santé avant de commencer tout nouveau médicament.
Très souvent, les professionnels de santé recommandent de commencer les prises de CBD avec des doses faibles, et de les augmenter progressivement jusqu'à arriver à la dose adéquate.
A titre illustratif, pour une personne pesant 65 kg, et prenant du CBD dosé à 5% avec une goutte contenant 2,5 mg de CBD, il est recommandé de prendre dans un premier temps, 5 gouttes à raison de 2 prises par jour, puis augmenter la dose progressivement au fil du temps.
Comparé aux médicaments et thérapies habituelles, le CBD serait (presque) dépourvu de tout effet indésirable. Du moins, la grande majorité des consommateurs de cette substance rapportent des effets secondaires très légers et faciles à gérer.
Parmi les effets secondaires rapportés par les sujets ayant déjà consommé le cannabidiol, nous pouvons énumérer : la fatigue, les vertiges, les nausées, les diarrhées, sécheresse des lèvres, tremblements type maladie de Parkinson, etc.
Évidemment, s’il a été prouvé que cette substance aurait des bienfaits pour la santé en général, et pour l’arthrose en particulier, c’est que son utilisation ne peut qu’être légale.
Cependant, il est primordial de connaitre certaines conditions relatives à la consommation de cette substance ayant toujours été un sujet de débat et de controversions.
En effet, la consommation du CBD n’est autorisée par la loi que lorsque ce dernier est issu de variétés de chanvre autorisées. Les variétés de chanvre autorisés sont celles dépourvues de THC ou delta-9-tétrahydrocannabinol comme les graines et les tiges de la plante du chanvre.
Le chanvre dépourvu de THC n’est donc pas interdit mais sa production ainsi que sa commercialisation sont hautement réglementées par la législation.
En conclusion, si vous êtes atteint d’arthrose et que vous cherchez désespérément une solution autre que les thérapies habituelles, il n’y a rien de mieux que le CBD ! Certes, il ne faut pas s’imaginer que ce remède guérisse définitivement la maladie, mais ce qui est certain, c’est qu’en plus d’être dénué de tout effet secondaire, il atténue efficacement les douleurs de votre arthrose.
Chez le comptoir du CBD Bio, nous recherchons toujours le meilleur du CBD. Nos huiles de CBD respectent les conditions de qualités. Vous pouvez consultez nos tableaux de dosage d'huile de CBD
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