CBD (Cannabidiol) : nouvelle arme thérapeutique contre l’épilepsie ?

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique qui touche environ 50 millions de personnes dans le monde, dont 650 000 en France. Elle est caractérisée par de récurrente crises se manifestant généralement par des tremblements involontaires avec ou sans perte de connaissance.

Il n’existe aujourd’hui aucun traitement qui puisse guérir l’épilepsie. Les différents médicaments dont nous disposons ne visent qu’à réduire la fréquence des crises épileptiques et traiter les conséquences de la maladie (notamment les troubles de l’apprentissage, la dépression…).

De plus, les médicaments utilisés dans la prise en charge de l’épilepsie possèdent de nombreux effets indésirables altérant considérablement la qualité de vie des malades. D’où la nécessité de développer des traitements plus efficaces et mieux tolérés par l’organisme.

Récemment, les scientifiques ont découvert une nouvelle arme thérapeutique prometteuse dans le traitement de certaines formes d’épilepsie sévères et/ou pharmaco résistantes (ne répondant à aucun des traitements antiépileptiques usuels). Il s’agit du CBD (Cannabidiol), une substance non psychoactive issue de la plante cannabis sativa.

Découvrez dans le présent article les effets du CBD sur l’épilepsie, les données scientifiques de son efficacité, ses mécanismes d’action et les modalités de son utilisation dans le traitement de cette maladie neurologique (choix de la forme, mode d’administration, posologie, risques et effets secondaires possibles).


L'épilepsie et le CBD

Qu’est-ce que l’épilepsie ?

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique caractérisée par une activité électrique anormale du cerveau.

En effet, lors de cette affection, les cellules nerveuses (neurones) sont dites « hyperexcitables ». C’est-à-dire qu’elles ont tendance à produire des décharges électriques neuronales excessives et synchrones qui se traduisent cliniquement par des « crises épileptiques ».

En général, les crises épileptiques se manifestent par des évènements moteurs impressionnants tels que des tremblements ou des secousses musculaires violentes.

Toutefois, elles peuvent également être moins spectaculaires, se manifestant alors par des absences (regard fixe, perte de contact avec l’environnement), des engourdissements/fourmillements, des céphalées, des hallucinations (visuelles, auditives, olfactives, tactiles…), des palpitations, des crises de salivation (manifestations végétatives), des modifications de l’humeur, des troubles du comportement

Selon qu’elles s’accompagnent ou non d’une perte de conscience, on distingue deux types de crises épileptiques :

  • Crises simples : sans perte de conscience.
  • Crises complexes : avec perte de conscience.

Selon la localisation des décharges électriques neuronales au niveau du cerveau, on distingue :

  • Crises partielles :qui concernent une partie seulement du cerveau.
  • Crises généralisées :qui concernent plusieurs parties des deux hémisphères cérébraux.

Il est important de faire la distinction entre crise épileptique et épilepsie. La crise épileptique peut être observée dans de nombreuses autres pathologies (pas uniquement l’épilepsie) telles que les cancers cérébraux, les méningites, les traumatismes crâniens… Quant à l’épilepsie, il s’agit d’une maladie chronique qui se caractérise par la récurrence de crises épileptiques sans explication autre que l’hyperexcitabilité neuronale (détectable à l’électroencéphalogramme, l’EEG) et le caractère héréditaire.

L’épilepsie apparait généralement tôt dans la vie des malades, lors de l’enfance ou de l’adolescence. Elle peut néanmoins se manifester plus tardivement, touchant alors des sujets de plus de 65 ans.

Quel est le traitement de l’épilepsie ?

À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement capable de guérir l’épilepsie. Les différents protocoles thérapeutiques mis en place visent uniquement à stabiliser la maladie, c’est-à-dire minimiser le nombre de crises épileptiques et améliorer la qualité de vie des patients en traitant les effets secondaires de la maladie et des médicaments.

Voici quelques-unes des armes thérapeutiques auxquelles on peut recourir pour traiter une épilepsie :

  • Les médicaments antiépileptiques : ce sont des médicaments qui bloquent les décharges électriques responsables des crises épileptiques et diminuent l’excitabilité des neurones. Parmi ces médicaments, on peut citer l’acide valproïque (Epival), la carbamazépine (Tégretol) et la phénytoïne (Dilantin).
  • La chirurgie : en cas d’échec de tous les traitements médicamenteux et autres approches conservatrices, certaines formes d’épilepsie peuvent être traitées (parfois guéries) grâce à la chirurgie. Cette dernière consiste à retirer la partie du cerveau qui donne naissance aux décharges électriques excessives responsables des crises.
  • La radiochirurgie : il s’agit d’une forme plus ciblée et moins délabrante de chirurgie qui consiste à détruire uniquement les cellules cérébrales anormales à l’aide d’irradiations. Cette méthode, pas encore très répondue, serait idéale pour traiter les petites lésions cérébrales.
  • La stimulation vagale : elle consiste à implanter un petit appareil sous la peau qui stimule régulièrement le nerf vague, ce qui permettrait de réduire (en théorie) la fréquence et l’intensité des crises épileptiques.
  • Le régime cétogène : un régime cétogène consiste à adopter une alimentation pauvre en glucides pour pousser l’organisme à utiliser d’autres sources d’énergie telles que les lipides. Cela entraîne une augmentation de corps cétoniques dans le sang permettant une réduction des crises épileptiques chez de nombreux malades.

L’histoire qui a attiré l’attention sur le CBD

Charlotte FIGI est CBD, le comptoir du cbd BIO

En 2013, une célèbre chaine de télévision américaine (CNN) diffuse un reportage racontant l’histoire d’une petite fille âgée de 6 ans, Charlotte Figi, atteinte d’une forme sévère d’épilepsie appelée « syndrome de Dravet ».

Cette maladie faisait subir à Charlotte jusqu’à 300 crises épileptiques par semaine. Aucun des traitements médicamenteux qu’elle prenait n’a permis d’arrêter les crises ou de réduire leur fréquence (épilepsie pharmacorésistante).

Les parents de la petite Charlotte se sont alors tournés vers des solutions alternatives. Ils ont alors essayé un traitement à base de CBD (Cannabidiol). Ce dernier a dépassé toutes leurs espérances, car il avait réussi à stopper efficacement les crises épileptiques. Charlotte est passée de 300 crises par semaine à 2 ou 3 par mois ! Après plusieurs années de combat contre la maladie, cette petite fille a donc pu reprendre une vie normale.

Ce reportage a suscité un grand intérêt auprès du grand public et de la communauté scientifique. Depuis, des dizaines d’études ont été réalisées et ont permis de confirmer l’efficacité de ce cannabinoïde (CBD) dans la prise en charge de certaines formes d’épilepsie réfractaires aux traitements médicamenteux classiques (particulièrement chez les enfants).

Malheureusement, Charlotte est décédée en 2020 durant la pandémie au COVID-19. Pour lui rendre hommage à elle et à son combat contre la maladie, le gouverneur de l’état du Colorado (USA) a décrété le 7 avril « le jour de Charlotte Figi ».

Que disent les études sur l’efficacité du CBD dans le traitement de l’épilepsie ?

Il a été démontré que le traitement à base de CBD était efficace pour réduire au moins 50 % des crises épileptiques chez environ 1 patient sur 2 atteint de l’une des formes suivantes d’épilepsie : le syndrome de Dravet (la forme dont souffrait la petite Charlotte) et le syndrome de Lennox-Gastaut.

Le CBD peut donc être tout aussi efficace que les médicaments antiépileptiques classiques tout en entraînant infiniment moins d’effets secondaires.

D’ailleurs, l’utilisation du CBD dans le traitement de certaines formes pédiatriques d’épilepsie sévères et pharmaco résistantes a été approuvée par les plus hautes autorités sanitaires, notamment l’agence nationale de sécurité du médicament en France (ANSM) et l’agence fédérale des médicaments (FDA) aux USA.

Pour en arriver à cette reconnaissance officielle de l’efficacité du CBD dans le traitement de l’épilepsie, des dizaines d’études ont été réalisées dont trois études clés, toutes trois sont américaines et d’assez grande envergure :

1.     Étude publiée en 2017

Cette étude américaine intitulée « Le CBD pour les crises épileptiques résistantes aux médicaments dans le syndrome de Dravet » a été menée sur 120 enfants et jeunes adultes atteints du syndrome de Dravet, une forme d’épilepsie infantile associée à des crises pharmaco résistantes (ne répondant pas aux traitements antiépileptiques classiques) et à un taux élevé de mortalité [1].

Après avoir réparti en deux groupes au hasard les 120 patients en deux groupes : chaque patient du premier groupe reçoit une solution buvable de CBD dosée à 20 mg par kilogramme de poids quotidiennement et chaque patient du deuxième groupe reçoit un placebo (solution buvable sans aucun effet physiologique).

Tous les patients, en plus du traitement à base de CBD ou du placebo, continuent de prendre quotidiennement leur traitement antiépileptique habituel.

L’essai s’est déroulé en double aveugle, c’est-à-dire ni les patients ni les médecins ne savent qui reçoit le traitement actif et qui reçoit le placebo, ce qui permet des résultats plus fiables.

Le principal critère d’évaluation était la modification de la fréquence des crises épileptiques sur 14 semaines de traitement à base de CBD en se basant sur une période de référence de 4 semaines (état de base, avant le traitement).

Résultats à souligner :

  • 43 % des patients traités par du CBD ont diminué d’au moins 50 % la fréquence de leurs crises convulsives contre 27 % des patients du groupe placebo.
  • L’état général s’est amélioré chez 62 % des patients traités par du CBD contre 32 % chez les patients du groupe placebo.
  • 5 % des patients du groupe CBD n’ont plus eu de crises contre 0 % pour le groupe placebo.
  • Le CBD a permis une diminution de la fréquence des crises totales, mais n’a pas permis une réduction significative des crises non convulsives (crises sensitives, sensorielles ou absences par exemple).

En conclusion, le traitement à base de 20 mg/kg par jour de CBD a entraîné une réduction significative des crises convulsives chez les patients atteints du syndrome de Dravet.

Huile de CBD "Lemon Ginger "

2.     Étude publiée en 2018

Cette étude, également américaine, intitulée « Effet du CBD sur les crises épileptiques dans le syndrome de Lennox-Gastaut » a été menée sur une période de 28 semaines auprès de 255 patients âgés de 2 à 55 ans atteints du syndrome de Lennox-Gastaut qui présentaient au moins deux crises d’épilepsie par semaine [2].

Trois groupes ont été formés : les patients du premier groupe reçoivent quotidiennement une dose de 20 mg par kilogramme de poids corporel de CBD, ceux du deuxième en reçoivent 10 mg/kg/jour et ceux du troisième reçoivent un placebo.

Les patients des trois groupes continuent de prendre de façon normale leur traitement antiépileptique habituel durant toute la durée de l’essai clinique.

Résultats à souligner : 41,9 % de crises d’épilepsie en moins chez les patients du groupe CBD 20 mg/kg/jour, 37,2 % en moins chez ceux du groupe CBD 10 mg/kg/jour et seulement 17,2 %chez ceux le groupe placebo.

En conclusion, chez les adultes et les enfants souffrant du syndrome de Lennox-Gastaut, une forme d’épilepsie précoce et sévère, une dose quotidienne de 10 ou 20 mg/kg de CBD associée au traitement antiépileptique conventionnel peut permettre une réduction significative de la fréquence des crises épileptiques.

3.     Étude publiée en 2018

Il s’agit d’une étude prospective (suivi à long terme de patients) intitulée « Le cannabidiol améliore la fréquence et la gravité des crises épileptiques et réduit les évènements indésirables » dont le but est de caractériser la modification des effets indésirables, de l’intensité et de la fréquence des crises d’épilepsie en réponse à un traitement à base de cannabidiol (médicament Epidiolex) [3].

Cette étude a été réalisée chez 72 enfants et 60 adultes, tous atteints d’épilepsie pharmaco résistante (épilepsie réfractaire aux traitements conventionnels bien conduits). Ils ont reçu des doses de CBD allant de 5 à 50 mg/kg/jour et ont été évalués aux 12ème, 24ème et 48ème semaines de traitement (nombre de crises, leur gravité et les effets indésirables présentés).

Résultats à souligner :

  • Réduction mensuelle de 51 % des crises convulsives.
  • 52 % des patients ont bénéficié d’une réduction de 50 % de leurs crises convulsives.
  • Les effets secondaires étaient minimes, à type de diarrhée et de somnolence

En conclusion, cette étude a permis de mettre en évidence une amélioration significative des crises chez des patients de tout âge souffrant de toutes sortes d’épilepsies pharmaco résistantes, et pas seulement chez des patients atteints de syndromes spécifiques tels que Dravet ou Lennox-Gastaut.

Quels sont les mécanismes d’action du CBD dans le traitement de l’épilepsie ?

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D’après les données récoltées jusqu’à présent, le CBD possède trois principaux mécanismes d’action contre l’épilepsie :

1.     Régulation de certains récepteurs cérébraux

D’après une étude publiée en 2014, certains cannabinoïdes, notamment le CBD, sont capables de réduire l’activité de certains récepteurs cérébraux appelée « récepteurs vanilloïdes type 1 » ou TRPV1[4].

Pour information, des récepteurs vanilloïdes TRPV1, lorsqu’ils sont suractivés, sont impliqués dans la genèse des crises épileptiques. Diminuer leur activité avec du CBD pourrait donc permettre de réduire la fréquence de ces dernières.

2.     Action anticonvulsivante

Le CBD aurait la capacité de réduire l’intensité des crises convulsives (diminution des contractions musculaires involontaires lors des crises). C’est ce que confirme une étude publiée en 2010 chez des rats atteints d’épilepsie [5].

Ce cannabinoïde possède donc bien un effet anticonvulsivant et pourrait se révéler utile dans la prise en charge des crises épileptiques qui sont très souvent à type de convulsions.

3.     Effet neuroprotecteur

De nombreuses études rapportent (notamment celle-ci [6]) un effet neuroprotecteur du CBD.

Cet effet serait dû à ses propriétés anti-inflammatoires (inhibition de la production de cytokine pro-inflammatoire), antioxydantes (lutte contre le stress oxydatif) et neuro-régénératrices (ralentissement de la dégénérescence neuronale et production de nouvelles cellules nerveuses).

Ainsi, en plus d’augmenter les performances cognitives (mémoire, concentration…),le CBD protège le cerveau contre de nombreuses maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique ou SLA) [7][8][9].

Quelle est la dose de CBD nécessaire pour obtenir un effet significatif ?

La dose idéale de CBD dans le traitement de l’épilepsie diffère d’une personne à l’autre, car elle dépend de nombreux facteurs tels que la corpulence, les individualités biochimiques de l’organisme, les caractéristiques de l’épilepsie…

D’après les scientifiques, le traitement de l’épilepsie nécessite des doses élevées de CBD. Les produits sous forme d’huile sont alors particulièrement utiles, car ils offrent de grandes quantités de principes actifs.

Afin de déterminer la dose optimale, il est recommandé de commencer avec des petites doses et de les augmenter de manière progressive jusqu’à obtenir un effet satisfaisant tout en restant attentif vis-à-vis de la tolérance du traitement (guetter l’apparition d’effets secondaires…).

Attention, il existe de nombreuses interactions médicamenteuses entre le CBD et les médicaments antiépileptiques. C’est pourquoi il est indispensable que le protocole thérapeutique à base de CBD soit supervisé par un professionnel de santé qualifié.

Quels sont les éventuels effets secondaires du CBD ?

Le CBD, comme tout traitement, possède des effets secondaires. Toutefois, ces derniers sont insignifiants comparativement aux effets indésirables des médicaments antiépileptiques.

Parmi les effets secondaires les plus fréquents du CBD, on peut citer la somnolence, les modifications de l’appétit (diminution ou au contraire augmentation) et la diarrhée.

Le CBD peut interagir avec les médicaments antiépileptiques et modifier leur cinétique, donc leur efficacité et leurs effets secondaires. Il est donc essentiel d’en parler à son médecin traitant avant d’entamer un protocole thérapeutique à base de CBD.

Comment consommer le CBD ?

Il existe plusieurs façon de consommer le CBD (Thés et infusions, huiles, alimentation, e-liquides, cosmétiques, en le vaporisant...).

Cependant l'huile de CBD est la façon la plus adaptée pour réduire les symptômes de l'épilepsie. Mais Attention il faut bien choisir votre huile de CBD!!!

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Conclusion

D’après les données des différentes études scientifiques, le CBD possède bel et bien un effet antiépileptique, particulièrement efficace dans le traitement des crises convulsives chez les patients souffrant d’épilepsie.

L’utilisation du CBD, notamment via le médicament Epidiolex, est approuvée officiellement dans le traitement des syndromes de Dravet et de Lennox-Gastaut.

D’autres formes d’épilepsie sévère et réfractaire aux traitements conventionnels peuvent également bénéficier d’un protocole thérapeutique à base de CBD.

L’avis et la supervision d’un médecin sont indispensables pour une prise en charge optimale de l’épilepsie grâce au CBD.

Références

[1] O. Devinsky et al., « Trial of Cannabidiol for Drug-Resistant Seizures in the Dravet Syndrome », New England Journal of Medicine, vol. 376, no 21, p. 2011‑2020, mai 2017, doi: 10.1056/NEJMoa1611618.

[2] O. Devinsky et al., « Effect of Cannabidiol on Drop Seizures in the Lennox–Gastaut Syndrome », New England Journal of Medicine, vol. 378, no 20, p. 1888‑1897, mai 2018, doi: 10.1056/NEJMoa1714631.

[3] J. P. Szaflarskiet al., « Cannabidiol improves frequency and severity of seizures and reduces adverse events in an open-label add-on prospective study », Epilepsy & Behavior, vol. 87, p. 131‑136, oct. 2018, doi: 10.1016/j.yebeh.2018.07.020.

[4] F. A. Iannottiet al., « Nonpsychotropic Plant Cannabinoids, Cannabidivarin (CBDV) and Cannabidiol (CBD), Activate and Desensitize Transient Receptor Potential Vanilloid 1 (TRPV1) Channels in Vitro: Potential for the Treatment of Neuronal Hyperexcitability », ACS Publications, 29 juillet 2014. https://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/cn5000524 (consulté le 12décembre 2022).

[5] N. A. Jones et al., « Cannabidiol Displays Antiepileptiform and Antiseizure Properties In Vitro and In Vivo », J Pharmacol Exp Ther, vol. 332, no 2, p. 569‑577, févr. 2010, doi: 10.1124/jpet.109.159145.

[6] M. R. Pazoset al., « Mechanisms of cannabidiol neuroprotection in hypoxic-ischemic newborn pigs: role of 5HT(1A) and CB2 receptors », Neuropharmacology, vol. 71, p. 282‑291, août 2013, doi: 10.1016/j.neuropharm.2013.03.027.

[7]  S. Giacoppo, G. Mandolino, M. Galuppo, P. Bramanti, et E. Mazzon, « Cannabinoids: new promising agents in the treatment of neurological diseases », Molecules, vol. 19, no 11, p. 18781‑18816, nov. 2014, doi: 10.3390/molecules191118781.

[8]  I. Lotan, T. A. Treves, Y. Roditi, et R. Djaldetti, « Cannabis (medical marijuana) treatment for motor and non-motor symptoms of Parkinson disease: an open-label observational study », Clin Neuropharmacol, vol. 37, no 2, p. 41‑44, 2014, doi: 10.1097/WNF.0000000000000016.

[9] G. Watt et T. Karl, « In vivo evidence for therapeutic properties of cannabidiol (CBD) for Alzheimer’s disease », Frontiers in pharmacology, vol. 8, p. 20, 2017.

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