Le potentiel médical du chanvre : mythe ou réalité ?

Chanvre médical

Depuis quelques années, le marché du CBD et du chanvre connaît un véritable essor, suscitant à la fois l’enthousiasme des consommateurs et l’attention des chercheurs.

Les allégations vantant les bienfaits médicaux du chanvre se multipliant sans cesse, nous sommes en droit de nous interroger sur la véracité de ces affirmations. Alors, le potentiel médical du chanvre est-il un mythe ou une réalité scientifiquement soutenue ?

Il est indéniable que le chanvre suscite un engouement croissant, tant dans le domaine de la médecine que dans celui du bien-être. Cependant, il est crucial de faire la distinction entre les affirmations appuyées par des preuves solides et les spéculations infondées.

Les patients en quête de solutions de santé naturelles méritent d’avoir accès à des informations précises et basées sur la recherche, pour éviter les déceptions et les faux espoirs.

Dans le présent article, nous examinerons de près le potentiel médical du chanvre. Notamment en revenant sur l’histoire ancienne de son utilisation à des fins médicales, en étudiant sa composition chimique et en déterminant les propriétés thérapeutiques de ses principaux composés.

Définition : qu’est-ce que le chanvre ?

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de définir clairement de quoi nous parlons.

Le chanvre, une variété de cannabis, est souvent associé à la marijuana en raison de leur parenté botanique. Cependant, contrairement à la marijuana, le chanvre ne contient qu’une infime quantité de tétrahydrocannabinol ou « THC », le principal composé (phytocannabinoïde) psychoactif responsable des effets euphoriques. Au contraire, le chanvre est riche en cannabidiol ou «CBD », un autre composé naturellement présent dans la plante.

Les partisans du chanvre et du CBD prétendent qu’ils peuvent soulager une multitude de problèmes de santé, allant de l’épilepsie à l’anxiété en passant par les douleurs chroniques. Cependant, une question fondamentale subsiste : quelles sont les preuves scientifiques à l’appui de ces allégations ?

Histoire : utilisation traditionnelle du chanvre

Histoire du chanvre

Le chanvre a une longue histoire d’utilisation à des fins médicales, remontant à des milliers d’années ! Dans de nombreuses cultures à travers le monde, cette plante polyvalente a été valorisée pour ses propriétés médicinales potentielles et a joué un rôle essentiel dans la médecine traditionnelle.

Dans l’Antiquité, les civilisations chinoise, égyptienne, indienne et grecque (entre autres) ont exploité les vertus du chanvre à des fins thérapeutiques :

  • En Chine : le chanvre était utilisé depuis plus de 4 000 ans dans la médecine traditionnelle chinoise. Les textes anciens chinois mentionnent les effets analgésiques et anti-inflammatoires supposés du chanvre pour traiter diverses affections, telles que la douleur, l’inflammation et les troubles menstruels.
  • En Égypte : le papyrus Ebers, datant de plus de 3 500 ans, fait référence à l’utilisation du chanvre pour soulager la douleur et traiter diverses affections. Les anciens Égyptiens croyaient en ses propriétés antispasmodiques et anti-inflammatoires.
  • Dans l’Inde ancienne : le chanvre était utilisé dans l’Ayurveda (médecine traditionnelle indienne) pour ses propriétés analgésiques, anti-inflammatoires, anticonvulsivantes et antidépressives, en plus de son utilisation dans le traitement des troubles du sommeil et de l’appétit.
  • En Grèce antique : le célèbre médecin Hippocrate mentionnait le chanvre dans ses écrits, soulignant ses propriétés diurétiques, anti-inflammatoires et analgésiques potentielles. Les Grecs l’utilisaient également pour traiter les maux de tête, les douleurs articulaires et les problèmes digestifs.

Ces quelques exemples historiques soulignent la confiance accordée au chanvre dans la médecine ancienne. Bien que l’accès à la recherche scientifique moderne était limité à l’époque, les observations empiriques et l’expérience pratique ont conduit à des utilisations variées du chanvre à des fins médicales.

Il est important de souligner que l’utilisation traditionnelle du chanvre dans le passé à des fins médicales n’est pas synonyme d’efficacité ! L’histoire nous offre néanmoins un point de départ intéressant pour explorer le potentiel médical du chanvre avec une approche rigoureuse basée sur des études cliniques contrôlées et des preuves solides.

Quelle est la composition chimique du chanvre ?

Le chanvre est une plante complexe qui renferme de nombreux composés chimiques, dont les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes. Ces composés, grâce à une interaction synergique, contribuent à l’effet global du chanvre sur le corps humain.

Voici maintenant une courte présentation des principaux composés que renferme le chanvre :

Cannabinoïdes

Les cannabinoïdes sont des composés naturellement présents dans le chanvre et sont responsables de nombreuses propriétés potentiellement médicinales de la plante.

Le cannabidiol (CBD) et le tétrahydrocannabinol (THC) sont les deux cannabinoïdes les plus étudiés. Le THC est le principal composé psychoactif de la marijuana, tandis que le CBD n’a pas d’effets psychoactifs (il est même utilisé comme traitement dans certains cas de dépendance au THC).

Comme mentionné plus haut, le chanvre ne renferme qu’une infime quantité de THC, il est plutôt très riche en CBD.

Le CBD a attiré une attention considérable en raison de ses propriétés potentiellement bénéfiques, telles que ses effets anti-inflammatoires, analgésiques, anticonvulsivants et anxiolytiques.

Il est également étudié et approuvé pour son potentiel dans le traitement de troubles neurologiques tels que l’épilepsie.

Terpènes

Les terpènes sont des composés aromatiques présents dans le chanvre, qui lui confèrent son parfum caractéristique. Ces substances sont également présentes dans d’autres plantes et sont responsables des arômes et des saveurs distincts associés à différentes variétés de chanvre.

Les terpènes peuvent également contribuer aux propriétés médicinales du chanvre en interagissant avec les récepteurs du cerveau et du système nerveux.

Certains terpènes couramment trouvés dans le chanvre incluent le myrcène, le limonène, le pinène et le linalol. Chaque terpène a ses propres propriétés potentiellement bénéfiques.

Par exemple, le myrcène est connu pour ses effets relaxants, le limonène pour son pouvoir antidépresseur et le pinène pour ses propriétés anti-inflammatoires.

Flavonoïdes

Les flavonoïdes sont des composés phytochimiques présents dans de nombreux végétaux, y compris le chanvre. Ils sont responsables de la pigmentation des fleurs et des feuilles de la plante.

Les flavonoïdes ont montré des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et neuroprotectrices dans des études préliminaires.

Bien que les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes soient les composés les plus étudiés dans le chanvre, il existe également de nombreux autres composés présents dans la plante qui peuvent contribuer à son potentiel médicinal.

L’interaction complexe entre ces différents composés est connue sous le nom de « effet d’entourage ».

Selon cette théorie, les cannabinoïdes, les terpènes et les flavonoïdes travaillent en synergie pour produire des effets plus puissants et bénéfiques que lorsqu’ils sont utilisés individuellement. Cette synergie est souvent citée comme une raison possible de l’efficacité du chanvre à des fins médicales.

Quels sont les bienfaits médicaux supposés du chanvre ?

cannabinoides

Le chanvre, principalement grâce à sa teneur en CBD et autres phytocannabinoïdes, a suscité un intérêt considérable en tant que substance potentiellement bénéfique pour la santé.

Durant plusieurs années, voire plusieurs décennies, de nombreuses études scientifiques ont été menées pour évaluer son efficacité dans le traitement de diverses conditions médicales.

Dans la partie qui va suivre, nous allons donc passer en revue les principales affections médicales pour lesquelles le chanvre a montré des preuves quant à son efficacité.

L’épilepsie

L’une des découvertes les plus significatives concernant le chanvre concerne son efficacité dans le traitement de certaines formes d’épilepsie réfractaire (en particulier chez les enfants), telles que le syndrome de Lennox-Gastaut et le syndrome de Dravet [1]–[4].

Des essais cliniques ont montré que le CBD que renferme la plante de chanvre, en combinaison avec d’autres médicaments antiépileptiques, peut réduire de manière significative la fréquence des crises chez les patients chez qui les traitements médicamenteux conventionnels ont échoué.

Cette découverte a conduit à l’approbation de médicaments à base de CBD, tels que l’Epidiolex, par les autorités de régulation dans certains pays, notamment la FDA (Food and Drug Administration) [5].

Le fait qu’un médicament dont le principe actif est le CBD (Epidiolex) soit approuvé par l’une des plus importantes autorités de régulation des médicaments (FDA aux États-Unis) est le témoin que ce composé possède une réelle efficacité thérapeutique chez un nombre considérable de patients.

Cette approbation officielle souligne en effet la reconnaissance des bienfaits médicaux du CBD et fournit une option de traitement réglementée et sûre pour les patients concernés.

L’anxiété

De nombreuses études préliminaires ont suggéré que le chanvre peut avoir des effets bénéfiques sur l’anxiété.

En effet, des essais cliniques ont montré que le CBD est capable de réduire l’anxiété dans des situations stressantes telles que la prise de parole en public et la phobie sociale [6]–[8].

Bien que les mécanismes précis ne soient pas entièrement compris, il est possible que le CBD agisse sur les récepteurs du cerveau impliqués dans la régulation de l’anxiété.

La douleur chronique

CBD et douleur chronique

Le chanvre a largement été étudié pour son potentiel dans le soulagement de la douleur chronique.

Des recherches ont montré que le CBD (l’un des principaux composés du chanvre) pouvait avoir des effets analgésiques en réduisant l’inflammation et en interagissant avec les récepteurs de la douleur dans le système nerveux [9].

Des études préliminaires ont suggéré que le CBD pouvait se révéler bénéfique pour des conditions telles que l’arthrite, la fibromyalgie et les douleurs neuropathiques [10]–[13].

Autres conditions

Outre l’épilepsie, l’anxiété et la douleur chronique, le CBD a été étudié pour son potentiel dans le traitement de nombreuses autres conditions médicales, notamment :

  • La maladie de Parkinson [14],
  • La sclérose en plaques [15],
  • La maladie de Crohn (CBG) [16],
  • Le diabète [17],
  • L’autisme [18],
  • Les troubles du sommeil [19],
  • Le psoriasis, l’acné…

Controverses et défis associés au chanvre et CBD

Bien que le chanvre, principalement par l’intermédiaire du CBD et autres phytocannabinoïdes qu’il renferme (CBG, CBN…), présente un potentiel médical intéressant, il existe également des controverses et des défis associés à son utilisation. Il est important de les prendre en compte pour avoir une vision équilibrée de cette substance.

Légalité et réglementation

Légalité du chanvre

La légalité du CBD varie d’un pays à l’autre et même à l’intérieur d’un même pays. Dans certains endroits, le CBD est légal et réglementé, tandis que dans d’autres, son statut légal peut être flou ou même interdit. Il est donc essentiel de se conformer aux lois en vigueur et de vérifier la légalité du CBD dans votre région avant de l’utiliser.

En France, la réglementation entourant le CBD est complexe et en évolution. Selon la législation française, le CBD dérivé du chanvre est autorisé à condition que sa teneur en tétrahydrocannabinol (THC), le principal composé psychoactif du cannabis, soit inférieure à 0,3 %. Cette limite est fixée dans le cadre de la réglementation européenne.

Il faut noter que l’utilisation du CBD à des fins médicales en France est soumise à des réglementations strictes. Actuellement, seul un médicament à base de CBD, le Sativex, est approuvé pour une utilisation limitée dans le traitement de la sclérose en plaques.

Pour les autres conditions médicales, l’utilisation du CBD est considérée comme expérimentale et nécessite généralement une autorisation spécifique.

En ce qui concerne la vente de produits à base de CBD en France, la réglementation est en cours d’évolution. En juin 2021, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié des recommandations concernant les produits à base de CBD, soulignant la nécessité de garantir leur sécurité et leur qualité.

Il est donc tout à fait possible et légal de prendre des produits à base de chanvre ou de CBD pour bénéficier d’une amélioration de diverses affections, notamment l’anxiété, les troubles du sommeil, les douleurs chroniques, les inflammations…

Manque de recherche approfondie

Bien que de nombreuses études préliminaires aient été réalisées sur le CBD, il existe encore un manque de recherche approfondie à grande échelle.

La plupart des études existantes se concentrent sur des conditions spécifiques et les résultats peuvent ne pas être généralisables à d’autres affections.

Une recherche plus poussée est donc nécessaire pour comprendre pleinement les effets à long terme du CBD, son interaction avec d’autres médicaments et son utilisation dans différentes populations.

Qualité et réglementation des produits

Avec la popularité croissante du CBD, de nombreux produits inondent le marché. Cela soulève des préoccupations quant à la qualité, à la pureté et à l’exactitude de l’étiquetage des produits.

Il est par conséquent essentiel de choisir des marques réputées et de vérifier les certifications de qualité pour s’assurer de l’obtention de produits de chanvre/CBD sûrs et efficaces comme au comptoir du CBD Bio.

Effets secondaires et interactions médicamenteuses

Bien que le CBD soit considéré comme sûr, il peut provoquer chez certaines personnes des effets secondaires, tels que la somnolence, la sécheresse de la bouche, les étourdissements et les changements d’appétit.

Le CBD peut aussi interagir avec d’autres médicaments pris de manière concomitante, ce qui peut entraîner des effets indésirables. Il est donc important de consulter un professionnel de santé qualifié (sensibilisé à l’utilisation du chanvre/CBD) avant d’utiliser le CBD, en particulier si vous prenez déjà d’autres médicaments.

Conclusion : potentiel médical du chanvre, mythe ou réalité ?

Le potentiel médical du chanvre et du CBD est un sujet qui suscite un intérêt croissant dans le domaine de la santé. Tout au long de cet article, nous avons examiné différents aspects liés à cette question : l’histoire et l’utilisation traditionnelle du chanvre à des fins médicales, la composition chimique du chanvre mettant en évidence le rôle des cannabinoïdes comme le CBD, les bienfaits médicaux prouvés du CBD, ainsi que les controverses et les défis associés à son utilisation.

L’histoire ancienne du chanvre révèle son utilisation à travers différentes cultures pour des propriétés supposées bénéfiques sur la santé. Mais, il convient de noter que ces utilisations traditionnelles ne sont pas nécessairement soutenues par des preuves scientifiques solides.

La composition chimique du chanvre, notamment la présence de cannabinoïdes tels que le CBD et le CBG, offre un potentiel intéressant pour des applications médicales.

Huile CBG

Les études scientifiques ont montré que le CBD pouvait être réellement efficace dans le traitement de certaines conditions médicales, comme l’épilepsie, l’anxiété et la douleur chronique.

Donc pour répondre à notre question : le potentiel médical du chanvre est une réalité !

Il faut tout de même préciser que les recherches sont encore en cours et que des études supplémentaires sont nécessaires pour établir pleinement l’efficacité du CBD dans diverses affections.

Il est également crucial de prendre en compte les controverses et les défis associés à l’utilisation du chanvre/CBD, notamment en ce qui concerne la qualité des produits, les interactions médicamenteuses, les effets secondaires…

Pour conclure, le potentiel médical du chanvre et du CBD est une réalité, mais il convient d’être prudent et de se baser sur des preuves scientifiques solides.

Dans tous les cas, nous vous encourageons à consulter des professionnels de santé qualifiés pour obtenir des conseils personnalisés et éclairés si vous envisagez l’utilisation du chanvre ou du CBD à des fins médicales.

Références

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[2] O. Devinsky et al., « Effect of Cannabidiol on Drop Seizures in the Lennox–Gastaut Syndrome », N. Engl. J. Med., vol. 378, no 20, Art. no 20, mai 2018, doi: 10.1056/NEJMoa1714631.

[3] E. Stockings et al., « Evidence for cannabis and cannabinoids for epilepsy: a systematic review of controlled and observational evidence », J. Neurol. Neurosurg. Psychiatry, vol. 89, no 7, Art. no 7, juill. 2018, doi: 10.1136/jnnp-2017-317168.

[4] O. Devinsky et al., « Trial of Cannabidiol for Drug-Resistant Seizures in the Dravet Syndrome », N. Engl. J. Med., vol. 376, no 21, Art. no 21, mai 2017, doi: 10.1056/NEJMoa1611618.

[5] « EPIDIOLEX® (cannabidiol) », EPIDIOLEX.com. https://www.epidiolex.com/ (consulté le 5 juin 2023).

[6] M. M. Bergamaschi et al., « Cannabidiol Reduces the Anxiety Induced by Simulated Public Speaking in Treatment-Naïve Social Phobia Patients », Neuropsychopharmacology, vol. 36, no 6, Art. no 6, mai 2011, doi: 10.1038/npp.2011.6.

[7] N. Masataka, « Anxiolytic Effects of Repeated Cannabidiol Treatment in Teenagers With Social Anxiety Disorders », Front. Psychol., vol. 10, p. 2466, nov. 2019, doi: 10.3389/fpsyg.2019.02466.

[8] M. Berger et al., « Cannabidiol for Treatment-Resistant Anxiety Disorders in Young People: An Open-Label Trial », J. Clin. Psychiatry, vol. 83, no 5, Art. no 5, août 2022, doi: 10.4088/JCP.21m14130.

[9] H. Wong et B. E. Cairns, « Cannabidiol, cannabinol and their combinations act as peripheral analgesics in a rat model of myofascial pain », Arch. Oral Biol., vol. 104, p. 33‑39, août 2019, doi: 10.1016/j.archoralbio.2019.05.028.

[10] M.-A. Fitzcharles, D. J. Clauw, et W. Hauser, « A cautious hope for cannabidiol (CBD) in rheumatology care », Arthritis Care Res., vol. n/a, no n/a, Art. no n/a, juin 2022, doi: 10.1002/acr.24176.

[11] F. Petzke, E. K. Enax-Krumova, et W. Häuser, « [Efficacy, tolerability and safety of cannabinoids for chronic neuropathic pain: A systematic review of randomized controlled studies] », SchmerzBerl. Ger., vol. 30, no 1, Art. no 1, févr. 2016, doi: 10.1007/s00482-015-0089-y.

[12] G. Habib et S. Artul, « Medical Cannabis for the Treatment of Fibromyalgia », J. Clin. Rheumatol. Pract. Rep. Rheum. Musculoskelet. Dis., vol. 24, no 5, Art. no 5, août 2018, doi: 10.1097/RHU.0000000000000702.

[13] D. C. Hammellet al., « Transdermal cannabidiol reduces inflammation and pain-related behaviours in a rat model of arthritis », Eur. J. Pain Lond. Engl., vol. 20, no 6, Art. no 6, juill. 2016, doi: 10.1002/ejp.818.

[14] N. C. F. Junior, M. dos-Santos-Pereira, F. S. Guimarães, et E. Del Bel, « Cannabidiol and Cannabinoid Compounds as Potential Strategies for Treating Parkinson’s Disease and l-DOPA-Induced Dyskinesia », Neurotox. Res., vol. 37, no 1, Art. no 1, janv. 2020, doi: 10.1007/s12640-019-00109-8.

[15] D. Baker et G. Pryce, « The endocannabinoid system and multiple sclerosis », Curr. Pharm. Des., vol. 14, no 23, Art. no 23, 2008, doi: 10.2174/138161208785740036.

[16] F. Borrelli et al., « Beneficial effect of the non-psychotropic plant cannabinoid cannabigerol on experimental inflammatory bowel disease », Biochem. Pharmacol., vol. 85, no 9, Art. no 9, mai 2013, doi: 10.1016/j.bcp.2013.01.017.

[17] K. A. Jadoonet al., « Efficacy and Safety of Cannabidiol and Tetrahydrocannabivarin on Glycemic and Lipid Parameters in Patients With Type 2 Diabetes: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Parallel Group Pilot Study », Diabetes Care, vol. 39, no 10, Art. no 10, oct. 2016, doi: 10.2337/dc16-0650.

[18] P. Fleury-Teixeira, F. V. Caixeta, L. C. Ramires da Silva, J. P. Brasil-Neto, et R. Malcher-Lopes, « Effects of CBD-Enriched Cannabis sativa Extract on Autism Spectrum Disorder Symptoms: An Observational Study of 18 Participants Undergoing Compassionate Use », Front. Neurol., vol. 10, 2019, Consulté le: 10 janvier 2023. [En ligne]. Disponible sur: https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fneur.2019.01145

[19] S. Shannon, N. Lewis, H. Lee, et S. Hughes, « Cannabidiol in Anxiety and Sleep: A Large Case Series », Perm. J., vol. 23, p. 18‑041, janv. 2019, doi: 10.7812/TPP/18-041.

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